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« Le président de la République a voulu que soit engagé un travail de mise à jour du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale. C'est un travail considérable, d'un grand intérêt. Ce Livre blanc sera adopté, mesdames, messieurs les sénateurs, à la fin du mois d'avril. » C'est ce qu'affirme le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, lors de la séance de questions au gouvernement au Sénat, jeudi 28 mars 2013. « Je souhaite que le Parlement puisse en débattre, que ce soit au Sénat ou à l'Assemblée nationale, avant l'été. C'est en tout cas, et c'est la moindre des choses, l'engagement que je prends devant vous. Ce Livre blanc présentera les risques et les menaces auxquels notre pays doit faire face, mais surtout il analysera le contexte géopolitique qui est le nôtre et les types d'engagements auxquels nous devons faire face. »
« La question de la cybersécurité est centrale dans les travaux en cours sur le prochain Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale. » C'est ce qu'indique le député Eduardo Rihan Cypel (Seine-et-Marne, SRC), jeudi 21 février 2013, à Paris. Le député, également membre de la commission du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, s'exprimait lors de l'audition publique sur « Le risque numérique » organisée par l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques. « Il y a trois dimensions relatives à la cybersécurité », liées à l'État, à la formation et aux « opportunités économiques pour créer de nouvelles filières industrielles », précise-t-il.
« Les services de renseignement eux-mêmes sont aujourd'hui demandeurs d'un plus grand contrôle de la représentation nationale, ce qui sera l'un des objectifs du prochain Livre blanc. » C'est ce qu'indique le coordonnateur national du renseignement, Ange Mancini, mardi 5 février 2013. Il était auditionné par la commission de la Défense de l'Assemblée nationale. « La première mission d'un service de renseignement, c'est, comme dirait Monsieur de Lapalisse, d'acquérir du renseignement, c'est-à-dire une information qui n'est pas publique et qu'il faut rechercher par des méthodes particulières, parfois clandestines », justifie Ange Mancini. « L'objectif de cette mission est noble, puisqu'il s'agit de protéger les intérêts fondamentaux de la Nation. »
« Désormais, défense et sécurité sont deux soeurs siamoises avec des parties qui sont propres mais un tronc commun », affirme le général Marc Watin-Augouard, directeur du centre de recherche de l'École des officiers la gendarmerie nationale, mardi 18 décembre 2012. Il s'exprimait à l'occasion d'une conférence des « rendez-vous du correspondant-défense », organisée par l'Institut des hautes études de la défense nationale à l'Hôtel de ville de Paris sur le thème « le continuum sécurité-défense ». Selon Marc Watin-Augouard, « le continuum se manifeste par le fait qu'il n'y a pas de phénomènes extérieurs à nos frontières qui n'aient immédiatement des conséquences sur notre sécurité intérieure ». Il affirme que ce « continuum sécurité-défense était sous jacent dans le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2008, mais il sera clairement explicité dans le futur Livre blanc, parce qu'aujourd'hui il s'impose comme une réalité ».
Pour gérer une crise, « l'État doit mobiliser de nombreux ministères, à commencer par la Défense, l'Intérieur, mais aussi les Transports ou la Santé. Il faut donc s'employer à apporter des réponses concrètes et opérationnelles à des questions simples : comment articuler la coopération entre les ministères pour être prêt lors d'une crise ? Comment mobiliser tous les ministères concernés autour de cette question ? » C'est ce qu'explique Jacques Tournier, rapporteur général de la commission chargée de l'élaboration du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, dans une interview accordée à AEF Sécurité globale. « Assurément, le Livre blanc de 2008 a déjà permis d'opérer de nombreuses avancées sur cette voie. Mais le bilan que l'on peut en tirer montre qu'il est encore possible - et nécessaire - de progresser », poursuit-il. « Parmi tous les risques identifiés, il apparaît nécessaire de porter une grande attention à la question de la cybermenace », explique Jacques Tournier. « Les agressions de cette nature font courir des risques majeurs qui peuvent conduire à une paralysie de nos systèmes vitaux et contre lesquels il faut absolument se prémunir. »