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« Nous allons construire des parcours de formation pour les jeunes en emplois d'avenir qui correspondent à 13 métiers que nous avons identifiés comme prioritaires car ils existent dans au moins deux branches de l'Opca et sont en tension », déclare Thierry Dez, directeur général d'Uniformation, l'Opca de l'économie sociale, lors d'une conférence de presse sur les emplois d'avenir, mercredi 20 mars 2013. Des vidéos seront réalisées pour présenter aux jeunes ces métiers. « L'objectif est de sécuriser le plus possible les parcours de ces jeunes à travers l'acquisition de compétences transversales. Certains métiers, comme cuisinier, sont même inter-secteurs », explique Robert Baron, président de l'Opca représentant l'Usgeres (Union de syndicats et groupements d'employeurs représentatifs dans l'économie sociale).
Benoît Hamon, ministre délégué chargé de l'Économie sociale et solidaire et de la Consommation, et Thierry Repentin, ministre délégué chargé de la Formation professionnelle et de l'Apprentissage, ont signé lundi 14 janvier 2013 avec l'Usgeres (Union des syndicats et groupements d'employeurs représentatifs dans l'Économie sociale) une convention cadre « précisant les engagements des employeurs de l'Économie Sociale et Solidaire en matière de formation des jeunes recrutés en emplois d'avenir ». « Pour les mettre en œuvre, pourront notamment être mobilisés 20 millions d'euros réservés par Uniformation pour la formation des jeunes en emplois d'avenir », indique Bercy. Sur cette somme, « 11 millions seront consacrés au contrat de professionnalisation, 8,5 millions au plan et 8,9 millions à la fonction tutorale en général, avec une partie importante pour les emplois d'avenir », précise Alain Cordesse, président de l'Usgeres.
« Les Opca vont s'engager à consacrer près de 40 millions d'euros de leurs fonds mutualisés aux emplois d'avenir », l'État utilisera 10 millions d'euros de l'enveloppe du FSE (Fond social européen) « en appui direct aux Opca », et mobilisera des « crédits propres destinés à faciliter l'ingénierie des parcours de formation », annonce Thierry Repentin, ministre délégué à la Formation professionnelle et à l'Apprentissage, mardi 4 décembre 2012, lors du débat sur l'emploi, la formation et la qualification des jeunes, au Sénat. En outre, « un décret est en cours de finalisation prévoyant une contribution spécifique de 0,5 % » des collectivités territoriales pour financer au sein du CNFPT les formations des jeunes en contrat d'avenir (AEF n°205966), poursuit-il. La convention-cadre 2013-2015 conclue le 30 novembre entre l'État et le FPSPP prévoit aussi que 30 millions d'euros seront consacrés à un appel à projets dédié aux compétences transversales et à la sécurisation du parcours professionnel des jeunes en emploi d'avenir (AEF n°200939).
« La durée maximale de l'aide, fixée à trente-six mois […], peut être prolongée, sur autorisation de l'autorité délivrant la décision d'attribution, afin de permettre au bénéficiaire d'achever la formation professionnelle qu'il a engagée, dans la limite d'une durée totale de soixante mois. » C'est l'une des modalités d'application des emplois d'avenir en matière de formation professionnelle prévue par un décret n° 2012-1210 du 31 octobre 2012, publié au Journal officiel du 1er novembre 2012. Ce décret précise les critères d'éligibilité à l'emploi d'avenir des jeunes et des employeurs, le mode de fixation de l'aide à l'employeur et le contrôle de ses obligations en matière de formation du salarié (AEF n°204621). Ce texte s'applique sur l'ensemble du territoire national, y compris à Mayotte.