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La présidente de la commission des libertés publiques de la ville de Toulouse, Laure Ortiz, indique, vendredi 15 février 2013, que 648 nouvelles caméras seront installées prochainement dans la ville. Elle précise que « 642 [caméras] seront installées par Tisséo (Régie des transports publics de l'agglomération toulousaine), dont 494 dans des espaces accessibles au public ». « Cette évolution considérable du nombre de caméras de vidéosurveillance est pour l'essentiel due aux obligations imposées par le code de la sécurité intérieure aux entreprises de transports, désormais tenues de sécuriser l'ensemble du réseau, gares d'échanges et les entrées du métro, dans ses abords immédiats », explique-t-elle. Les six autres caméras seront installées dans le centre-ville et dans le quartier de Bagatelle.
« Il ne faut pas avoir peur de la vidéoprotection. Dans ce domaine, les efforts d'équipement doivent se poursuivre. Les bénéfices en terme de sécurité sont incontestables. » C'est ce qu'indique le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, vendredi 8 février 2013, lors d'une conférence de presse. Il s'exprimait à l'occasion de l'inauguration du nouveau CSU (centre de supervision urbain) de Marseille, installé boulevard Roger Salengro, dans les locaux de la direction de la police municipale de la ville. « Ce nouvel équipement représente un investissement global de près de 9 millions d'euros, financé en partie par l'État (3,7 millions d'euros), et le conseil général (400 000 euros) », souligne pour sa part le maire UMP de Marseille, Jean-Claude Gaudin.
Les référents-sûreté souhaitent une « harmonisation des temps minimum et maximum d'enregistrement des images » par les commissions départementales de vidéoprotection. La durée de conservation peut aller de trois jours à un mois selon les départements. C'est, selon un compte-rendu communiqué à AEF Sécurité globale, l'un des enseignements d'un séminaire réunissant une centaine de référents-sûreté de la police et de la gendarmerie, lundi 4 février 2013 dans les locaux de la DGGN d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine). Ce séminaire était organisé par Bertrand Michelin, coordinateur au sein du ministère de l'Intérieur des dispositifs de sécurité des professions exposées (AEF Sécurité globale n°247768) et animateur du réseau des référents-sûreté, en partenariat avec le ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie.
« Je continue de déplorer vivement les investissements très coûteux réalisés dans les systèmes de vidéosurveillance, qui sont attentatoires aux libertés publiques et dont aucune étude sérieuse n'a prouvé l'efficacité en terme de sécurité publique. » C'est ce qu'affirme le sénateur EELV de l'Essonne, Jean-Vincent Placé, lors de l'examen de son rapport sur la mission « sécurité » du projet de loi de finances pour 2013, mercredi 14 novembre 2012. Le sénateur souligne, dans ce document, qu'entre « 2007 et 2012, l'ensemble des crédits FIPD consacrés à des projets de vidéosurveillance a représenté 133,6 millions d'euros ». En 2013, le partenariat public-privé pour la ville de Paris représentera une dépense de 16,5 millions d'euros, ajoute-t-il. « C'est, à titre d'exemple, la somme nécessaire à la construction d'un nouveau commissariat. » Le sénateur demande donc « un moratoire sur ce type d'investissement dans l'attente d'une étude scientifique indépendante sur les apports véritables de la vidéosurveillance en termes de sécurité ».
La charte de la vidéoprotection de Lyon « a été réactualisée par le collège d'éthique afin de répondre aux questions que les citoyens peuvent se poser », indique la municipalité sur son site internet, début novembre 2012. Elle rappelle que le collège d'éthique avait élaboré cette charte, « adoptée par le Conseil municipal en 2004, qui objectivait les principes et les règles que devait respecter la vidéoprotection à Lyon ». Dans la nouvelle charte, « le cadre légal dans lequel s'intègre la vidéosurveillance » et « les missions du collège d'éthique » sont précisés. « Ces dispositions ne figurent pas dans la loi et relèvent exclusivement de l'initiative de la ville de Lyon. Elles témoignent de la volonté de la ville de Lyon de borner et de réguler son pouvoir en matière de vidéoprotection », ajoute-t-elle.
« L'objectif fixé de triplement de caméras permettant la protection de l'espace public est quasiment atteint au regard de la réalité de 2007 », affirme le ministère de l'Intérieur, mardi 8 mai 2012, dans une réponse à une question écrite du député Pierre Morel-A-L'Huissier (UMP, Lozère). Le parlementaire avait demandé, en janvier 2012, un bilan sur le nombre de caméras. Il rappelait l'intention de Nicolas Sarkozy, en novembre 2009, de « tripler le nombre de caméras installées sur voies publiques d'ici 2011 ». Le dispositif de vidéosurveillance de la voie publique compte 37 481 caméras, explique le ministère de l'Intérieur (AEF Sécurité globale n°218245).