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« L'Unapei a décidé de refonder son projet associatif pour être plus efficace. Nous avons des attentes nouvelles pour les personnes handicapées » souligne sa présidente, Christel Prado dans un environnement institutionnel qui a changé depuis la loi handicap du 11 février 2005 avec l'adoption de la loi HPST et la création des agences régionales de santé et désormais la préparation d'une nouvelle vague de décentralisation. De même « le pays vit une crise économique qui se transforme en crise sociale » souligne Christel Prado. C'est dans ce contexte qu'après avoir réalisé un diagnostic s'appuyant sur les avis des différents acteurs de la politique du handicap (les familles adhérentes, les professionnels et responsables associatifs mais également les partenaires institutionnels) à la fin de l'année dernière (1), l'Unapei met actuellement en débat de nouvelles orientations - la moitié des unions régionales ont tenus des assises à ce jour - avec l'ambition de formaliser ces grandes orientations au printemps 2013 en vue d'une adoption du Projet 2013-2018 lors de l'assemblée générale du 25 mai 2013 à Marseille.
Le Comité d'entente (1) demande, dans le cadre de l'acte III de la décentralisation, « l'ouverture de la concertation sur la politique du handicap avant toute prise de décision ». Dans un communiqué en date du vendredi 19 octobre 2012, il rappelle que lors des états généraux de la démocratie territoriale, le président de la République a annoncé que les départements se verraient confier "l'ensemble des politiques du handicap et de dépendance, hors champ de l'assurance maladie, transfert qui imposera de définir un financement suffisant et pérenne aux Conseils généraux ». Une prise de décision qui a suscité « interrogations et craintes » auprès du collectif. Celui-ci estime en effet qu'elle « aurait un impact important pour les personnes en situation de handicap, puisque la totalité de la politique de l'État est susceptible d'être concernée : allocation aux adultes handicapés, Esat, entreprises adaptées, protection juridique des majeurs. Cela concerne l'avenir de près de 2 000 000 de personnes en situation de handicap ». Le collectif qui rappelle que les actes I et II de la décentralisation « ont montré des mises en oeuvre, dans les départements, qui ont conduit à différentes sources d inégalités » demande à François Hollande « des précisions sur le périmètre de la politique du handicap susceptible d'être transféré » et d'engager une concertation avec les associations sur le sujet.
« Nous espérons que cet avis adopté à la suite de la première saisine parlementaire consécutive à la réforme constitutionnelle de 2008 nourrira le 3e plan autisme », déclare Christel Prado, auteure de l'avis sur « le coût économique et social de l'autisme » adopté à l'unanimité mardi 9 octobre 2012 en séance plénière au Cese. La présidente de l'Unapei, qui siège au sein de la section des affaires sociales et de la santé où elle représente le groupe des associations, se prononce pour une reconnaissance du rôle des familles et de leur contribution à la prise en charge de leurs proches autistes mais aussi pour une simplification de la vie des familles confrontées à ce handicap cognitif (et non psychique) reconnu comme tel par la loi du 11 février 2005. « Il faut remettre les acteurs dans une bonne synergie et les financements là où ils doivent aller en priorité. C'est du pur bon sens », assure Christel Prado dont l'avis est riche de 52 préconisations classées par chapitres (partage des connaissances et formation des acteurs, organisation et financement de la recherche, collecte des données, repérage et diagnostic, coordination des parcours, vie des familles et gouvernance).
« Sans aucune concertation avec les personnes concernées, le président de la République cède aux départements une grande partie de la politique du handicap : le sort de 20 000 salariés handicapés des entreprises adaptées, de 120 000 travailleurs d'Esat, de 700 000 majeurs protégés et de près de 1 000 000 bénéficiaires de l'allocation aux adultes handicapés paraît ainsi scellé », s'inquiète l'Unapei (1), lundi 8 octobre 2012, dans un communiqué de réaction au discours de François Hollande, prononcé lors des états généraux de la démocratie territoriale, vendredi 5 octobre 2012 (AEF n°205155). Dans ce discours, le président de la République prône notamment un transfert aux départements de l'ensemble des compétences sur le secteur handicap et personnes âgées, « en dehors du champ de l'assurance maladie ». Pour l'Unapei, ce souhait trahirait « une volonté de se désengager ». « L'État ne jouera plus aucun rôle dans l'égalité de traitement des personnes handicapées. Leur sort risque de dépendre de la bonne ou mauvaise santé financière des départements » , poursuit l'association.
54,8 % des représentants de l'Unapei siégeant dans les CDAPH indiquent que « le délai de traitement moyen d'une demande de PCH est supérieur au délai légal de 4 mois ». Pratiquement la moitié d'entre eux assurent que ce délai est également supérieur à 4 mois pour une première demande d'AAH (allocation aux adultes handicapées). C'est ce que révèlent les résultats d'une enquête de l'Unapei, menée au début de l'année 2011 auprès de ses membres. « Suite au constat général du fonctionnement disparate des CDAPH, l'Unapei a estimé nécessaire d'approcher le fonctionnement de cette instance, et plus généralement des MDPH » en menant cette enquête conçue sur la base d'un questionnaire (1). L'association a cherché à établir « un état des lieux du fonctionnement des maisons départementales au regard des membres associatifs directement impliqués dans leur organisation", à "pointer les progrès accomplis ou les insuffisances notamment en matière de traitement des dossiers et d'évaluation des besoins spécifiques des personnes handicapées mentales » et à "identifier d'éventuelles bonnes pratiques ».
« La prise de conscience paraît réelle sur l'insuffisance de la qualité actuelle de la scolarisation des enfants handicapés » et l'annonce de la création de 1 000 postes en entreprises adaptés par an pendant 3 ans « répond à l'appel lancé par l'Unapei et les principales organisations du secteur » estime l'union d'associations représentants des personnes handicapées mentales aux lendemains de la conférence nationale du handicap, mercredi 8 juin 2011, clôturée par le président de la République, Nicolas Sarkozy (AEF n°238961). Elle déplore toutefois qu' « aucune mesure concrète n'ait été annoncée sur les Esat » pourtant « confrontés - tout comme l'ensemble des établissements et services - à l'étranglement budgétaire ». L'Unapei s'inquiète également de « l'absence de mesures concernant les personnes handicapées vieillissantes actuellement dans l'impasse » et souhaite que « le plan dépendance apporte les réponses spécifiques aux besoins urgents et grandissants de cette population ». Au total l'union d'association estime que « 4 des 20 mesures urgentes que l'Unapei demandait ont été satisfaites par le chef de l'Etat ».
L'Unapei déplore, ce vendredi 7 janvier 2010, les propos tenus hier par la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, Roselyne Bachelot-Narquin, qui a rappelé, jeudi 6 janvier 2011, à l'occasion de la présentation des « grandes orientations » de son ministère, que le débat sur la dépendance ne traiterait pas de la situation du handicap. L'Unapei estime que cette position reflète « une profonde méconnaissance de la situation des personnes handicapées mentales vieillissantes ». L'association souligne qu'au cours du dernier demi-siècle, « l'espérance de vie des personnes handicapées a fortement progressé, mais nombre d'entre elles se retrouvent dans l'impasse en vieillissant : disparition de leur entourage familial, absence de structures adaptées pour les accueillir ou encore perte du droit à l'allocation aux adultes handicapées ».
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 20 mars 2023 :