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« À l'occasion de la réunion ce matin de ses instances de gouvernance, le conseil de l'UIMM s'est prononcé à l'unanimité contre la proposition du comité statutaire du Medef présentée au conseil exécutif du Medef le 18 mars dernier concernant la durée du mandat, la possibilité de se représenter sans limitation (sous réserve de la limite d'âge portée à 67 ans) et le caractère immédiatement applicable de la réforme », fait savoir la fédération patronale, jeudi 21 mars 2013. Ce faisant, l'UIMM réitère son opposition à une nouvelle candidature de Laurence Parisot, à la présidence du Medef. « Le Conseil de l'UIMM s'était déjà prononcé le 17 Janvier dernier sur le sujet en critiquant fortement la méthode conduisant à changer les règles à la veille du scrutin en demandant à ce qu'elle puisse s'appliquer immédiatement », rappelle l'organisation.
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Laurence Parisot se dit « très satisfaite » du travail mené par le comité statutaire du Medef, mardi 19 mars 2013, au lendemain de la présentation des conclusions du comité au conseil exécutif de l'organisation patronale (AEF n°193458). Le comité s'est déclaré « favorable à des durées égales dans les mandats, et à une élection démocratique tous les cinq ans, […] ouverte à toute candidature, y compris celle du sortant », selon le président du comité statutaire Georges Drouin. Une telle réforme, si elle est adoptée par le conseil exécutif puis par une assemblée générale extraordinaire, ouvrirait la voie à une nouvelle candidature de Laurence Parisot à la présidence du Medef, en juillet prochain. « Que je sois ou non candidate pour être présidente en juillet, je souhaite cette réforme avec une seule durée de mandat et une remise en jeu du mandat par une compétition électorale ouverte, démocratique et pluraliste », affirme-t-elle.
Le comité statutaire du Medef s'est prononcé « à l'unanimité » en faveur d'une modification des statuts de l'organisation patronale, annonce Georges Drouin, président de ce comité, lundi 18 mars 2013, lors d'un point presse. « Le comité est favorable à des durées égales dans les mandats et à une élection démocratique tous les cinq ans. La présidence du Medef doit être ouverte à toute candidature, y compris celle du sortant » sans limitation du nombre de mandats, déclare-t-il, ouvrant ainsi la porte à une troisième candidature de Laurence Parisot, actuelle présidente du Medef dont le mandat arrive à terme le 1er juillet 2013. Le comité statutaire propose de reporter l'âge limite pour se présenter de 65 à 67 ans, « [limitant] de facto le nombre de mandats possibles ». Pour l'heure, les statuts prévoient la succession de deux mandats de cinq puis trois ans.
« J'ai l'audace d'espérer pouvoir soumettre ma candidature à un troisième mandat », confirme la présidente du Medef dans un entretien accordé au « Monde » daté du samedi 2 mars 2013. Élue en 2005 pour cinq ans et reconduite en 2010 pour trois années, elle souhaite que l'évolution des statuts de l'organisation patronale lui permette de rester à la tête du Medef en expliquant que sa décision, fortement contestée par de puissantes fédérations patronales telles que la métallurgie ou le bâtiment, est « liée à la situation de notre pays, à son avenir, et au rôle potentiellement décisif des entrepreneurs ». Le comité des statuts du Medef doit rendre un avis consultatif « dans les deux prochaines semaines » sur une éventuelle modification des conditions d'exercice de la présidence de l'organisation patronale. En cas d'absence de recommandations du comité, Laurence Parisot sera contrainte de céder sa place, son mandat s'achevant le 30 juin 2013.
« J'ai pris la décision de me présenter. Après de nombreux mois de travail et de rencontres, j'ai une vision et une ambition pour le Medef que je veux porter pendant la campagne », déclare Geoffroy Roux de Bézieux, dans un entretien accordé au « Figaro » du mardi 26 février 2013. Ainsi, l'actuel P-DG d'Omea Télécom commercialisant Virgin mobile et vice-président de la Fédération française des télécom et ancien président de l'Unédic se déclare à son tour pour prendre la succession de Laurence Parisot à la tête du Medef. En théorie, cette dernière est censée finir son second mandat de trois ans, le 1er juillet 2013 ; ceci étant, la présidente du Medef depuis 2005 envisage de prolonger de deux ans ce second mandat pour qu'il ait la même durée que le premier à savoir cinq ans (AEF n°198094). Revue d'effectifs des candidats en lice.
« J'ai l'accord de Laurent Berger et de Jean-Claude Mailly [secrétaires généraux de la CFDT et de FO] pour réactiver [le groupe de travail politique sur l'assurance chômage] et faire en sorte qu'il y ait le plus rapidement possible une réunion de travail », déclare Laurence Parisot, mardi 19 février 2013, à l'occasion de sa conférence de presse mensuelle. « Le sujet est extraordinairement difficile, jamais l'assurance chômage n'a connu un tel déficit […]. Il faut travailler vite et si nous voyons qu'il y a une refonte possible, et je parle bien d'une refonte, qui permettrait d'assurer la meilleure protection possible, de réduire les déficits et d'inciter [les chômeurs] à reprendre un emploi, alors il faudra accélérer la négociation » et ainsi l'ouvrir avant l'automne comme jusqu'alors programmé, explique la présidente du Medef. Plus globalement, elle indique que « des discussions sont en cours » entre partenaires sociaux pour déterminer la date de réunion du « comité en charge de l'agenda social », destiné à « recaler un certain nombre de choses » dans le programme de négociations.
« Nous avons convenu, jeudi (17 janvier 2013), au conseil de l'UIMM (Union des industries et des métiers de la métallurgie), qu'une réforme des statuts [du Medef] ne peut s'appliquer qu'à l'avenir. » Dans un entretien accordé au « Figaro » daté du samedi 19 janvier 2013, Frédéric Saint-Geours, président de la fédération patronale de la métallurgie, s'oppose ainsi à une nouvelle candidature de Laurence Parisot pour un troisième mandat à la tête du Medef. Alors que l'élection à la présidence de l'organisation patronale doit se tenir en juillet prochain, l'actuelle présidente vient de saisir le comité statutaire du Medef pour proposer de fixer le mandat du président à deux fois cinq ans contre cinq ans puis trois ans actuellement, et pour reculer la limite d'âge au-delà de 65 ans. « Il est normal que des organisations se demandent si leurs statuts sont encore adaptés. Mais il y a un temps pour le faire et il est surprenant que cette question se pose pour le Medef à six mois d'une élection. Je ne suis pas satisfait du démarrage du processus que j'ai découvert par surprise », déplore Frédéric Saint-Geours.
Voici une sélection des actualités qui intéressent la fonction publique pour la semaine du 11 au 15 janvier 2021 :