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Les commissions développement durable de l'Assemblée nationale et du Sénat ont voté en faveur de la nomination de Bruno Léchevin à la présidence de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), mardi 26 février 2013 au soir, après l'avoir auditionné, à 14h pour les sénateurs, et à 17h pour les députés. Dix sénateurs se sont prononcés en faveur du candidat, six ont voté blanc, zéro contre. Les députés ont été onze a voté pour, six à s'abstenir, zéro à voter contre. La candidature de l'ancien délégué général du Médiateur de l'énergie avait été proposée par le Premier ministre le 2 février (AEF Habitat et Urbanisme n°196559) puis acceptée par le conseil d'administration le 13 février.
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« Le gouvernement proposera au président de la République de nommer Bruno Léchevin en tant que futur président-directeur général de l'Ademe, dans le respect de la procédure prévue à l'article 13 de la Constitution, et notamment sous réserve de l'avis des commissions du Parlement compétentes », indique Matignon, samedi 2 février 2013. Pour mémoire, le mandat de François Loos comme président a pris fin le 31 janvier 2013 (AEF Habitat et Urbanisme n°197863), tandis que le directeur général délégué Xavier Lefort est parti en décembre 2012.
François Loos ne demande pas le renouvellement de son mandat à la tête de l'Ademe, indique-t-il à AEF (1), mercredi 16 janvier 2013, en marge de la signature d'une charte « Objectif CO2 » avec le président de la CGI (Confédération française du commerce interentreprises). Il confirme ainsi une information publiée la veille par « La correspondance économique ». L'inspecteur général des mines en a informé par lettre le président de la République François Hollande. « Politiquement, je veux avoir plus de liberté », explique celui qui a démissionné de son mandat de député UMP du Bas-Rhin pour rejoindre l'Ademe en décembre 2011, mais qui reste vice-président du conseil régional d'Alsace. Membre de l'UDI, il dit vouloir à nouveau s'engager plus activement dans la politique en vue des élections municipales de 2014.
Le gain en matière de réduction de la consommation d'énergie et des émissions de gaz à effet de serre sera obtenu essentiellement sur le résidentiel jusqu'en 2030, puis sur les transports de 2030 à 2050, estime l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), lors d'une rencontre avec quelques journalistes, mardi 6 novembre 2012. Elle présente les résultats de travaux de prospective qu'elle mène depuis avril et qui consistent à établir un scénario de consommation énergétique 2030 fondé sur des hypothèses « volontaristes », et un scénario 2050 « normatif » qui permette d'atteindre le facteur quatre (division par quatre des émissions de gaz à effet de serre). Ces scénarios pourront être mis à profit lors du débat national sur la transition énergétique que doit lancer la ministre de l'Énergie Delphine Batho vers le 20 novembre. « Nous nous sommes intéressés à la consommation, parce que c'est sur ce sujet que nous sommes pertinents. Le débat sur l'énergie ne doit pas se résumer à la part que devra avoir le nucléaire à l'avenir », déclare le président de l'agence, François Loos.
« Il y a un fléchissement des collectivités » en matière de PCET (plans climat-énergie territoriaux), « il faut relancer la dynamique », affirme à AEF (1) Éric Prud'homme, chef du service animation territoriale de l'Ademe, lundi 8 octobre 2012. L'agence organisait à Nantes, les 9 et 10 octobre, la deuxième édition de son colloque national sur les PCET. L'Ademe recense 458 territoires lancés dans cette démarche, ce qui correspond à « deux tiers des collectivités ayant obligation d'en réaliser un » d'ici fin 2012, comme le prévoit un décret d'application de la loi Grenelle II. Le texte impose la réalisation d'un tel plan, destiné à réduire les émissions de gaz à effet de serre, aux collectivités de plus de 50 000 habitants. « Tout le travail réalisé doit servir à mettre en musique la feuille de route gouvernementale pour la transition écologique » issue de la conférence environnementale des 14 et 15 septembre derniers (AEF Habitat et Urbanisme n°206281).
L'Ademe observe une réduction de 32 % des émissions totales du parc de logements entre 1973 et 2009, « alors que celui-ci a augmenté de plus de moitié. Ce progrès a pu être obtenu grâce à l'amélioration de l'efficacité énergétique (meilleure isolation thermique, meilleur rendement des chaudières…) et à la substitution progressive des sources énergétiques les plus polluantes (charbon et fioul) par des énergies plus propres telles que le gaz ». C'est un des enseignements des « Chiffres clés du bâtiment 2011 », publication de l'agence, publiée mercredi 11 juillet 2012, constituée de données issues, pour beaucoup, d'études réalisées à son initiative (1). En 2010, la consommation finale du résidentiel-tertiaire poursuit sa baisse (- 1,2 %) à 68,1 Mtep (mégatonne d'équivalent pétrole). « Elle revient ainsi à son niveau de 2003. »
« Le Bepos [bâtiment à énergie positive] est possible en 2020 », assure Daniela Sanna, ingénieur du service Bâtiment de l'Ademe à AEF Habitat et Urbanisme, vendredi 29 juin 2012. Une étude de l'agence à paraître « fin septembre/début octobre 2012 », notamment dans le magazine « Ademe & Vous », et « réalisée en 2010/2011 » a permis d'analyser les usages, consommations, situations géographiques, systèmes constructifs et types d'habitat des premiers Bepos, ouvrages qui produisent plus d'énergie qu'ils n'en consomment. « Environ 150 bâtiments sont en projet dans l'Hexagone », rappelle Daniela Sanna. L'étude de l'Ademe s'est plus particulièrement concentrée sur les 26 opérations Bepos déjà livrées et toutes BBC (bâtiment basse consommation) avant le calcul de la production de photovoltaïque. Et certains résultats sont « surprenants », constate l'ingénieur.