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« Interpol souhaite aider les polices des pays membres à avoir les capacités nécessaires pour lutter contre la criminalité du XXIe siècle », explique Noburo Nakatani, directeur exécutif de l'IGCI (Interpol global complex for innovation, complexe mondial Interpol pour l'innovation). Il s'exprimait dans le cadre du congrès européen de police, qui se tient à Berlin, les mardi 19 et mercredi 20 février 2013. Le complexe mondial pour l'innovation doit ouvrir en 2014 à Singapour. « Le centre de Singapour a pour objectif de soutenir les forces de sécurité nationales, les agences qui vont travailler ensemble pour lutter contre la cybercriminalité », ajoute-t-il. Le complexe « construira des réseaux entre les enquêteurs spécialisés en cybercriminalité et les autres parties prenantes, du secteur public et du secteur privé et ce dans le monde entier. Ils pourront ainsi accroître leur coopération ainsi que leur capacité à lutter contre ce type de criminalité », précise Noburo Nakatani. « Nous devons exploiter les informations, les savoirs, les expertises afin de fournir assistance et soutien aux unités de lutte contre la cybercriminalité. » Le complexe travaillera aussi pour « harmoniser les réponses » à la cybercriminalité présentes dans le monde entier.
« J'adhère pleinement au rôle fondamental qu'Interpol doit jouer en matière de coopération policière mondiale. En édifiant le 'complexe mondial pour l'innovation' à Singapour (AEF Sécurité globale n°205742) et en menant d'autres initiatives récentes, Interpol s'est placée à l'avant-garde de l'innovation, position que je continuerai à soutenir sans réserve », annonce Mireille Ballestrazzi à l'occasion de son élection à la présidence d'Interpol, jeudi 8 novembre 2012 à Rome (AEF Sécurité globale n°202724). « Cette direction ouvrira à n'en pas douter des perspectives radicalement nouvelles pour l'organisation et ses pays membres du monde entier », ajoute-t-elle. L'élection de Mireille Ballestrazzi pour un mandat de quatre ans s'est déroulée dans le cadre de la 81ème session de l'assemblée générale de l'organisation internationale (AEF Sécurité globale n°203041).
« Nous nous attachons à définir, en matière de police, des stratégies et des principes nouveaux tenant compte de l'évolution, de l'augmentation et de l'aggravation de la violence criminelle au cours des dernières décennies, afin de permettre aux services chargés de l'application de la loi d'être plus efficaces dans la prévention, la répression et la mise en échec des nouvelles formes de violence contemporaines. » C'est ce qu'affirment, selon Interpol, « près de cent ministres de la Justice, des Affaires intérieures et de la Sécurité », dans une déclaration, adoptée à Rome, lundi 5 novembre 2012. Les ministres étaient réunis à l'occasion de la 81ème session de l'assemblée générale d'Interpol, pour une rencontre intitulée « La police face aux défis de la violence criminelle contemporaine » (AEF Sécurité globale n°203041). Manuel Valls y participait. Pour les pays signataires, il est nécessaire de penser une « planification nouvelle et inventive à l'échelle nationale » mais aussi d'adopter « des approches régionales et internationales. »
« De nombreuses mesures de base ne sont pas prises, ce qui pourrait conduire à un autre 11 septembre, un autre 7 juillet [2005, attentats du métro de Londres], un autre 11 mars à Madrid », explique Ronald Noble, secrétaire général d'Interpol, dans une interview publiée par le journal britannique « The Independent », vendredi 30 décembre 2011. Il s'inquiète de « l'échec » de « presque tous les pays membres de l'Union européenne », qui ne contrôlent pas suffisamment les documents de voyage : ils ne confrontent pas systématiquement les passeports des passagers aériens avec la base de données d'Interpol, qui répertorie 15 millions de passeports suspects, estime-t-il.