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« À l'approche du séminaire gouvernemental du 28 février, le Collectif du numérique souhaite rappeler les enjeux de la politique en faveur du développement du numérique et de ses usages, parce qu'il est le levier de la modernisation de l'économie, qu'il permet l'émergence d'entreprises de taille internationale, qu'il crée des emplois qualifiés, qu'il participe à la modernisation de l'État et à l'amélioration de la vie de nos concitoyens », interpelle le 20 février 2013 ce collectif, qui regroupe 21 structures professionnelles du secteur depuis mars 2012 (1). Il demande ainsi au gouvernement de « faire véritablement du numérique le centre de sa stratégie industrielle et de redressement productif et de marquer une volonté de faire de la France l'un des leaders mondiaux dans ce domaine ».
Le Munci, association professionnelle des informaticiens, déplore une hausse de 15,8 % du chômage dans le secteur en 2012 dans un communiqué publié mardi 5 février 2013. Cette augmentation du nombre de demandeurs d'emploi dans les métiers de l'informatique est supérieure à la hausse du chômage de 10 % constatée, tous secteurs confondus, l'année dernière. Cette tendance pourrait se poursuivre en 2013 puisque le Munci anticipe « une hausse modérée, voire une stagnation du chômage » pour l'année à venir. La hausse du chômage des informaticiens est à relativiser car moins de 5 000 nouveaux demandeurs d'emploi sont recensés sur l'année écoulée. Parmi les 549 000 actifs du secteur, 5,5 % étaient au chômage au cours du troisième trimestre 2012, ce qui est largement inférieur au taux moyen au sens du BIT (9,9 %).
Le gouvernement lance « immédiatement » « trois grands chantiers » pour améliorer « l'efficacité de nos politiques publiques » : il s'agit de « simplifier l'action administrative », d'accélérer la « transition numérique » et d'évaluer toutes les politiques publiques sur le quinquennat. C'est ce que déclare le Premier ministre à l'issue du premier Cimap (Comité interministériel pour la modernisation de l'action publique) mardi 18 décembre 2012. « Des services publics plus efficaces, des services publics nouveaux lorsqu'il le faut, mais aussi des services publics qui ne pèsent pas trop lourdement sur les contribuables, voilà ce que nous allons construire ensemble », promet Jean-Marc Ayrault, annonçant vouloir « porter un regard clairvoyant sur l'usure, la sédimentation et l'inadaptation de certaines politiques publiques ».
Le secteur du numérique affiche une croissance de 0,7 % en 2012, avec une prévision de croissance nulle en 2013, mais dans « un environnement économique assez grave ces chiffres confirment que le numérique est un outil résiliant, et que le secteur résiste » à la crise, estime Guy Mamou-Mani, président du Syntec numérique (1), interrogé par AEF le 10 décembre 2012. Selon les chiffres du syndicat professionnel, en 2012 l'activité conseil et services informatiques affiche une croissance à zéro tandis que celle du logiciel et du conseil en technologies croissent de 1,6 % et 2 %. La tendance pour 2013 est respectivement pour ces activités de -0,9 %, +1,3 % et +1 %. Le secteur du numérique connaît toujours « un paradoxe » avec 36 000 chômeurs et 35 000 offres d'emplois non pourvues.