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Le projet d'accréditation de l'Espé de l'Académie de Besançon est porté par l'UFC, qui propose de délivrer trois mentions de master MEEF : une mention MEEF-PE (professeurs des écoles), une mention MEEF-CPE (conseiller principal d'éducation) et une mention MEEF-PLC-PLP (professeur de lycée et collège, professeur de lycée professionnel). L'Espé assurera le rôle de coordination des masters MEEF et inscrira au niveau pédagogique les étudiants visant les concours de PE, de professeur documentaliste et de CPE. Les étudiants visant les concours de PLC-PLP seront, quant à eux, inscrits à l'UFR impliquée dans leur parcours disciplinaire. Ainsi, « tout n'est pas intégré dans l'Espé », souligne Éric Martin, recteur de l'académie de Besançon, à l'initiative du groupe de pilotage académique, constitué pour moitié de représentants de l'Éducation nationale et pour moitié de représentants de l'UFC. Les quatre sites de formation de Besançon, Belfort, Vesoul et Lons-le-Saunier sont maintenus.
Les articles du projet de loi d'orientation relatifs à la création, aux missions et à l'organisation et aux dispositions transitoires des Espé et ont tous été adoptés par les députés, dans la nuit du vendredi 15 au samedi 16 mars 2013. Des amendements gouvernementaux rédactionnels portant sur les missions des Espé ont également été adoptés. Un nouveau paragraphe a été introduit dans le texte, sur proposition du rapporteur Yves Durand (SRC, Nord), qui prévoit que « le directeur de l'école prépare un document d'orientation politique et budgétaire. Ce rapport est présenté aux instances délibératives des établissements publics d'enseignement supérieur partenaires de l'école supérieure du professorat et de l'éducation au cours du troisième trimestre de l'année civile ». Les députés ont achevé samedi 16 mars l'examen des articles du projet de loi qui sera voté dans son ensemble mardi 19 mars.
« Le comité de suivi master propose un cinquième ‘bloc de compétences' relatif aux ‘mises en situation professionnelle' - c'est-à-dire aux stages et à l'alternance - pour les futurs masters dédiés à la formation des enseignants, », indique Nicole Ménager, nouvelle présidente du CSM, interrogée par AEF à l'issue du comité du 13 décembre 2012. Ce cinquième bloc s'ajouterait aux quatre blocs que préconisait le rapport « Principes et recommandations pour une réforme réussie de la formation des enseignants » (AEF n°297064). Ce rapport, daté du 17 juillet 2009, émanait d'un « groupe interconférences universitaires », présidé par Daniel Filâtre, alors président de l'université Toulouse-II-Le Mirail et président de la commission pédagogie et formation continue de la CPU, et aujourd'hui conseiller de Geneviève Fioraso (AEF n°214030). La proposition du cinquième bloc de compétences « permet de ne pas intégrer ces mises en situation à l'un des quatre blocs puisque les compétences travaillées lors de ces mises en situation sont transversales aux quatre autres blocs. De plus, de cette proposition pourrait découler la possibilité de rendre obligatoire l'obtention de ce bloc pour la validation du master », explique Nicole Ménager.
« La mise en place des Espé, au lieu de susciter un principe de précaution, accélère le démantèlement des IUFM qui sont traités comme variables d'ajustement. Cela se traduit par des reprises de postes (essentiellement Biatoss) ; par une politique de site qui s'accélère ; par des restrictions budgétaires ; par une difficulté, dans certains cas, à recruter des enseignants en IUFM. » C'est ce que déclare à AEF Pierre Statius, premier vice-président de la CDIUFM, à l'occasion d'un entretien portant sur les discussions budgétaires en cours avec les universités de rattachement.
« Il ne faut pas que la réforme soit manquée », déclare Pierre Statius, le directeur de l'IUFM de Franche-Comté, interrogé par AEF lundi 11 juin 2012. La création des écoles supérieures du professorat et de l'éducation (AEF n°215202), prévues pour se substituer aux IUFM à compter de septembre 2013 selon les premiers éléments du calendrier, doit être l'occasion de « penser le contenu de la formation » offerte aux enseignants. Premier vice-président de la CDIUFM (Conférence des directeurs d'IUFM), Pierre Statius annonce l'organisation, en collaboration avec l'École normale supérieure de Lyon et l'Institut français de l'éducation, d'un séminaire, les 12, 13, 14 et 15 novembre 2012, dans la capitale de Rhône-Alpes. L'objectif est de répondre à deux questions : « qu'est-ce qu'être professeur aujourd'hui ? » et « comment forme-t-on un professeur aujourd'hui ? »
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 20 mars 2023 :