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Le secteur de la sécurité privée est confronté à une « contradiction », explique Marc Pissens, président de la Coess (Confédération européenne des services de sécurité), jeudi 14 mars 2013. Il s'exprimait en ouverture du quatrième forum européen sur la sécurité privée, qui se déroulait à Madrid, les 14 et 15 mars 2013. Ce forum est organisé par la Coess et l'Aproser (Asociación profesional de compañías privadas de servicios de seguridad). « Les services de sécurité privée sont aujourd'hui au centre d'un débat nouveau et stimulant. Le sujet principal de ce débat, et ce dans un nombre croissant de pays en Europe et ailleurs, n'est plus de savoir si nous pouvons jouer un rôle dans la sécurité publique. La question est maintenant de savoir quelle sera l'étendue de ce rôle. Le nombre d'acheteurs venus du public croît à un rythme jamais connu auparavant et les agents de sécurité privé sont visibles dans plus de lieux publics. La coopération avec la police et d'autres acteurs publics de la sécurité est maintenant un fait », poursuit Marc Pissens. « En revanche, les services de sécurité sont aujourd'hui encore réduits à une marchandise. Le donneur d'ordre dicte le prix », regrette-t-il.
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Seuls 18 % des pays européens imposent un « principe de spécialité » pour les entreprises de sécurité privée, selon le rapport 2011 de la Coess (Confédération européenne des services de sécurité) sur les activités de sécurité privée en Europe, publié mardi 7 février 2012 (AEF Sécurité globale n°220743). Ce principe existe en France où les entreprises relevant de la loi du 12 juillet 1983 réglementant les activités privées de sécurité sont uniquement autorisées à effectuer des services de sécurité privée. C'est également le cas en Belgique, au Luxembourg, en Espagne ou en Suède. Au Royaume-Uni, au contraire, 80 % des entreprises de sécurité privée exercent aussi d'autres activités. Ce taux atteint 85 % pour l'Allemagne et l'Italie.
La France compte 22,8 personnels de sécurité pour 10 000 habitants contre 31,11 en moyenne en Europe. En revanche, le nombre d'agents de police et de gendarmerie y est légèrement supérieur à la moyenne européenne : 36,9 pour 10 000 habitants contre 36,28 en Europe. Voici l'un des enseignements du rapport 2011 de la Coess (Confédération européenne des services de sécurité) sur les activités de sécurité privée en Europe, publié mardi 7 février 2012. Le document dresse un état des lieux dans 34 pays (1). En France, le chiffre d'affaires annuel pour les entreprises de sécurité privée en 2010 s'élève à 5,29 milliards d'euros. L'ensemble des revenus du secteur dans les pays sondés représente 35 milliards d'euros.
« La législation belge en matière de sécurité privée date de vingt ans, et certains points ne sont plus adaptés à la réalité et au contexte socio-économique d'aujourd'hui », estime Aymé Lyagre, président de l'Apeg (association professionnelle des entreprises de gardiennage) lors du troisième sommet européen sur la sécurité privée organisée par le Coess (confédération européenne des services de sécurité) vendredi 10 décembre 2010 à Bruxelles. La Belgique a été l'un des premiers pays à réglementer la sécurité privée, avec la loi du 10 avril 1990 organisant la sécurité privée et particulière, qui concerne les entreprises de gardiennage, les entreprises de sécurité privée et les services internes de gardiennage. Mais, pour Aymé Lyagre, depuis cette date, « les entreprises de sécurité privée ont développé de nouveaux services » et prennent notamment davantage part « à la sécurisation des espaces publics ».