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« Nous préconisons, dans le cadre de l'aménagement des rythmes scolaires à l'école, un temps d'accueil éducatif, de 9 heures à 10 heures environ, qui laisse le temps à l'enfant-élève de revêtir son 'costume d'écolier' », déclare Jean-Pierre Bonnet, directeur diocésain adjoint de l'enseignement catholique de Loire-Atlantique, en charge du premier degré, lors d'une conférence de presse organisée lundi 18 février 2013 à Nantes. Ce temps éducatif du matin, facultatif, serait dédié à différentes activités : catéchèse, culture chrétienne, aide pédagogique complémentaire, activités éducatives en lien avec le projet d'école, ou avec des associations, la commune, un projet européen, etc. Ce temps pourrait aussi être utilisé par les enseignants pour les concertations, ou pour de la formation. « Ce temps d'accueil du matin sera pris en charge en partie par les enseignants, mais pas principalement », précise Jean-Pierre Bonnet. « Interviendront aussi des personnels municipaux et associatifs. Dans tous les cas, nous serons très vigilants sur ce temps, qui doit être un temps éducatif, et pas un temps de garderie. »
Le découpage des communes bénéficiant de la DSU (dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale) et de la DSR (dotation de solidarité rurale) cibles « ne correspond pas exactement aux besoins sur le terrain, il faudra l'affiner dans le débat parlementaire », indique le ministre de l'Éducation nationale Vincent Peillon, à l'occasion d'un déplacement à la Voulte-sur-Rhône (Ardèche), lundi 18 février 2013, pour rencontrer des maires du département sur le sujet de la réforme des rythmes scolaires en primaire. Interrogé par AEF sur les modalités de ce redécoupage, le ministre indique attendre « les propositions des députés » afin de « différencier les communes ». Il rappelle également que cette définition des communes « relève du ministère de l'Intérieur ».
« Les professionnels et les bénévoles de l'animation extrascolaire font trop souvent figure d'oubliés ou de victimes collatérales d'une réforme [des rythmes scolaires] qui se fait sans eux », indiquent samedi 9 février 2013 le SEP-Unsa, l'EPA-FSU (Éducation pluralisme et action solidaire) et le Journal de l'animation. Ces professionnels, qui se désignent comme « les invisibles des rythmes », demandent au gouvernement « de revenir sur l'évolution des taux d'encadrement des accueils périscolaires, de donner des garanties sur le maintien et l'amélioration de l'emploi des animateurs périscolaires et extrascolaires actuels et de donner un contenu plus ambitieux au PEDT et y intégrant tous les acteurs éducatifs ». Ils appellent à une manifestation le 12 février 2013, qui coïncide avec la journée de mobilisation contre la réforme des rythmes, à l'appel de plusieurs organisations syndicales (AEF n°196752).
« Cela inquiète [les maires] d'avoir la possibilité de décider de l'organisation [des activités péri-éducatives]. Certes, des questions se posent sur l'organisation horaire, ainsi que sur le coût induit. Pour autant, il ne faut pas oublier la finalité de la réforme, qui consiste à améliorer les conditions d'apprentissage des élèves », souligne Philippe-Pierre Cabourdin, recteur de l'académie de Reims, mercredi 6 février 2013. Pour la mise en place des activités péri-éducatives, le recteur insiste sur l'importance de « l'initiative locale ». « Une équipe, au niveau du rectorat et de chaque Dasen, peut répondre aux questions. Certains maires se demandent par exemple : comment recruter pour la tranche de 15 h 30 à 16 h 30 ? Or, ce n'est pas forcément sur cette plage [qu'il faut prévoir des activités]. Et, les Atsem qui viennent déjà le midi pourraient peut-être venir plus longtemps », suggère-t-il.
« Le projet de loi d'orientation et de programmation pour la refondation de l'École de la République ne rend pas obligatoire le projet éducatif territorial pour organiser des activités périscolaires », indique le guide pratique de 60 pages sur la réforme des rythmes à destination des élus publié ce mardi 5 février 2013 par le ministère de l'Éducation nationale. Selon l'article 46 du projet de loi d'orientation sur l'école, l'organisation d'activités périscolaires peut être formalisée dans le cadre d'un projet éducatif territorial (AEF n°197460 et AEF n°196768).
« Sur la base du calcul de la dotation qui sera attribuée à la commune au titre de l'année 2013-2014, un premier versement sera effectué pour la rentrée scolaire 2013. Un second versement, destiné à ajuster la dotation au regard du nombre d'élèves effectivement scolarisés dans les écoles de la commune au cours de l'année 2013-2014, sera réalisé au début de l'année civile 2014 », indique le guide pratique sur « la réforme des rythmes à l'école primaire » à destination des maires et présidents d'EPCI, publié sur le site du ministère de l'Éducation nationale, mardi 5 février 2013. « La procédure sera reconduite en 2014 pour les communes éligibles à la part majorée au titre de l'année scolaire 2014-2015 », poursuit le document. Les modalités de gestion de ce fonds de 250 millions d'euros seront précisées par décret, précise le document. « Elles viseront à simplifier au maximum les démarches à effectuer par les communes. » Mais son « caractère exceptionnel » est réaffirmé. Les associations de représentants d'élus demandent pourtant la pérennité de ce fonds (AEF n°199367).