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Dans l'académie de Lyon, au lieu d'une inscription unique des étudiants en master MEEF au sein de la future Espé, le comité académique a fait le choix d'une inscription des étudiants dans les quatre universités du site, indique à AEF Daniel Simon, porteur du projet d'Espé de Lyon. Selon une proposition du MESR présentée à cette académie « pilote », ces étudiants seront « extraits du calcul [des dotations] de chaque université et feront l'objet d'un calcul unique, propre à l'Espé », explique-t-il. Le montant global devant financer les coûts des masters MEEF serait ensuite redistribué à chaque établissement, au prorata du nombre d'étudiants qui suivent ces formations. « Il ne s'agira pas d'un montant fléché, cela sera intégré au budget global de l'université », précise Daniel Simon. « L'objectif est d'avoir un traitement unique pour ces étudiants malgré leur inscription dans différentes universités. Sinon [avec le modèle d'allocation des moyens Sympa], les paramètres de calcul des dotations sont différents d'un établissement à l'autre. »
L'Espé (École supérieure du professorat et de l'éducation), commune aux cinq universités (1) du Languedoc-Roussillon, sera rattachée au PRES Sud de France, indique à AEF Christophe Iung, porteur du projet pour la région, mardi 19 février 2013. « Dans l'académie, nous étions un peu mieux structurés qu'ailleurs car l'IUFM avait conservé son identité et parce que les universités de Montpellier et de Nîmes travaillaient avec lui sous convention », explique-t-il. Le groupe de pilotage (2) se réunit vendredi 22 février 2013 et devrait examiner une version « presque aboutie » du pré-projet qui sera déposé au MESR.
« Dans au moins six académies (Strasbourg, Rouen, Grenoble, Lille, Poitiers, Versailles), des fermetures de sites [des IUFM] ont été effectuées, et d'autres fermetures sont à l'étude ou envisagées dans au moins cinq académies, parfois les mêmes » (Besançon, Limoges, Rouen, Grenoble, Lille). C'est ce qu'indique le rapport « Évolution et état des lieux des moyens mis en oeuvre pour la formation des enseignants » de l'Igen et l'IGAENR dont AEF s'est procuré une copie datée de janvier 2013. La mission d'inspection générale « a focalisé son champ d'investigation sur les moyens consacrés à la formation initiale » qui englobent « les moyens que les IUFM consacrent aux étudiants de master » (AEF n°460330 733), mais aussi ceux « mobilisés par les académies pour assurer la formation des professeurs stagiaires ». Le rapport aborde aussi la question « de la constitution d'un potentiel de formateurs de terrain qualifié » (AEF n°460330 749).
« La création d'emplois [dans les Espé] n'apparaît pas comme une priorité », même si « des ajustements pourront se fonder sur une actualisation de l'état des ressources et des besoins après une première année de fonctionnement » de ces écoles. C'est l'une des neuf recommandations du rapport « Évolution et état des lieux des moyens mis en oeuvre pour la formation des enseignants » de l'Igen et l'IGAENR, dont AEF s'est procuré une copie datée de janvier 2013. La mission d'inspection générale « a focalisé son champ d'investigation sur les moyens consacrés à la formation initiale » qui englobent « les moyens que les IUFM consacrent aux étudiants de master », mais aussi ceux « mobilisés par les académies pour assurer la formation des professeurs stagiaires. » Pour justifier leur position, les inspecteurs indiquent que « la diminution du public pris en charge par les IUFM entre 2008-2009 et 2011-2012 [est] globalement estimée à un peu plus de 40 % [de 62 362 étudiants à 34 934], alors que le tassement des heures statutaires l'[est] lui d'environ 20 %. » Toutefois, les auteurs constatent « une très grande variété des situations selon les IUFM ». Le rapport aborde aussi la question « de la constitution d'un potentiel de formateurs de terrain qualifié » (AEF n°460330 749), ainsi que celle du patrimoine immobilier des IUFM (AEF n°195818).
« Les moyens des [Espé] proviendront pour l'essentiel, d'un redéploiement des moyens des différentes composantes universitaires partenaires de l'Espé, dont ceux des IUFM, qui, selon les premiers travaux d'une mission conduite par l'Igen et l'IGAENR, sont des composantes ayant subi une baisse de leur moyens moins forte que la baisse de leurs effectifs. Des documents contractuels viendront préciser et quantifier la constitution du budget des ESPE. » C'est ce qu'indique l'étude d'impact (1) du projet de loi d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République en date du 21 janvier 2013, dont AEF a eu copie vendredi 1er février. Ce document explique que « la préservation des moyens dont a bénéficié l'université au cours des dernières années, ainsi que les efforts de productivité et les réorganisations permettent d'envisager la création des Espé à coût constant pour l'État ».
Le conseil d'administration de l'UBO (université de Bretagne-Occidentale), réuni jeudi 17 janvier 2013, « se positionne favorablement sur le principe d'une accréditation académique de l'Espé ». « Il s'agit donc d'une validation du principe de demande d'une accréditation dans le cadre du PRES », commente pour AEF Jean-Marie Filloque, vice-président « formation tout au long de la vie », en charge du Cevu de l'UBO. Les quatre universités bretonnes (Rennes-I, Rennes-II, l'UBO et l'UBS) ont jusqu'au 28 février 2013 pour faire remonter au recteur un dossier de préfiguration de la future Espé. Le dossier d'accréditation sera ensuite élaboré, avant le 19 avril 2013. Actuellement, l'IUFM de Bretagne est une école interne de l'UBO. Son rattachement à l'université brestoise, en 2007, malgré un avis négatif du Cneser (AEF n°308660), avait suscité des oppositions fortes entre Brestois et Rennais, l'université Rennes-II étant également candidate à l'intégration de l'IUFM. « Tout ça, c'est du passé, ajoute Jean-Marie Filloque. « La question qui se pose maintenant est de savoir comment le PRES peut gérer cette Espé ».
Les « biens meubles et immeubles » affectés aux IUFM (instituts universitaires de formation des maîtres), cités dans le code de l'éducation, seront « affectés aux écoles supérieures du professorat et de l'éducation ». C'est ce qu'indique le nouvel article 52 du projet de loi de programmation et d'orientation pour l'école, présenté en conseil des ministres, mercredi 23 janvier 2013. Cette disposition ne figurait pas dans la première version publiée par la presse (AEF n°200574). Le projet de loi devrait être discuté au Parlement à partir de mars, pour une adoption définitive prévue « mi-juin » (AEF n°198494).
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 20 mars 2023 :