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Jean-Marc Ayrault confirme, mercredi 6 mars 2013, lors de son discours sur le « nouveau Grand Paris » à Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne) (AEF Habitat et Urbanisme n°194244 et n°194246), que le gouvernement proposera, dans le cadre du projet de loi de décentralisation, actuellement au Conseil d'État et qui sera présenté en Conseil des ministres le 10 avril prochain, « la création, le 1er janvier 2016, d'un établissement public, la métropole de Paris » (AEF Habitat et Urbanisme n°194386). « Mais je ne veux pas d'une institution de plus », explique le Premier ministre, qui souhaite « un outil [renforçant] l'efficacité des programmes d'aménagement et de logement, et qui permettra notamment d'atteindre les objectifs ambitieux de construction de [70 000] logements » prévus par la loi Grand Paris. En l'occurrence, ce nouvel établissement devrait avoir une délégation globale de la compétence logement, y compris le Dalo, indique Matignon. « Je ne veux pas d'une politique du logement à deux vitesses, où l'on oublierait une partie de la région Île-de-France », assure pour autant Jean-Marc Ayrault.
La création d'une métropole de Paris à horizon du 1er janvier 2016, telle que prévue dans la dernière version du projet de loi de décentralisation qui devrait être transmise sous peu au Conseil d'État et dont AEF Habitat et Urbanisme a rendu compte (AEF Habitat et Urbanisme n°194386), est critiquée par les élus du territoire francilien de droite comme de gauche. Globalement, les formations regrettent la création par ce biais d'une fonction de « super maire » qui serait dévolue au futur(e) édile de Paris, et d'une nouvelle couche au mille-feuille institutionnel, sans garantie aucune que cela permette de répondre aux attentes des habitants, notamment en matière de logement.
Une nouvelle version de projet de loi de décentralisation, révélée par « Le Monde » lundi 4 mars 2013 et dont AEF Habitat et Urbanisme s'est procuré une copie, prévoit la création, à l'article 75 (1), d'un « établissement public dénommé 'Métropole de Paris' - composé de la ville de Paris et des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre de l'unité urbaine de Paris », et ce « à compter du 1er janvier 2016 ». Le gouvernement semble donc avoir revu ses arbitrages, puisqu'une précédente version du texte, datée du 12 février, proposait que cet établissement, alors dénommé « Métropole Paris-Île-de-France » regroupe « le conseil régional, les huit départements franciliens et les communautés d'agglomération et de communes » (AEF Habitat et Urbanisme n°195492). Alors que les réactions contre cette mesure, notamment des partisans d'une gouvernance régionale, se multiplient (AEF Habitat et Urbanisme n°194331), le Premier ministre devrait préciser cette vision lors de son déplacement sur le Grand Paris à Champ-sur-Marne (Seine-et-Marne), mercredi 6 mars.
Création d'une « collectivité locale à statut particulier » à Lyon au 1er avril 2015, d'une intercommunalité à part entière à Aix-Marseille-Provence au 1er janvier 2015 et de métropoles dans les autres agglomérations d'au moins 450 000 habitants et réunissant certains critères « métropolitains ». Ce sont les principales caractéristiques du « fait urbain » tel que défini dans une nouvelle version de l'avant projet de loi de décentralisation datée du 12 février 2013 et publiée par « Acteurs publics », lundi 18 février. Ce texte comporte l'intégralité de l'exposé des motifs et des 122 articles, dont plusieurs passages encore en italique. Selon nos informations, le projet de loi, une fois finalisé, devrait être transmis au Conseil d'État fin février ou début mars en vue d'une présentation en Conseil des ministres à la fin du mois de mars. « Le gouvernement invite le Parlement à revenir aux sources de la décentralisation », est-il expliqué dans le préambule de l'exposé des motifs.
Un établissement public sur l'aire urbaine de Paris, une conférence francilienne du logement à l'échelle régionale, une carte intercommunale achevée dès 2016 avec un seuil minimum de 300 000 habitants, une péréquation interdépartementale et un EPF unique. Ce sont les principales caractéristiques de la future gouvernance du Grand Paris telle que définie dans une nouvelle version de l'avant projet de loi de décentralisation datée du 12 février 2013 et publiée par « Acteurs publics », lundi 18 février 2013. Ce texte comporte l'intégralité de l'exposé des motifs et des 122 articles, dont plusieurs passages encore en italique. Selon nos informations, le projet de loi, une fois finalisé, devrait être transmis au Conseil d'État fin février ou début mars en vue d'une présentation en Conseil des ministres à la fin du mois de mars. « Le gouvernement invite le Parlement à revenir aux sources de la décentralisation », est-il expliqué dans le préambule de l'exposé des motifs.
« 2013 va être sans équivalent pour la gouvernance de la métropole parisienne », assure Bertrand Delanoë, lors de ses voeux à la presse, mardi 22 janvier. « C'est le fruit d'un long travail, poursuit le maire (PS) de Paris. Le premier semestre 2013 devrait être, au Parlement [et] dans le cadre de l'acte III de la décentralisation, l'année de naissance d'une gouvernance métropolitaine, qui fédérera la région Île-de-France, la ville de Paris, les départements de la petite et de la grande couronne et les intercommunalités ». La question de la gouvernance du Grand Paris doit en effet figurer dans le projet de loi de décentralisation (dont la présentation est attendue pour mars en Conseil des ministres (AEF Habitat et Urbanisme n°198849)), comme l'a annoncé la ministre en charge du dossier, Marylise Lebranchu, le 10 janvier dernier (AEF Habitat et Urbanisme n°198414). Elle soulignait alors la nécessité de créer une « autorité organisatrice du logement la plus opérationnelle possible », afin de mieux coordonner les politiques du logement, et évoquait la mise en place d'un « plan de l'habitat au niveau de l'Île-de-France ».