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L'école Polytechnique proposera des Moocs (massive online open courses, « cours en ligne ouverts et massifs ») (1) sur la plateforme américaine Coursera à partir de la rentrée 2013, annonce-t-elle le 22 février 2013. La société à but lucratif Coursera vient en effet d'annoncer qu'elle compte 29 nouveaux établissements membres (2), dont pour la première fois un établissement français. Coursera compte désormais 63 partenaires de l'enseignement supérieur, qui proposent des Moocs à quelque 2,7 millions d'étudiants dans le monde. Selon l'école Polytechnique, « il s'agit là d'un premier pas dans le cadre d'un projet collectif ambitieux de l'idex Paris-Saclay portant sur l'e-learning » (AEF n°250716).
« Le Premier ministre [britannique, David Cameron] a emmené avec lui l'une des plus importantes délégations de représentants universitaires dans le cadre de sa mission commerciale en Inde, ce qui montre l'importance de l'éducation dans la relation entre le Royaume-Uni et l'Inde. » C'est ce qu'écrit l'observatoire britannique de l'internationalisation, « UK Higher Education International Unit » (1), dans un communiqué mardi 19 février 2013. Cette visite officielle a notamment pour objectifs, selon Universities UK, « d'identifier de nouvelles opportunités pour permettre aux institutions gouvernementales britanniques et indiennes de travailler ensemble pour mettre en place de nouvelles approches éducatives ». La semaine précédente, une délégation française accompagnant le président de la République François Hollande s'est également rendue en Inde où seize accords visant à renforcer les partenariats entre la France et l'Inde dans le domaine de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, ont été signés (AEF n°195639).
L'École Centrale de Lille ouvrira le 18 mars 2013 un « Mooc » (massive online open course, cours en ligne ouvert et massif) consacré à l'apprentissage de la gestion de projets. « Cette formation gratuite débouchera sur un certificat de réussite, ce qui est une première en France », indique à AEF jeudi 7 février 2013 Rémi Bachelet, maître de conférences et responsable du projet. « Lancé dans un cadre non institutionnel, le Mooc ITyPA, auquel j'ai participé, était plus informel et n'avait pas un objectif de certification », remarque Rémi Bachelet. Près de 900 étudiants sont déjà inscrits pour suivre, durant quatre semaines, ses cours en vidéo. L'objectif de Centrale Lille est de rassembler au moins un millier de personnes autour des vidéos et des forums de ce nouveau Mooc.
Le modèle économique des Moocs (massive online open courses, « cours en ligne ouverts et massifs ») (1), « n'est pas encore trouvé, il naîtra à partir d'une approche de cours payants permettant un amortissement de l'investissement réalisé », estime pour AEF le 1er février 2013 Yves Epelboin, directeur du service général des Tice à l'UPMC. De retour du congrès Educause de Denver, qui s'est déroulé en novembre dernier, il note que les conférenciers évaluent à 10 % le nombre d'étudiants qui suivent les Moocs « jusqu'au bout ». L'initiative EdX, pionnière en matière de Moocs et qui regroupe Harvard, Berkeley et l'université du Texas (AEF n°215728), « propose déjà des cours payants ». De plus, « des universités les introduisent en première année dans leur curriculum car cela diminue les coûts des études, leur permettant ainsi d'attirer leurs 'clients' tout en compressant les frais de personnels » (AEF n°197250).
L'université de Californie cherche à augmenter le nombre de ses cours en ligne, en particulier pour les étudiants de niveau licence (« undergraduate »), et travaille pour cela à une stratégie sur 5 ans avec d'abord un investissement de 24 millions de dollars (18 millions d'euros) sur trois ans, indique l'établissement américain le 17 janvier 2013. L'annonce a été faite par son président, Mark G. Yudof, qui souhaite consolider le catalogue de formations en ligne, qui devrait concerner 11 % des étudiants de licence d'ici cinq ans. « Ce n'est pas le moment d'être timide, les finances ne sont tout simplement plus là pour soutenir l'enseignement tel que nous l'avons fait ; le défi est d'être fort et de se développer avec les nouvelles réalités fiscales et pédagogiques », souligne Mark G. Yudof.
Grenoble école de management travaille actuellement à l'élaboration de sa vision de « l'école du futur » où le numérique doit prendre une place importante pour transformer en particulier les modalités pédagogiques et la vie étudiante, indique à AEF Jean-François Fiorina, directeur adjoint de l'école, le 8 janvier 2013. Il dit avoir « carte blanche pour réfléchir à tout nouveau système », qu'il s'agisse d'une « évolution » ou d'une « révolution », en expérimentant des approches comme les Moocs (massive open online courses (1)), le « mobile learning », les solutions interactives, les imprimantes 3D, les dispositifs de visioconférence, etc. Le « scénario » de cette « école du futur » doit être décidé en juin, puis des projets seront mis en place avec « une première série sur le 'crowdsourcing' » ou approches collaboratives, suivis de projets propres à « chaque composante et entité de l'école ». Les actions démarreront concrètement en janvier 2014.