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Le Cour des comptes recommande de « renoncer à l'objectif de parité des rémunérations des policiers et des gendarmes, dès lors que sont maintenues inchangées les différences d'organisation des deux forces et de statuts de leurs personnels », afin de mieux encadrer « l'évolution de la masse salariale ». Dans un rapport intitulé « Police et gendarmerie nationales : dépenses de rémunération et temps de travail » rendu public lundi 18 mars 2013 (AEF Sécurité globale n°193477), la Cour des comptes rappelle en effet que « le ministère de l'Intérieur s'efforce de promouvoir, en matière de rémunération [des personnels de la police et de la gendarmerie], non une parité point par point mais une parité 'globale' dont l'obtention serait le gage de leur bonne complémentarité ». Elle pointe cependant des « éléments de différenciation » qui sont « le reflet de doctrines d'emploi, de modèles d'organisation des unités et de statuts des personnels eux-mêmes profondément différents ». Ces éléments ne devant pas « se résorber à l'avenir », il est donc « permis de douter de la pertinence de l'objectif de parité », écrit la Cour des comptes.
« Je ne suis pas opposé à l'idée d'un nouveau protocole 'corps et carrières' [dans la police]. Je pense que nous devons d'abord évaluer ce qui a été mis en oeuvre, mais pas pour le mettre en cause. Dans ce pays, trop souvent les nouvelles majorités veulent par principe abroger ce qui a été fait avant […] Cela a toujours été ainsi, malheureusement. » C'est ce qu'indique le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, lors de la cérémonie de voeux organisée par le syndicat Synergie officiers, mardi 15 janvier 2013 à Paris. L'année 2013 doit conduire à « un certain nombre de réformes. Je suis prêt à toutes les discussions, il n'y a pas de tabou ».
« Compte tenu du faible niveau d'investissement, le parc automobile de la gendarmerie est vieillissant et, en 2015, environ deux tiers des véhicules devraient avoir dépassé le seuil de réforme », affirment les sénateurs Michel Boutant (PS, Charente) et Gérard Larcher (UMP, Yvelines) dans un avis sur le programme « gendarmerie nationale » du projet de loi de finances pour 2013, présenté au nom de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées le 28 novembre 2012. Ils expriment leur « préoccupation concernant la forte diminution des crédits d'investissement, qui pourrait entraver la nécessaire modernisation des équipements de la gendarmerie ».
« La gendarmerie nationale recrutera 11 146 sous-officiers et gendarmes adjoints volontaires en 2013 contre 8 668 en 2012, soit plus de 25 % de recrutements supplémentaires », indique le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, lors de son audition par la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat sur le programme « gendarmerie » du projet de loi de finances pour 2013, mercredi 31 octobre 2012. Dans le compte-rendu de cette audition, mis en ligne par le Sénat lundi 12 novembre 2012, Manuel Valls affirme que cela permettra « d'affecter des effectifs sur le terrain dès le deuxième semestre de l'année prochaine ». Ces effectifs « offriront aussi de nouveau des perspectives de carrière aux gendarmes adjoints volontaires qui voyaient leur avenir bouché faute de pouvoir accéder au corps des sous-officiers par la voie de la promotion interne. C'est donc l'ascenseur social qui va se remettre en marche dans la gendarmerie ».
« Aujourd'hui, la gauche est en capacité de répondre aux défis de l'insécurité et de la délinquance. » C'est ce que déclare le ministre de l'Intérieur devant l'Assemblée nationale, mardi 6 novembre 2012 en soirée. Manuel Valls intervenait dans le cadre de la discussion, en séance publique, des missions « sécurité » et « sécurité civile » du projet de loi de finances pour 2013. Au terme des débats, les crédits de ces deux missions sont adoptés par les députés, tout comme le compte spécial « contrôle de la circulation et du stationnement routiers ». Selon Manuel Valls, « le changement et la rupture par rapport au budget précédent, ce ne sont pas uniquement les postes de policiers et de gendarmes que nous allons créer, ce sont également les 3 200 postes qui devaient être supprimés et que nous gardons », affirme-t-il. « Sans effectifs suffisants, nous ne pouvons pas agir efficacement dans un domaine où le facteur humain reste majeur. »