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« Il ne faut pas abîmer ce qui marche très bien, par exemple le fonctionnement des IUT et des BTS. Toute remise en cause de ce qui est incontesté pourrait être dommageable » : c'est l'un des « messages » que Laurence Parisot, présidente du Medef, souhaite « passer » à Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, concernant le projet de loi ESR. Laurence Parisot s'exprime en clôture d'un « grand débat » organisé par AEF dans le cadre de ses RUE (rencontres universités entreprises) sur le thème « Universités grandes écoles : diversité des parcours, convergence des diplômes, est-ce-la fin de la dualité du modèle français ? » (AEF n°195546), mercredi 27 mars 2013 au Palais des congrès à Paris, alors que Geneviève Fioraso est également présente. Les IUT et les BTS seront réformés afin d'accueillir « des pourcentages minimaux » de bacheliers technologiques pour les premiers et de bacheliers professionnels pour les seconds, ainsi que l'indique le projet de loi ESR (AEF n°193314). À ce sujet, Geneviève Fioraso avait récemment utilisé le mot de « quotas » (AEF n°193459).
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Il ne faut « pas tout attendre » de la future loi ESR, « qui n'est qu'un outil parmi d'autres pour décloisonner et pour rapprocher les systèmes », déclare Simone Bonnafous, Dgesip, lors d'un « grand débat » organisé par AEF dans le cadre des RUE (rencontres universités-entreprises) sur le thème « Universités grandes écoles : diversité des parcours, convergence des diplômes, est-ce la fin de la dualité du modèle français ? », le 27 mars 2013 au Palais des congrès à Paris. Ce débat intervient alors que le projet de loi ESR sera prochainement examiné par le Parlement (AEF n°192811). La question à se poser, selon Simone Bonnafous, est la suivante : « Pourquoi veut-on décloisonner ? Et de quelles cloisons parle-t-on ? Il y a des valeurs : celles du MESR sont de faire que les gens ne soient pas assignés définitivement à un type de voie et à un type de réussite. L'État doit permettre aux jeunes d'avoir des chances quel que soit leur point d'entrée dans le système éducatif. Il y a aussi des intérêts : ceux des entreprises, ainsi que certaines le disent, sont d'avoir des profils diversifiés pour ne pas se retrouver avec des cadres tous issus du même moule », analyse-t-elle.
Le « pourcentage minimal » remplace la « priorité d'accès » pour les bacheliers technologiques en IUT et pour les bacheliers professionnels en les STS : c'est l'une des modifications introduites dans la version du projet de loi ESR présentée en conseil des ministres mercredi 20 mars 2013, après passage en Conseil d'État. Au total, le projet comporte 20 mesures faisant l'objet de 69 articles (1). Son examen en séance publique à l'Assemblée nationale débutera le 27 mai. Cette modification relative au « pourcentage minimal » avait été évoquée à l'occasion d'un point presse le 18 mars par Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, qui avait utilisé le terme de « quotas » (AEF n°193459). Autre changement relatif à la coordination du service public de l'enseignement supérieur : la référence à la représentation du ministère chargé de l'enseignement supérieur dans les CA des établissements relevant d'autres ministères disparaît.
La priorité d'accès des bacheliers technologiques vers les IUT et des bacheliers professionnels vers les STS « ne modifierait en définitive que 10 % à 15 % de la composition des effectifs : la difficulté n'est donc pas insurmontable », déclare la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, à l'occasion d'un déplacement à l'université de Reims Champagne-Ardenne, jeudi 7 mars 2013. Détaillant cette mesure figurant dans le projet de loi sur l'ESR, elle rappelle qu'elle n'entraînera pas « la fin de l'accès sélectif » aux IUT et STS, ni « un accès de droit généralisé pour tous ». Par ailleurs, aux yeux de la ministre, il s'agit d' « un devoir de justice sociale, d'un enjeu de formation, d'un enjeu d'insertion professionnelle ». Le projet de loi, déjà déposé au Conseil d'État, devrait être présenté en conseil des ministres le 20 mars prochain.
« Le développement de l'esprit d'entreprendre chez tous les étudiants doit participer plus clairement aux objectifs et aux missions de l'enseignement supérieur », écrit le Medef dans ses « propositions » pour les assises de l'entrepreneuriat, diffusées lors du point presse mensuel de sa présidente, Laurence Parisot, mardi 19 février 2013. Ces assises ont été ouvertes le 14 janvier 2013 par Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, et Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des PME, de l'Innovation et de l'Économie numérique (1). Elles visent à « favoriser l'esprit d'entreprendre en France afin de doubler le nombre de création d'entreprises de croissance sur le territoire d'ici à cinq ans ». Neuf groupes de travail réfléchissent à « des propositions de mesures », tandis qu' « un programme d'action national » sera présenté lors de la clôture des assises en avril 2013.
« Je préférerais éviter les quotas [de bacheliers technologiques en IUT et de bacheliers professionnels en STS] dans la loi », déclare Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, qui inaugure la quatrième édition du salon APB (admission post-bac), le 11 janvier 2013 à Paris. Pour autant, « il faut que les IUT accueillent en priorité des bacheliers technologiques et les STS des bacheliers professionnels. Cela doit figurer dans la loi », déclare la ministre. La ministre commente par ailleurs les résultats d'une « étude sur la procédure d'admission post-bac » (AEF n°198330) et présente « les réformes envisagées » pour APB (AEF n°198536).