En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
La Fnath (Fédération nationale des accidentés du travail et des handicapés) alerte les pouvoirs publics au sujet de la suspension de la participation des médecins inspecteurs du travail aux CRRMP (Comités régionaux de reconnaissance des maladies professionnelles) depuis le 1er octobre 2012. Les médecins inspecteurs du travail réclament une « égalité de traitement » avec les médecins de la caisse et les professeurs des universités qui siègent avec eux au sein des CRRMP. Les décisions rendues par les CRRMP sont donc « illégales » depuis quatre mois, peuvent et pourront être contestées par la suite. La Fnath dénonce une « situation instable d'illégalité » qui est « défavorable » à ses adhérents, des salariés qui ont recours à un CRRMP lorsque leur maladie professionnelle ne figure par dans les tableaux de la sécurité sociale ou lorsqu'ils ne remplissent pas l'une des conditions d'un de ces tableaux. Seuls représentants du monde du travail au sein des CRRMP, les médecins inspecteurs du travail demandent une meilleure « prise en compte de la parole portée ». Une position que soutient le Fnath pour qui ils portent une « vision intéressante du monde du travail et des conditions de travail ».
Le candidat socialiste à la présidentielle François Hollande a signé la « charte d'engagement » de la Fnath « pour l'adoption d'une loi juste » sur l'indemnisation des victimes du travail, annonce la fédération, mardi 6 mars 2012. Pour François Hollande, « il faut que la loi tire les conséquences de la décision du Conseil constitutionnel » du 18 juin 2010 qui pose le principe de la réparation intégrale des victimes du travail en cas de faute inexcusable (AEF n°266093). « Une solution consisterait par exemple à ce qu'en cas de faute inexcusable, la sécurité sociale avance à la victime l'intégralité de la réparation de son préjudice et que ce soit elle qui se charge ensuite de récupérer les sommes auprès de l'employeur », argumente François Hollande. Cette revendication d'une amélioration de l'indemnisation des victimes du travail est l'un des trois thèmes sur lesquels la Fnath a interpellé par courrier l'ensemble des candidats à l'élection présidentielle. Ils ont également été invités par la Fnath à s'exprimer sur l'accès aux soins d'une part, et d'autre part sur l'application de la loi handicap et la revalorisation de l'AAH et des pensions d'invalidité.