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400 formateurs de Rhône-Alpes ont été sensibilisés, entre 2011 et 2012, dans le cadre de séminaires de formation, à l'amélioration énergétique des bâtiments, afin de l'intégrer dans le contenu de leurs enseignements. C'est le bilan dressé à l'occasion du Mondial des métiers, vendredi 9 février 2013, par l'ensemble des partenaires, à l'issue d'une initiative proposée en 2010 par les professionnels du bâtiment et financée par le conseil régional, la Direccte et l'Ademe (1). « L'objectif de ces séminaires était d'anticiper, sans attendre, les futurs référentiels métiers de la formation intitale intégrant la performance énergétique », explique François Maréchal, secrétaire général de la FFB Rhône-Alpes. « Grâce au dispositif Feebat (formation aux économies d'énergie dans le bâtiment), la profession a réalisé une véritable révolution culturelle en matière de process de chantier. Il ne restait plus qu'à répondre aux besoins des formations initiales » dont celles réalisés en apprentissage, ajoute-t-il. « 2 000 jeunes sont concernés chaque année en Rhône-Alpes », la région compte 115 000 salariés du bâtiment et 45 000 entreprises.
« Nous souhaitons que les économies d'énergie deviennent la première source d'énergie en 2020 », déclare à la presse, mardi 8 janvier 2013 au matin, Jacky Chorin, co-rapporteur du projet d'un avis du Cese (Conseil économique, social et environnemental) intitulé « Efficacité énergétique : un gisement d'économies ; un objectif prioritaire », qui doit être formellement adopté le 9 janvier. Représentant du syndicat Force ouvrière, il préconise ainsi de rendre contraignant l'objectif de 20 % d'économies d'énergie à l'horizon 2020 du paquet européen énergie-climat. L'avis se penche particulièrement sur le bâtiment résidentiel et tertiaire, car le secteur représente 44 % de la consommation énergétique finale.
Le décret n°2012-1530 du 28 décembre 2012, relatif aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des constructions de bâtiments neufs faisant l'objet d'une demande de permis de construire ou d'une déclaration préalable à compter du 1er janvier 2013, est publié au Journal officiel du dimanche 30 décembre 2012 (AEF Habitat et Urbanisme n°198988). Le texte généralise ainsi la RT 2012 à l'ensemble des ouvrages, selon les dispositions des articles R. 111-20 à R. 111-20-5 du CCH, pris en application de l'article L. 111-9. En effet, « l'application [de la RT] ainsi que les modalités attestant de sa prise en compte et de la réalisation des études de faisabilité (relative aux approvisionnements en énergie) ont d'ores et déjà été définies, par décret, pour [certains] bâtiments d'habitation, les bureaux, les bâtiments d'enseignement primaire et secondaire et les établissements d'accueil de la petite enfance », rappelle le texte qui, lui, « codifie cette liste ».
« Arriver à un rythme de croisière de réhabilitation des bâtiments permettant le démarrage de 15 à 20 nouveaux projets par an. » C'est l'objectif de la SPL (société publique locale) d'efficacité énergétique, lancée jeudi 6 décembre 2012 par le conseil régional Rhône-Alpes. « En [y] ayant recours, les collectivités, avec le soutien de la région, pourront réaliser davantage de projets de rénovation thermique performante, en faisant appel à un outil financier nouveau : le tiers financement », précise Benoît Leclair, vice-président (EELV) délégué à l'énergie et au climat, dans un communiqué. « La SPL s'endettera en lieu et place des collectivités actionnaires. » La société associe la région, neuf collectivités rhônalpines (Bourg-en-Bresse, Chambéry, Cran Gevrier, Grigny, Montmélian, Meyzieu, Romans-sur-Isère, Saint-Fons, Saint-Priest) et le syndicat intercommunal d'énergie de la Loire.
« Il nous faut poursuivre le dialogue avec l'enseignement supérieur pour mieux connaître nos contraintes respectives et mieux travailler ensemble. Nous devons réussir ensemble la formation des jeunes qui ont choisi nos filières », déclare Didier Ridoret, président de la FFB (Fédération française du bâtiment), en conclusion du premier séminaire « enseignement supérieur » organisé par la Fédération à Paris, mercredi 28 mars 2012. Confronté à des contraintes techniques et environnementales « de plus en plus fortes », ce secteur (1) a des besoins de formation « considérables » en matière d'encadrement, dont le taux a « déjà beaucoup augmenté ». « Nous avons aussi besoin de commerciaux, de gestionnaires et de juristes. » Et d'ajouter : « La diversité des offres de formation est une opportunité, à nous de la rendre plus lisible ».