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La directive sur le recensement et la protection des infrastructures critiques européennes « n'a pas très bien fonctionné », affirme Olivier Luyckx, chef d'unité gestion des crises et terrorisme, au sein de la direction générale des affaires intérieures de la Commission européenne. Il s'exprimait dans le cadre du forum européen sur la sécurité privée organisé par la Coess (Confédération européenne des services de sécurité) et l'Aproser à Madrid (AEF Sécurité globale n°193394 et n°193294), jeudi 14 et vendredi 15 mars 2013. Cette directive, qui date de 2008, « se concentre sur le secteur de l'énergie et sur celui des transports uniquement. Elle ne concerne que les infrastructures dont l'arrêt ou la destruction aurait un impact sur au moins deux États membres. Ce n'était pas la bonne approche puisque cela n'a conduit qu'à la désignation de quatorze infrastructures critiques sur le sol européen, dont onze par la seule Slovaquie. ».
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« La régulation de la sécurité privée est une des priorités du ministère de l'Intérieur. Notre législation actuelle a vingt ans. Ce n'est pas parce qu'elle a vingt ans qu'une loi est mauvaise. Mais dans ce cas, elle a besoin d'être mise à jour », annonce le ministre de l'Intérieur espagnol, Jorge Fernández Díaz. Il s'exprimait, jeudi 14 mars 2013, dans le cadre du forum européen sur la sécurité privée organisé par la Coess (Confédération européenne des services de sécurité) et l'Aproser à Madrid (AEF Sécurité globale n°193294, n°193394 et n°193400). « La nouvelle loi doit notamment prendre en compte les innovations technologiques. De ce point de vue, le secteur est très différent de celui de 1992. Il faut être sûr que la législation est adaptée à la réalité. »
« Quelles tâches pourraient assurer les agents de sécurité privée à la place de la police ? Ils pourraient assurer le transport des personnes arrêtées ou enquêter sur des infractions simples, comme le vol à l'étalage. Nous savons que les petites infractions ne peuvent faire l'objet de l'attention suffisante aujourd'hui. Ils pourraient gérer les objets perdus et trouvés ainsi qu'assurer la protection des témoins », explique Richard Orgard, secrétaire général d'Almega Private Security, association des professionnels de la sécurité en Suède. Il intervient, jeudi 14 mars 2013, au cours du forum organisé à Madrid par la Coess (Confédération européenne des services de sécurité) et l'Aproser (Asociación profesional de compañías privadas de servicios de seguridad), les jeudi 14 et vendredi 15 mars 2013 (AEF Sécurité globale n°193400 et n°193394). « Les agents privés pourraient isoler les scènes de crime. Une fois que la police a mis le ruban, ils pourraient garder le périmètre à la place de la police. »
La qualité du transfert de détenus « s'est améliorée très nettement » depuis qu'il a été externalisé. C'est ce qu'affirme Armin Berchtold, CEO (Chief executive officer) de Swiss Securitas Group (1). Armin Berchtold s'exprime au cours du quatrième forum européen sur la sécurité privée, organisé à Madrid par la Coess et l'Aproser (Asociación profesional de compañías privadas de servicios de seguridad), les jeudi 14 et vendredi 15 mars 2013 (AEF Sécurité globale n°193400). « Les droits de l'homme et la dignité sont mieux respectés. La sécurité est aussi plus élevée, avec un très bon rapport qualité prix. Ce n'est pas nous qui le disons, mais nos clients », précise-t-il. Le marché pour le transfert des détenus « est assuré par Swiss Securitas et Swiss Railway », et ce, depuis 2001.
Le secteur de la sécurité privée est confronté à une « contradiction », explique Marc Pissens, président de la Coess (Confédération européenne des services de sécurité), jeudi 14 mars 2013. Il s'exprimait en ouverture du quatrième forum européen sur la sécurité privée, qui se déroulait à Madrid, les 14 et 15 mars 2013. Ce forum est organisé par la Coess et l'Aproser (Asociación profesional de compañías privadas de servicios de seguridad). « Les services de sécurité privée sont aujourd'hui au centre d'un débat nouveau et stimulant. Le sujet principal de ce débat, et ce dans un nombre croissant de pays en Europe et ailleurs, n'est plus de savoir si nous pouvons jouer un rôle dans la sécurité publique. La question est maintenant de savoir quelle sera l'étendue de ce rôle. Le nombre d'acheteurs venus du public croît à un rythme jamais connu auparavant et les agents de sécurité privé sont visibles dans plus de lieux publics. La coopération avec la police et d'autres acteurs publics de la sécurité est maintenant un fait », poursuit Marc Pissens. « En revanche, les services de sécurité sont aujourd'hui encore réduits à une marchandise. Le donneur d'ordre dicte le prix », regrette-t-il.