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« Même si la confiance s'améliore au niveau international depuis quelques mois, le PIB réel [de la France] ne progresserait que lentement de 0,1 % en 2013 et 1,3 % en 2014, selon les projections de l'OCDE », présentées dans un rapport remis mardi 19 mars 2013 par son secrétaire général, Angel Gurría, au ministre de l'Économie et des Finances, Pierre Moscovici. « La faiblesse des marges des entreprises et leur endettement élevé pourraient limiter la reprise de leur investissement. Le taux de chômage continuerait d'augmenter avant de se stabiliser à 11,25 % fin 2013 », prévoit l'OCDE. « À l'heure actuelle, la France a une occasion unique de mettre en oeuvre une stratégie vigoureuse et ambitieuse de réformes qui restaurera ses finances publiques, créera des emplois et stimulera la compétitivité de ses entreprises. Une économie française plus productive et plus compétitive n'est pas seulement un but national, c'est aussi un élément important d'une Europe plus forte », commente Angel Gurría lors de la conférence de presse.
En France, « dans le contexte actuel de stagnation de l'activité économique et des salaires, les employeurs sont plus susceptibles de se concentrer sur les moyens de rétablir la productivité plutôt que sur la création d'emplois. Malgré les efforts en cours pour réformer le marché du travail, le taux de chômage devrait donc continuer à augmenter pour atteindre 10,7 % en 2013 et 11,0 % en 2014 », selon les prévisions économiques de la Commission européenne pour les 27 pays de l'Union Européenne, dont la France, publiées vendredi 22 février 2013. Le taux de chômage en France s'établissait à 10,1 % fin 2012 (10,5 % DOM compris). Dans sa note de conjoncture de décembre dernier, l'Insee prévoyait un taux de chômage de 10,5 % à la mi-2013 (AEF n°199340). Dans l'ensemble de l'Europe, « l'actuelle faiblesse de l'activité économique devrait entraîner cette année une aggravation du chômage, dont le taux devrait passer à 11,1 % dans l'UE et à 12,2 % dans la zone euro ».
Avec la faiblesse de l'activité économique (-0,2 % au 4e trimestre 2012, +0,1 % au 1er trimestre puis au 2e trimestre 2013), la situation sur le marché de l'emploi continuerait de se détériorer d'ici mi-2013, souligne l'Insee dans sa note de conjoncture publiée le 20 décembre 2012. En moyenne, 40 000 postes par trimestre seraient supprimés dans les secteurs marchands non agricoles à l'horizon de la prévision (mi-2013) : 47 000 postes seraient perdus au quatrième trimestre 2012 puis 75 000 au premier semestre 2013 . Le retour des gains de productivité spontanés sur leur rythme d'avant-crise, amorcé depuis fin 2011, pèserait sur l'emploi, mais la baisse de l'emploi marchand serait atténuée par les premiers effets du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (Cice) (15 000 emplois inscrits à l'horizon de la prévision). La baisse de l'emploi total serait plus faible, car l'emploi dans les secteurs non marchands serait soutenu par une augmentation du nombre de contrats aidés. Le taux de chômage atteindrait 10,5 % en France métropolitaine (10,9 % y compris DOM) mi-2013, contre 10,1 % fin 2012 (10,5 % y compris DOM).
« La faible reprise économique actuelle devrait maintenir les taux de chômage à un niveau élevé dans les pays de l'OCDE (Organisation pour la coopération et le développement économiques) au moins jusqu'à la fin de l'année 2013 », estime l'OCDE dans son rapport « Perspectives de l'emploi 2012 » rendu public mardi 10 juillet 2012. Le taux de chômage de l'ensemble de la zone OCDE devrait se maintenir à un « taux élevé », autour de 7,7 % au dernier trimestre 2013, proche du taux de 7,9 % observé en mai 2012. « Pour renouer avec le taux d'emploi observé avant la crise, il faudra créer 14 millions d'emplois environ. » S'agissant du cas français, « la faiblesse de la reprise économique n'a pas permis d'endiguer la hausse du chômage en France », constate l'organisation internationale, qui rappelle que le taux de chômage « est passé de 7,5 % à son point bas en février 2008 à 10,1 % en mai 2012 ».
L'OCDE (Organisation pour la coopération et le développement économiques) appelle les ministres du Travail et de l'Emploi des pays du G20 à « s'attaquer » au chômage des jeunes par des « mesures décisives et concrètes », à l'occasion de leur réunion prévue à Mexico les jeudi 17 et vendredi 18 mai 2012. « Les jeunes continuent à payer le plus lourd tribut de la crise de l'emploi », s'inquiète l'OCDE, qui comptabilise « près de 11 millions de jeunes âgés de 15 à 24 ans sans emploi dans les pays de l'OCDE début 2012 ». Le taux de chômage des jeunes y atteint 17,1 % en mars 2012, un niveau proche du record de 18,3 % atteint en novembre 2009. « C'est en Europe que les jeunes demandeurs d'emploi souffrent le plus dans la zone OCDE, avec un taux de chômage proche des niveaux historiques dans l'ensemble du continent. En France, au Royaume-Uni, en Suède, en Pologne, en Irlande et en Italie, plus d'un jeune actif sur cinq est sans travail. »
« Sous l'effet de la crise économique et financière, le taux de chômage dans la zone de l'OCDE est passé de 6.1 % en 2008 à 8.2 % en 2011. Cette augmentation a conduit de nombreux pays à envisager une réforme fiscale afin de lutter contre le chômage de longue durée. Dans le même temps, les responsables de la politique fiscale de nombreux pays s'interrogent sur les moyens d'atténuer les fortes contre-incitations au travail que les systèmes fiscaux génèrent souvent », explique l'OCDE, dans une étude de politique fiscale, rendue publique mercredi 12 octobre 2011. Rappelant que « les impôts sur les revenus du travail – y compris les cotisations de sécurité sociale – représentent environ la moitié des recettes fiscales totales, en moyenne, dans les pays de l'OCDE », l'institution affirme que « ces charges fiscales dissuadent les employeurs d'embaucher ».
L'OCDE (Organisation pour la coopération et le développement économique) qui publie jeudi 8 septembre 2011 ses dernières perspectives économiques pour l'année, estime que « le marché du travail ne s'est pas encore remis de la crise » dans les pays de la zone OCDE (1). « À la fin de 2010, le taux de chômage moyen pour la zone de l'OCDE était encore proche de son pic historique atteint durant la crise », souligne l'organisme dans un chapitre consacré aux « risques » de la « persistance d'un haut niveau de chômage ». « Même là où la montée du chômage a été moins marquée, la reprise a été généralement trop faible jusqu'à présent pour permettre un recul significatif du chômage. L'une des grandes préoccupations, dans les pays les plus gravement touchés, est que la persistance d'un haut niveau de chômage (…) se traduira, à terme, par une dégradation généralisée du capital humain, ainsi que des phénomènes de découragement et de retrait du marché du travail. »