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La Driee Île-de-France présente jeudi 28 mars 2013 le premier bilan, centré sur Paris et sa proche couronne, de l'action de son service de la police de l'eau, à l'issue de « trois années de retour d'expérience », selon Bernard Doroszczuk, son directeur. Créée en 2010 (AEF n°293999), la Driee regroupe « la totalité des polices environnementales », rappelle-t-il : installations classées, eau, nature, sites et publicité. « Cela permet d'avoir, par rapport à de grands comptes comme le Siaap, une approche intégrée de toutes les politiques environnementales. » La police de l'eau à Paris et sa périphérie s'exerce dans un cadre « fortement artificialisé », poursuit-il. « La pression de Paris sur la Seine est 25 fois plus forte que celle de Lyon sur le Rhône, si l'on prend comme critère le nombre d'habitants ramené au débit du fleuve. »
Les projets d'aménagement liés au Grand Paris auront des conséquences sur la distribution d'eau, l'assainissement et les milieux aquatiques à anticiper, prévient la Driee, mercredi 12 septembre 2012, au cours d'un séminaire consacré au « Grand Paris et l'eau » (1). Dans « un contexte de pressions et d'artificialisation croissantes », selon la préfecture, « le Grand Paris ne doit pas passer à côté de la prise en compte de l'eau dans la conception de la ville », affirme le préfet de région, Daniel Canepa, en ouverture du séminaire. La région capitale devrait compter 1,5 million d'habitants supplémentaires d'ici 2030, consommant et rejetant chaque jour 250 000 mètres cubes d'eau supplémentaires, « soit plus de 15 % des effluents traités par le Siaap », syndicat interdépartemental d'assainissement de l'agglomération parisienne, traitant les eaux usées de près de 9 millions d'habitants.
Le ministère du Développement durable aura pour relais trois directions régionales différentes en Île-de-France, et non une seule comme c'est le cas pour les autres régions françaises. C'est ce qu'a décidé le Premier ministre François Fillon, dans une circulaire signée le 27 juillet 2009. Il s'agit des directions régionales et interdépartementales Driea (équipement et aménagement), Drihl (hébergement et logement), et Driee (environnement et énergie). Dans le cas des autres régions, les Drire (industrie), DRE (équipement) et Diren (environnement) sont en train de devenir les Dreal (environnement, aménagement et logement). Cette organisation spécifique est due au « statut particulier de région capitale » de l'Île-de-France, et au « contexte de réflexion sur le Grand Paris » (L'AEF n°292988), a indiqué le ministère du Développement durable, le 3 août dernier.