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« Avec la technique de la fracturation hydraulique, de nouveaux gisements de gaz pourront être exploités en Allemagne également, mais contrairement aux États-Unis, qui ont beaucoup d'espace, nous vivons dans un pays très densément peuplé. C'est pourquoi nous devons examiner attentivement le fait d'avoir recours à cette technique ici. » C'est ce qu'indique la chancelière allemande Angela Merkel (Union chrétienne-démocrate), dans une interview accordée le 20 février 2013 au quotidien régional allemand « Der Straubinger Tagblatt ». Il s'agit de la première prise de position officielle de la chancelière depuis l'annonce commune, du ministre de l'Environnement, Peter Altmaier (Union chrétienne-démocrate) et du ministre de l'Économie, Philipp Rösler (Parti libéral) d'interdire la technique de la fracturation hydraulique dans les réserves d'eau potable et d'imposer des contrôles environnementaux. Le projet de loi pourrait être déposé avant les élections législatives de septembre 2013.
« La première leçon à tirer de l'expérience allemande est qu'il faut un cadre stable, qui peut subsister sur une dizaine d'années, pour développer les énergies renouvelables. » C'est ce qu'indique le ministre allemand (Union chrétienne démocrate) de l'Environnement, de la Protection de la nature et de la Sécurité nucléaire, en charge des énergies renouvelables, Peter Altmaier, lors de son audition par le conseil national du débat sur la transition énergétique, jeudi 7 février 2013. Le ministre allemand a également participé, au cours de la journée, au colloque annuel du Syndicat des énergies renouvelables (AEF n°196203), puis annoncé la création d'un office franco-allemand des énergies renouvelables (AEF n°196287).
Le think tank Thomas More, basé à Paris et à Bruxelles, qui se définit comme « libéral, conservateur et résolument européen », dresse un état des lieux de la législation sur les gaz de schiste de quatorze pays européens, dans une note d'analyse publiée en décembre 2012. Elle concerne l'Allemagne, la Bulgarie, le Danemark, l'Espagne, la France, la Hongrie, l'Italie, la Lituanie, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, la Roumanie, le Royaume-Uni et la Suède. Le think tank indique d'emblée sa position, en faveur de l'exploration des ressources du sous-sol : « Pourquoi, dans un certain nombre de pays européens, dont la France, nous interdisons-nous de connaître nos réserves ? Peut-il y avoir un vrai débat si l'état de nos ressources est inconnu ? Le débat y gagnerait en objectivité : soit les réserves sont importantes et techniquement récupérables et cela plaide en faveur de l'exploitation, sous la réserve en outre des précautions environnementales requises, soit elles sont mineures et peu accessibles et les opposants à l'exploitation disposeront d'un argument puissant… »
Le Parlement européen a adopté, mercredi 21 novembre 2012, en séance plénière, deux résolutions distinctes, non contraignantes, portant sur l'exploration et l'exploitation des gaz de schiste, ainsi que sur la fracturation hydraulique. Ces deux résolutions avaient été respectivement adoptées par la commission Environnement et la commission Itre (Industrie, énergie et recherche) en septembre dernier (AEF n°206414).
« Aujourd'hui, la fracturation hydraulique serait une atteinte à l'environnement, je la refuse et je la refuserai tant que je serai là. Durant mon quinquennat, tant qu'il n'y aura pas de nouvelle technique, il n'y aura pas d'exploitation des gaz de schiste. J'ai fixé le cap et je m'y tiens. La recherche [sur d'autres techniques] n'est pas interdite par la loi, elle existe, je ne peux pas l'interdire. Je laisse les entreprises et les chercheurs travailler et je prendrai mes responsabilités le moment venu », déclare François Hollande, interrogé sur les gaz de schiste, lors de sa première conférence de presse, mardi 13 novembre 2012.
28 associations bénéficieront de financements du gouvernement pour mener à bien des actions en faveur de l’égalité économique entre les femmes et les hommes. Elles ont remporté l’appel à projets lancé en mars 2022, doté d’une enveloppe totale d’un million d’euros. Les projets financés visent en particulier à "permettre à un plus grand nombre de femmes d’accéder à une autonomie économique", à "permettre aux femmes, notamment celles les plus éloignées de l’emploi, de s’insérer professionnellement" et à "promouvoir la mixité dans des secteurs identifiés comme non mixtes".