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« Il ne sert à rien de segmenter l'action publique en fonction de critères d'âge » ; « il faut parier sur l'adaptation de la société à tous les âges de la vie, en mettant en avant l'idée que les besoins des plus jeunes peuvent être, au moins pour une part, congruents avec ceux des plus âgés » ; il convient de rappeler que « nombre d'actions menées en direction de la jeunesse pourraient être aisément déclinées dans des politiques de l'âge globales et transversales, comme c'est le cas dans certains pays », ce sont les trois convictions formulées dans le rapport « Relever le défi politique de l'avancée en âge, et perspectives internationales » (1), remis lundi 11 mars 2013 au Premier ministre par la députée Martine Pinville (SRC, Charente), parlementaire en mission auprès de Michèle Delaunay, ministre déléguée en charge des personnes âgées et de l'Autonomie (2). La mission conduite par Martine Pinville s'est déplacée dans trois pays, en Europe (Espagne, Suède) et outre-Atlantique (Canada), choisis pour leurs différences d'approches sur la prévention et l'adaptation à l'avancée en âge (3).
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« 35 fiches actions » pour « développer la prévention afin de préserver l'autonomie » et « prévenir la survenue d'incapacités ». C'est ce que liste le rapport du gériatre Jean-Pierre Aquino, président du comité « avancée en âge » (1) dans un document remis ce lundi 11 mars 2013 au Premier ministre. Ce travail qui fait le bilan des réflexions du comité « avancée en âge » (2) vise à donner au gouvernement des pistes d'action « pragmatiques, diverses, multiples et complémentaires » qui contribuent toutes « directement ou indirectement au développement de la prévention, à la promotion de l'autonomie par sa préservation ou par la prévention des incapacités », tout en participant à la « réduction des inégalités sociales de santé ». Le comité « avancée en âge » doit poursuivre ses travaux en se penchant sur la valorisation des métiers liés à l'accompagnement médico-social et sur la modernisation de la formation.
« Je voudrais que la prévention du vieillissement soit la grande cause nationale 2013, dix ans après la canicule de 2003 », plaide la ministre déléguée en charge des Personnes âgées et de l'Autonomie, Michèle Delaunay, qui s'exprimait dans le cadre d'un dîner débat, mardi 11 décembre 2012, organisé par le « Cercle des décideurs en santé » (groupe AEF). Pour Michèle Delaunay, la promotion de la prévention du vieillissement permet de « faire passer un message d'optimisme » (on peut retarder voire éviter la perte d'autonomie), mais également « un message économique » visant à favoriser l'émergence d'une « silver économie », très largement porteuse de croissance et d'emploi. Pour faire advenir cette économie s'appuyant sur le développement des gérontotechnologies, un terme « pas très sexy » admet-elle, mais « une véritable opportunité » pour ce pays, la France dispose de « très bonnes capacités » avec ses grandes entreprises et ses start-ups. Il lui manque en revanche un « tissu d'entreprises de taille intermédiaire ». Elle peut aussi s'appuyer sur une forte demande en croissance, constituée des générations de « baby boomers », même s'il demeure des freins au niveau de la distribution.
« Il n'y aura pas de réforme sans moyens, mais il y aura des arbitrages », a déclaré Michèle Delaunay, ministre déléguée en charge des Personnes âgées et de l'Autonomie, en déplacement à Lyon, vendredi 9 novembre 2012. Lors d'un débat sur la dépendance organisé dans le cadre des « journées de l'économie », elle a précisé qu'il y avait « urgence » à réformer mais pas à « provisionner », car les coûts de la dépendance devraient surtout augmenter à partir de 2025. Elle a également rappelé, qu'en matière de financement, « le PLFSS 2013 prévoit déjà une contribution de 0,3 % dédiée à la CNSA (AEF n°203598), mais il y en aura d'autres », notamment pour financer le « reste à charge » des familles.
Michèle Delaunay, ministre déléguée en charge des Personnes âgées et de l'Autonomie, ouvre ce lundi 8 octobre 2012 la première réunion du comité « Avancée en âge : prévention et qualité de vie », présidé par le Docteur Jean-Pierre Aquino, au ministère des Affaires sociales et de la Santé. Elle annoncera aussi le prochain lancement d'une mission parlementaire de comparaison internationale portant sur la prévention et d'adaptation au vieillissement confiée à Martine Pinville, députée PS de la Gironde, secrétaire de la commission des affaires sociales et vice-présidente du comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques. Celle-ci fera trois voyages d'études en Suède, au Québec et en Espagne, tout en répertoriant les expériences menées au Japon, en Italie ou aux États-Unis, pour pouvoir proposer des pistes de réflexions et de réformes dans le cadre du futur projet de loi sur la dépendance. Elle s'appuiera également sur les travaux du CAS (conseil d'analyse stratégique) et notamment des travaux menés par Guillaume Malochet sur le sujet. En 2011, Martine Pinville était rapporteure de la branche famille du PLFSS 2012. Elle est actuellement au PS secrétaire nationale adjointe chargée de la santé.