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Les réactions se multiplient après le discours de Jean-Marc Ayrault sur le « Nouveau Grand Paris », présentant les arbitrages du gouvernement sur le projet, mercredi 6 mars 2013 (AEF Habitat et Urbanisme n°194244 et n°194246). Très attendues, les annonces du Premier ministre ont globalement satisfait les acteurs franciliens, qui se félicitent de la réalisation intégrale du réseau d'ici à 2030, promise par Jean-Marc Ayrault. À noter cependant, Valérie Pécresse, présidente du groupe UMP du conseil régional et Jean-Christophe Lagarde, secrétaire général de l'UDI et maire de Drancy (Seine-Saint-Denis), ont fait part de leurs « regrets » et « déception ». Voici une sélection des réactions.
« Le gouvernement ne fait aucune distinction entre ce qu'il a été d'usage d'appeler le 'plan de mobilisation' d'une part et le 'Grand Paris Express' d'autre part », assure Jean-Marc Ayrault, mercredi 6 mars 2013, à Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne), à l'occasion de la présentation très attendue des arbitrages sur le projet du Grand Paris. Le Premier ministre explique que « le gouvernement porte désormais, avec les collectivités locales et notamment le conseil régional, un plan unique et cohérent de modernisation et de développement du réseau », dénommé « Nouveau Grand Paris ». Ce dernier est « d'une ambition sans précédent et il est financé », assure-t-il, avant de détailler les « investissements lourds » sur lesquels « le gouvernement a décidé de s'engager » (AEF Habitat et Urbanisme n°194244). Il confirme notamment la « réalisation intégrale » du réseau Grand Paris Express, « d'ici 2030 ».
Le patrimoine des grandes foncières françaises est « bien situé » par rapport au tracé du Grand Paris Express, selon une étude du cabinet JP Morgan datée du mois de février 2013. Réalisée avant les arbitrages du Premier ministre concernant le supermétro francilien, attendus pour mercredi 6 mars, l'étude précise qu'environ 17 milliards d'euros de patrimoine d'immobilier d'entreprises, détenus par six foncières (1), est situé à moins d'un kilomètre des futures gares du Grand Paris Express. Cela représente 23 % de leur patrimoine total (63 milliards d'euros) mais 64 % de leur patrimoine immobilier d'entreprise (27 milliards d'euros).
« Le logement est aujourd'hui une bombe à retardement pour l'avenir du Grand Paris […] Nous devons prendre conscience que la question du logement est avant tout une question d'aménagement. Elle relie des enjeux fonciers et de gouvernance, régionale et intercommunale, pour mobiliser des terrains, prévoir et financer les équipements », déclarent onze des quinze équipes d'architectes-urbanistes de l'AIGP (atelier international du Grand Paris) (1), dans une tribune publiée mardi 5 mars 2013 à la veille des annonces du Premier ministre sur le Grand Paris Express et la gouvernance de l'Île-de-France. « Chacun sait maintenant que le coût et la durée de réalisation [du Grand Paris Express] ont largement été sous-évalués et, à l'inverse, les perspectives démographiques et les effets des infrastructures sur le développement économique largement surévalués », ajoutent les architectes.