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La qualité du transfert de détenus « s'est améliorée très nettement » depuis qu'il a été externalisé. C'est ce qu'affirme Armin Berchtold, CEO (Chief executive officer) de Swiss Securitas Group (1). Armin Berchtold s'exprime au cours du quatrième forum européen sur la sécurité privée, organisé à Madrid par la Coess et l'Aproser (Asociación profesional de compañías privadas de servicios de seguridad), les jeudi 14 et vendredi 15 mars 2013 (AEF Sécurité globale n°193400). « Les droits de l'homme et la dignité sont mieux respectés. La sécurité est aussi plus élevée, avec un très bon rapport qualité prix. Ce n'est pas nous qui le disons, mais nos clients », précise-t-il. Le marché pour le transfert des détenus « est assuré par Swiss Securitas et Swiss Railway », et ce, depuis 2001.
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Le Conseil fédéral (1) indique dans un communiqué, le 23 janvier 2013, vouloir « interdire en Suisse les entreprises qui pratiquent le mercenariat et instaurer une obligation de déclarer les activités de sécurité menées à l'étranger ». Un projet de loi sur les prestations de sécurité privées fournies à l'étranger est actuellement à l'étude. Il a été transmis à l'Assemblée fédérale, qui a pour tâche de voter les lois.
« Les policiers genevois rejettent le projet de loi sur la police », titre la « Tribune de Genève » dans un article publié jeudi 10 mai 2012. « La préparation d'une nouvelle loi sur la police par le département de la sécurité [du canton de Genève] et la direction de la police met le feu aux poudres. Le texte, mis en consultation il y a deux mois, fâche les syndicats » de la gendarmerie (UPCP, Union du personnel du corps de police), de la police judiciaire (SPJ, Syndicat de la police judiciaire) et de la sécurité internationale (SPSI, Syndicat de la police de sécurité internationale), ajoute le quotidien suisse francophone. Ils dénoncent un projet « vide, sans consistance, incomplet, démobilisant et sans objectifs ». « Ils craignent un démantèlement du statut des policiers » et « refusent que leur statut soit ramené à celui d'un simple fonctionnaire », poursuit le journal.
« La situation juridique et les structures en place dans le domaine de la sécurité intérieure se caractérisent par leur complexité et leur opacité », indique un rapport du DFJP (département fédéral de justice et police) suisse sur « la clarification des compétences dans le domaine de la sécurité intérieure », approuvé par le Conseil fédéral, vendredi 2 mars 2012. L'objectif de ce rapport est notamment « d'améliorer la répartition des compétences entre la Confédération et les cantons dans le domaine de la sécurité intérieure ». Il souligne que la Confédération est « régulièrement accusée d'outrepasser ses compétences en la matière ». Dans son rapport, le gouvernement prône donc « une meilleure répartition des compétences entre ces deux niveaux de l'État » et propose de « créer une disposition constitutionnelle expresse afin d'améliorer la transparence dans ce domaine sensible ».
Seuls 18 % des pays européens imposent un « principe de spécialité » pour les entreprises de sécurité privée, selon le rapport 2011 de la Coess (Confédération européenne des services de sécurité) sur les activités de sécurité privée en Europe, publié mardi 7 février 2012 (AEF Sécurité globale n°220743). Ce principe existe en France où les entreprises relevant de la loi du 12 juillet 1983 réglementant les activités privées de sécurité sont uniquement autorisées à effectuer des services de sécurité privée. C'est également le cas en Belgique, au Luxembourg, en Espagne ou en Suède. Au Royaume-Uni, au contraire, 80 % des entreprises de sécurité privée exercent aussi d'autres activités. Ce taux atteint 85 % pour l'Allemagne et l'Italie.
« La législation belge en matière de sécurité privée date de vingt ans, et certains points ne sont plus adaptés à la réalité et au contexte socio-économique d'aujourd'hui », estime Aymé Lyagre, président de l'Apeg (association professionnelle des entreprises de gardiennage) lors du troisième sommet européen sur la sécurité privée organisée par le Coess (confédération européenne des services de sécurité) vendredi 10 décembre 2010 à Bruxelles. La Belgique a été l'un des premiers pays à réglementer la sécurité privée, avec la loi du 10 avril 1990 organisant la sécurité privée et particulière, qui concerne les entreprises de gardiennage, les entreprises de sécurité privée et les services internes de gardiennage. Mais, pour Aymé Lyagre, depuis cette date, « les entreprises de sécurité privée ont développé de nouveaux services » et prennent notamment davantage part « à la sécurisation des espaces publics ».