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« Le docteur ou l'ingénieur-docteur joue un rôle déterminant d'interface et de facilitateur de diffusion des connaissances entre les universités et les entreprises, et de passeur de la recherche fondamentale au développement applicatif », écrit le Medef dans ses « propositions » aux assises de l'entrepreneuriat, diffusées lors du point presse mensuel de sa présidente Laurence Parisot, mardi 19 février 2013. Les assises de l'entrepreneuriat ont reçu plus de 600 contributions entre leur lancement, le 14 janvier, et la clôture des contributions, le 15 février (AEF n°198082). Le Medef suggère donc de « faire du docteur l'interface privilégiée entre l'université et les entreprises ». Pour cela, il estime que « les entreprises doivent accentuer leurs échanges avec l'enseignement supérieur pour promouvoir et enrichir le diplôme de docteur ». Ces échanges doivent profiter aux docteurs « afin de développer leur valorisation et leur insertion professionnelle ».
Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif et Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des PME, de l'Innovation et de l'Économie numérique ouvrent les assises de l'entrepreneuriat, lundi 14 janvier 2013 (1), dont l'organisation était prévue par le pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi, présenté le 6 novembre 2012 (AEF n°202938). « Les assises de l'entrepreneuriat ont pour objectif de favoriser l'esprit d'entreprendre en France afin de doubler le nombre de création d'entreprises de croissance sur le territoire d'ici à cinq ans », précise le ministère du Redressement productif. « Neuf groupes de travail sont chargés de réfléchir, chacun sur une thématique propre, à des propositions de mesures qui permettront d'atteindre l'objectif qui leur est fixé. Ces propositions mèneront à la mise en place d'un programme d'action national, qui sera présenté lors de la clôture des assises de l'entrepreneuriat, en avril prochain », est-il précisé. Dix-huit ministères sont engagés dans cette démarche.
« Les acteurs de terrain et particulièrement les PME ont du mal à se repérer dans le nouveau paysage du SFRI (système français de recherche et d'innovation) et dans les méandres du pilotage des projets issus notamment des investissements d'avenir. » C'est l'une des idées exprimées par le Medef, dans sa contribution aux assises de l'enseignement supérieur et de la recherche, diffusée vendredi 9 novembre 2012, qui contient aussi des propositions sur la réussite des étudiants (AEF n°202072). « Rendre plus visible à l'international le SFRI grâce aux investissements d'avenir est louable, à la condition que la carte universitaire soit aussi plus lisible, sinon les structures vont continuer à se multiplier dans un paysage déjà confus (pôles de compétitivité, PRES, campus d'excellence, idex, IRT etc.) », détaille le syndicat. Le Medef recommande ainsi d' « améliorer la lisibilité d'ensemble du SFRI ».
« Le titre de docteur est le référent mondial, que ce soit aux États-Unis, en Chine ou en Inde. Auparavant, obtenir un doctorat était un plus, désormais, c'est un devoir. » C'est ce que déclare Jean-Luc Beylat, président d'Alcatel-Lucent Bell Labs France et du pôle de compétitivité Systematic Paris-Region, mardi 22 mai 2012. Il s'exprime lors d'une table ronde intitulée « Et maintenant ? Quand les entreprises s'engagent aux côtés des docteurs », tenue dans le cadre de la conférence-débat « les docteurs, l'atout gagnant des entreprises » organisée par le Medef, la CPU et l'ABG-Intelli'agence, au siège du Medef à Paris. « Il est fondamental que la France produise plus de docteurs, c'est un élément clé de la compétitivité de notre pays. C'est pourquoi les grandes écoles doivent pousser dans ce sens », poursuit Jean-Luc Beylat qui ajoute que « l'investissement initial placé sur un docteur se récupère largement après ».
« Mettre en place un 'pacte innovation' où toutes les entreprises affirmeront leur ambition de contribuer à faire travailler mieux ensemble les différents acteurs, de développer leur effort de R&D en France, leur collaboration avec l'université et l'enseignement supérieur et la mise en oeuvre de binômes grandes entreprises-PME. » Telle est l'une des propositions du Medef dans son ouvrage numérique de propositions pour la présidentielle « Besoin d'aire », présenté par sa présidente Laurence Parisot, mardi 14 février 2012 à Paris. « Comment rendre encore plus fertile cet écosystème d'innovation ? », s'interroge le Medef qui considère qu'il faut « accroître les liens entre recherche privée et recherche publique ; encourager la création de centres de R&D sur [le] territoire ; favoriser l'emploi scientifique ; donner autant d'importance à l'immatériel qu'au matériel ; se coordonner avec le projet Horizon 2020 de la Commission européenne ».
Hughes-Arnaud Mayer est nommé président de la commission « innovation », en charge « des relations avec l'enseignement supérieur et du développement des nouveaux business », annonce le Medef le 1er septembre 2010. Cette commission « encourage et soutient la recherche et les nouvelles technologies au sein des entreprises » et « assure la cohésion des actions des 147 Medef territoriaux ». Charles Beigbeder, qui dirigeait cette commission, devient président de la commission « entrepreneuriat », en charge « de la promotion de l'esprit d'entreprise et de la culture entrepreneuriale ».