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« Une médaille olympique ne donne pas du travail derrière », explique Virginie Merckel, chargée de l'accès à l'emploi des sportifs de haut niveau à l'Insep. Quatre autres spécialistes de la formation professionnelle des sportifs font le même constat lors d'une table ronde organisée par Opcalia et le ministère des Sports jeudi 7 février 2013. Ils estiment que les sportifs et leurs clubs doivent être mieux informés des dispositifs de formation professionnelle existants et que ceux-ci peuvent être d'avantage adaptés aux contraintes d'entraînements et de compétition. Le CDD d'usage, largement utilisé dans le domaine du sport, est critiqué car il exclut les sportifs de la « période de professionnalisation », un dispositif réservé aux salariés en CDI. « L'hygiène comportementale » des sportifs habitués à la rigueur et au travail d'équipe est mise en avant par les spécialistes du sport pour défendre la valeur ajoutée d'un sportif après sa reconversion. Des initiatives qui poussent les sportifs et le monde de l'entreprise à se rapprocher sont ainsi montrées en exemple.
« Pour le ministère des Sports, de la Jeunesse et de l'Éducation populaire et de la Vie associative, l'ambition est que soient signés 15 000 contrats d'emplois d'avenir d'ici 2014, dont 10 000 dans le champ de la jeunesse et de l'éducation populaire et 5 000 dans le champ du sport, ce qui représente 10 % de l'enveloppe globale nationale des créations » d'emplois d'avenir. Tel est l'objectif fixé par une circulaire de la Direction des sports, de la DGEFP et de la Direction de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative datée du 11 janvier 2013. « Compte tenu des exigences du dispositif (mise en place d'un tuteur auprès de chaque jeune recruté, mise en oeuvre d'un parcours de formation), vous veillerez, pour les structures de moins de deux salariés, à ce que le tutorat soit effectivement organisé », précise notamment la circulaire aux préfets de région, préfets de départements et aux directeurs des établissements publics nationaux.
L'État, la région Bretagne et plusieurs acteurs du sport en Bretagne (1) se sont engagés, mercredi 19 décembre 2012, dans un plan d'actions sur trois ans (2013-2015) pour favoriser la formation et la qualité des emplois et permettre au secteur sportif breton de mieux se structurer et d'assurer son développement. Avec près d'un million de licenciés, répartis dans 9 000 clubs sportifs, la Bretagne est la région « la plus sportive » de France. Le secteur représente plus de 22 000 emplois. Le contrat d'objectifs emploi-formation signé le 19 décembre vise à approfondir la connaissance de la filière, à adapter l'offre de formation, à sécuriser les parcours professionnels, et à renforcer l'attractivité et la lisibilité du secteur et de ses métiers.
Le PLFSS pour 2012, présenté ce jeudi 22 septembre 2011, devant la commission des comptes de la sécurité sociale intégrera un article relatif aux droits à la retraite des sportifs de haut niveau annonce la ministre des Sports, Chantal Jouanno, en marge d'une réception en l'honneur des judokas médaillés cette année. Ce dispositif vise à « réparer une injustice » : les sportifs de haut niveau qui ne sont pas professionnels mettent plus de temps à achever leurs études et à s'insérer sur le marché du travail que le reste de la population (en raison des contraintes propres à leur pratique sportive) même s'ils participent « au rayonnement de la France », souligne le ministère. Ils cotisent « très tard et souvent même uniquement à la fin de leur carrière sportive ». Pour remédier à cette situation, le gouvernement va donc créer un dispositif permettant de valider auprès de l'assurance vieillesse les périodes pendant lesquelles ils figurent sur une liste des sportifs de haut niveau arrêtée par le ministre en charge des sports en novembre prochain. Cette mesure devrait ainsi bénéficier à 2 000 sportifs amateurs âgés de plus de 20 ans, inscrits sur cette liste et qui ne bénéficient pas de revenus suffisant pour cotiser au régime de base. Elle devrait coûter entre 6,1 et 9 millions d'euros selon le nombre total de sportifs concernés.