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« Le taux de chômage des jeunes réagit plus fortement à la conjoncture économique que celui des plus âgés. Une conjoncture défavorable réduit les embauches et allonge la durée d'accès au premier emploi. La conjoncture affecte aussi les salaires d'embauche. » Tel est le constat dressé par une étude de l'Insee intitulée « Finir ses études en période de mauvaise conjoncture : un désavantage qui perdure ? », publiée en février 2013. Les auteurs évaluent l'impact de la conjoncture sur l'insertion professionnelle des jeunes entre 1983 et 2010 et tentent de répondre aux questions suivantes : « Les jeunes qui arrivent en fin de scolarité en phase de mauvaise conjoncture essaient-ils d'éviter cette pénalisation en retardant leur sortie du système scolaire ? Et, lorsque pénalisation il y a, celle-ci est-elle durable ou seulement transitoire ? »
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L'accord national interprofessionnel du 11 juillet 2011 relatif au « maintien dans l'emploi des jeunes embauchés » prévoit de consacrer 40 millions d'euros à la mise en place d' « une aide financière exceptionnelle » pour permettre aux moins de 26 ans de « faire face aux frais » engendrés par leur entrée dans la vie active. Cette aide est financée par un redéploiement de l'Arce (Aide à la reprise ou à la création d'entreprise), dont le montant est réduit de 5 points dans la limite de 40 millions d'euros. En pratique, avec la mise en oeuvre du dispositif mi-mars 2012, l'enveloppe financière est loin d'être consommée et le comité de pilotage des ANI jeunes a décidé fin novembre 2012 de prolonger le dispositif.
« La nouvelle politique 'Priorité Jeunesse' a été adoptée lors du CIJ (Comité interministériel de la Jeunesse) du 21 février 2013, présidé par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault. Cette politique s'articule autour de 13 chantiers prioritaires, déclinés en 47 « mesures concrètes », qui seront mises en oeuvre à partir de 2013 », annonce Matignon jeudi 21 février 2013. Cette politique s'appuie sur « quatre axes fondamentaux « : « privilégier le droit commun pour tout ce qui concerne l'accès des jeunes aux droits sociaux », « favoriser l'autonomie des jeunes et la sécurisation de leurs parcours dans leur globalité (formation, logement, santé, mobilité…) », « lutter contre les inégalités et les discriminations » et « encourager la participation des jeunes dans le débat public et rendre effective la co-construction des politiques publiques ».
« L'enjeu de l'emploi des jeunes doit devenir un véritable programme européen. » C'est ce que déclare François Hollande lors de son intervention devant le Parlement européen, à Strasbourg, mardi 5 février 2013, à la veille du Conseil européen qui réunira les chefs d'État européens à Bruxelles les 7 et 8 février, en vue d'aboutir à un compromis sur le budget de l'Union pour 2014-2020. « L'Europe est un continent où la croissance est trop faible, où un chômage de masse révèle la profondeur de la crise, qui n'est pas seulement, comme on l'a dit, une transition passagère, mais une mutation profonde », prévient le président de la République. Selon lui, l'Europe, dans les années à venir, doit se mettre en capacité de « garantir à chaque jeune européen un emploi ou une formation, à la fin de ses études, en renforçant les échanges entre les États membres ».
« Je veux donner toute sa place au réseau des missions locales dans la politique pour la jeunesse mise en œuvre par le gouvernement. [Ces structures] sont de très belles inventions car elles mettent les jeunes au centre du dispositif et vont au-delà des logiques de cloisonnement, en prenant en compte à la fois les questions d'emploi, de santé, de logement, de culture et surtout les projets des jeunes », déclare Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, mardi 18 décembre 2012, à Lille, en clôture de la rencontre nationale des missions locales, organisée à l'occasion des 30 ans du réseau. Michel Sapin était intervenu la veille devant les représentants des missions locales (AEF n°199696). « Une autre force des missions locales est qu'elles reposent sur l'implication des acteurs de terrain », poursuit-il, tout en soulignant « l'engagement des équipes et leur sens militant ».
Revalorisation sur cinq ans du RSA (revenu de solidarité activité) « socle », réforme du RSA « activité » et de la PPE (prime pour l'emploi) au premier semestre 2013, création d'une « garantie jeunes » pour 100 000 jeunes en grande difficulté d'insertion, accompagnement renforcé pour les actifs précaires, création de 8 000 places d'hébergement d'urgence et extension de la CMU complémentaire à 500 000 bénéficiaires supplémentaires. Telles sont les principales réformes annoncées par le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, en conclusion de la conférence nationale sur la lutte contre la pauvreté et pour l'inclusion sociale organisée au palais d'Iéna, siège du Conseil économique, social et environnemental, les 10 et 11 décembre 2012. Dans un contexte budgétaire contraint et alors que les perspectives économiques s'annoncent difficiles en 2013, le Premier ministre affirme que le gouvernement « s'inspirera » des recommandations formulées par les sept ateliers préparatoires à la conférence (1) pour bâtir le plan interministériel et pluriannuel de lutte contre la pauvreté qui sera adopté par un comité interministériel de lutte contre l'exclusion le 22 janvier 2013.
Voici une sélection des actualités qui intéressent la fonction publique pour la semaine du 11 au 15 janvier 2021 :