En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Les préconisations du projet de Sdrif (schéma directeur de la région Île-de-France) « conduiront à une régression des territoires ruraux et naturels de l'ordre de 1 800 hectares par an, proche de la tendance moyenne des dernières décennies », écrit l'Autorité environnementale dans un avis sur ce document d'urbanisme et d'aménagement de la région Île-de-France, mis en ligne mercredi 13 mars 2013. Cette consommation foncière nette « de 0,2 % par an du capital actuel, non renouvelable » aura lieu « même si la densité de logements dans les extensions urbaines est plus forte et si l'ouverture de ces extensions nouvelles apparaît mieux maîtrisée ». L'Autorité environnementale pointe également la « contribution de l'urbanisme à l'évolution des émissions de gaz à effet de serre dans la région », « très éloignée » de l'atteinte du facteur 4 en 2050 par rapport à 1990, du fait « de l'éloignement des nouveaux logements par rapport au centre de l'agglomération et des besoins de mobilité correspondants ».
« Il faut une fiscalité au bénéfice des agriculteurs, c'est le seul outil qui limitera la consommation de l'espace agricole. » C'est ce qu'estime Christophe de Ruycke, président de la FDSEA (fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles) de Seine-et-Marne, au cours de l'atelier « Quel avenir pour les terres agricoles franciliennes » lors de la journée d'échanges « Le Grand Paris, quels enjeux au delà des transports ? » co-organisée par les rédactions AEF Développement durable et AEF Habitat et Urbanisme, lundi 12 novembre 2012. « Lorsque l'on achète du foncier agricole pour une autre utilisation, il doit être cher », détaille-t-il. « Nous sommes aujourd'hui autour de 10-20 euros par mètre carré. Nous pourrions appliquer un tarif autour de 500 euros par mètre carré. […] La taxation et la multiplication des fonds de développement est nécessaire pour limiter le front urbain. »
« Ce Sdrif [schéma directeur de la région Île-de-France] est proche de celui de 2008, mais il a été modifié pour prendre en compte le Grand Paris et les différents schémas prévus par les deux lois Grenelle », déclare Jean-Paul Huchon, le président (PS) du conseil régional d'Île-de-France, mardi 16 octobre 2012, lors de la présentation à la presse du projet de Sdrif révisé. Celui-ci, baptisé « Île-de-France 2030 », sera soumis au vote du conseil régional le 25 octobre prochain en vue d'une entrée en vigueur au 31 décembre 2013 (1). « C'est un document fédérateur des projets locaux qui est là à la fois pour répondre à l'urgence et anticiper l'avenir […] Je ne doute pas qu'il sera voté », glisse le président de région. Il liste ainsi les grands axes de ce nouveau projet de Sdrif : l'emploi, le logement, la mobilité, la cohésion entre territoires et la priorité donnée à la densité et à la lutte contre l'étalement urbain.