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Pourquoi les salariés viennent-ils au travail ? Pourquoi s'absentent-ils ? S'agit-il d'un choix ? Si oui, quelles en sont les motivations ? Telles sont les questions auxquelles tente de répondre un ouvrage publié par l'Anact intitulé « Absentéisme et conditions de travail : l'énigme de la présence ». Dans ce livre, l'auteur, Thierry Rousseau, définit et décrit le phénomène de l'absentéisme, l'analyse, et donne des pistes pour essayer d'en comprendre les raisons et pour traiter la question.
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Un dispositif de sensibilisation à l'absentéisme donnant lieu à un entretien « retour d'absence », au cours duquel sont évoquées les perturbations de l'organisation de l'entreprise résultant de l'absence, et à l'établissement d'un document signé par le salarié, fait subir aux salariés absents pour cause de maladie une discrimination indirecte en raison de leur état de santé. C'est ce que juge la chambre sociale de la Cour de cassation dans un arrêt du 12 février 2013 qui confirme la condamnation de l'employeur à mettre fin à ce dispositif à leur égard.
Sur la période 2003-2011, au cours d'une semaine de référence moyenne, 3,6 % des salariés ont connu une absence au travail d'au moins une heure pour des raisons de santé ou pour la garde d'un enfant malade, selon les données de l'enquête Emploi de l'Insee citées par une étude de la Dares (ministère du Travail) publiée le 12 février 2013. Selon cette étude, intitulée : « Les absences au travail des salariés pour raisons de santé : un rôle important des conditions de travail », l'absentéisme a globalement peu varié au cours de la période étudiée : de 3,4-3,5 % en 2006-2008 à 3,7-3,8 % en 2003, 2009 et 2011, les points hauts annuels ou trimestriels étant largement expliqués par les pics d'épidémies de maladies saisonnières. L'absentéisme fluctue au cours des mois d'une même année, d'environ 3 % en été à 4 % en hiver, ceci largement en lien avec les épidémies grippales
Les entreprises françaises ont connu un taux d'absentéisme de 3,84 % en 2011, soit 14 jours d'absence en moyenne par an et par salarié. Un chiffre en recul par rapport 2010 (4 %, soit 14,5 jours) (AEF n°246695), et au plus bas depuis 2007. Globalement, l'absentéisme baisse dans le secteur privé. « Mais des records sont tout de même enregistrés dans les secteurs de la santé (6,61 % soit 24 jours) et des transports (5,13 % soit 18,7 jours). La situation est meilleure dans les grands groupes qui connaissent un absentéisme plus faible que dans les PME. Les cadres, quant à eux, obtiennent cette année encore, la palme de l'assiduité (1,53 %, soit 5,6 jours) ». Tels sont les principaux résultats du quatrième baromètre annuel de l'absentéisme réalisée par Alma Consulting Group, publié mardi 4 septembre 2012 (1).
« Proposer un cadre d'analyse de l'absentéisme au travail qui puisse servir de repères à l'action » : telle est l'ambition du guide : « L'absentéisme. Outils et méthodes pour agir », que publie l'Anact. Depuis quelques années, le réseau Anact, à la demande d'entreprises confrontées à un absentéisme croissant, s'est en effet attelé à la compréhension de ce phénomène et propose des méthodes pour le prévenir et le corriger. Ce guide représente un travail de capitalisation d'actions menées dans des entreprises de tous secteurs et de toutes tailles.
Comment réduire l'absentéisme dans son entreprise ? Grâce à des actions de communication interne et à la formation des managers, répond Valérie Bonnier, responsable RH de Volvo Compact Equipment (Belley, Ain), qui a mis en place en 2006 un plan auprès des 200 salariés de la production. Lors d'un débat organisé par Entreprise & Personnel à Lyon, suite à la publication récente par E & P de deux publications sur l'absentéisme, Valérie Bonnier a présenté les actions mises en oeuvre qui ont permis à l'entreprise de réduire le taux d'absentéisme de 8,5 % à 5,1 % en un an.
« Réduire l'absentéisme est tout un art. […] Cependant, l'enjeu aussi bien humain que financier en vaut la peine quand on sait ce que l'absentéisme représente en termes de coûts plus ou moins directs sur la masse salariale », affirme Denis Monneuse, dans un « E & P pratiques », intitulé « Réduire l'absentéisme : oui, mais comment ? », que vient de publier Entreprise & Personnel et qui fait suite à une étude déjà publiée sur l'absentéisme (L'AEF n°306386). Selon lui, « il existe un grand nombre d'actions possibles. La question est […] de déterminer quelles sont celles adaptées à son entreprise ».