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« Quel que soit l'avis de la CPU (Conférence des présidents d'université), il me semble qu'il convient de le lui demander avant de parler en son nom, les échéances étaient suffisamment connues pour pouvoir programmer cette consultation », déclare Anne Fraïsse, présidente de Montpellier-III et ancienne vice-présidente de la CPU, dans un courriel adressé à l'ensemble des présidents d'université, lundi 18 février 2013 au matin. « Je ne prendrai donc pas part au vote de mardi et expliquerai au Cneser les raisons de ce refus de vote », annonce-t-elle. Le Cneser (Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche) est réuni les 18 et 19 février 2013 pour examiner le projet de loi sur l'enseignement supérieur et la recherche. La CP2U, conseil d'administration de la CPU, a décidé, à l'unanimité moins une voix contre, de voter en faveur du projet de loi. Anne Fraïsse, l'une des quatre représentantes de la CPU au Cneser et par ailleurs membre de la CP2U, reproche au bureau de ne pas avoir informé les présidents de cette consigne de vote et surtout de ne pas leur avoir demandé leur avis sur la position à tenir en Cneser (approbation, abstention, refus).
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« Cette loi a des ambitions nobles et légitimes. C'est la première fois qu'une loi fait le lien entre enseignement supérieur et recherche, ce qui est la marque de fabrique de l'université au niveau international. C'est donc une loi intéressante, qui apporte, et qui va changer le paysage », déclare Jean-Loup Salzmann, président de la CPU (Conférence des présidents d'université), lors d'une conférence de presse sur le projet de loi enseignement supérieur et recherche, jeudi 31 janvier 2013 à Paris. « Quant à la CPU, elle ne manque pas d'ambition comme en témoigne le travail fourni pour les assises et [ses] 73 propositions (AEF n°202135). Et le débat qu'elle mène en interne sur des points techniques est primordial, car ce sont les modalités de mise en oeuvre qui peuvent faire basculer la philosophie de la loi d'un côté ou de l'autre. Il ne s'agit pas de points secondaires », renchérit Gérard Blanchard, vice-président, en réponse aux propos de Vincent Berger, président de Paris-Diderot et rapporteur des assises. Ce dernier regrettait dans un entretien à AEF que « les discussions internes à la CPU se [soient] surtout concentrées sur les pouvoirs des présidents, ce qui est franchement décevant », estimant que « si la CPU n'élargit pas le débat, ce n'est plus une conférence mais seulement un syndicat des présidents » (AEF n°196824).
« Nous défendons l'autonomie et la démocratie et nous nous opposons à l'uniformité et au pré-formatage. Chaque établissement doit pouvoir décider démocratiquement du projet qu'il va mener, avec les partenaires qu'il aura choisis, ainsi que la gouvernance qu'il veut mettre en place pour impulser une politique originale. » Telle est la réaction de Jean-Loup Salzmann, président de la CPU (Conférence des présidents d'université), aux premières orientations du projet de loi sur l'enseignement supérieur et la recherche, lors d'un entretien à AEF jeudi 10 janvier 2013, en présence de Gérard Blanchard et de Khaled Bouabdallah, vice-présidents de la CPU, et d'Emmanuel Ethis, président de l'université d'Avignon, nouvellement en charge de la communication de la CPU. Le bureau de la CPU revient sur trois grands axes du projet de loi : la constitution d'université territoriales, la réforme de la gouvernance des universités - et en particulier la participation des personnalités extérieures à l'élection du président à laquelle s'oppose la CPU - et la question de l'évaluation.