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Dans le cadre de la création des Espé (écoles supérieures du professorat et de l'éducation), « nous n'allions pas tourner le dos à l'université, ni négliger l'apport des praticiens », explique le ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon, mercredi 27 mars 2013. Le ministre a été auditionné par la commission de la culture, de l'éducation et de la communication du Sénat sur le projet de loi d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école, qui doit être examiné au Sénat à partir du 21 mai (AEF n°193349). Le sénateur Jacques-Bernard Magner (PS, Puy-de-Dôme) avait indiqué le 20 mars lors de la présentation des conclusions de son groupe de travail sur le prérecrutement qu'il fallait « privilégier les besoins et la volonté de l'employeur » dans les Espé, en soulignant que « l'université n'[était] pas professionnalisante et ne [voulait] pas l'être ».
Les académies de Lyon (+ 102), de Grenoble (+ 52), d'Aix-Marseille (+ 50), de Montpellier (+ 50), de Nancy-Metz (+ 50), de Poitiers (+ 40), de Toulouse (+ 40), de Bordeaux (+ 40), de Poitiers (+ 40), de Lille (+ 30), de La Réunion (+ 20), de Nantes (+ 20), de Clermont-Ferrand (+ 20), de Strasbourg (environ + 10) ont obtenu davantage de postes d'EAP (emplois d'avenir professeur) par rapport à la répartition initiale, apprend AEF auprès des rectorats. L'académie de Créteil a rendu fin janvier 200 EAP à la demande du ministère sur les 761 qui lui avaient été attribués (soit 561), indique le rectorat à AEF. En décembre 2012, AEF avait publié un projet de répartition académique des 4 000 EAP pour l'année scolaire 2012-2013, confirmé par une grande majorité de rectorats (AEF n°200540). Le ministère de l'Éducation nationale et plusieurs rectorats ne souhaitent pas répondre à AEF sur les nouvelles répartitions de ces emplois, renvoyant à une communication nationale « dans les prochains jours ».
Afin de « repenser la professionnalisation des enseignants » un groupe de travail du Sénat (AEF n°203622), présidé par Jacques-Bernard Magner (PS, Puy-de-Dôme), préconise de « concevoir des parcours continus de formation sur cinq ans », de « renforcer les liens entre l'Éducation nationale et l'éducation populaire » et d' « ouvrir de multiples voies d'accès au métier d'enseignant », indique-t-il dans une note de synthèse, jeudi 28 février 2013. Le groupe de travail juge que « la formation des enseignants demande du temps et de la continuité » et qu'il « faut commencer le processus en licence en prenant garde d'articuler dès l'origine l'académique et le professionnel. »
« Je pense que les objectifs du ministre de l'Éducation nationale concernant les emplois d'avenir pour les professeurs vont être largement tenus », souligne le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, ce jeudi 14 février 2013 au lycée Colbert de Reims (Marne) lors d'un point presse. Il est venu signer six « emplois d'avenir professeur » et échanger au sujet de ce dispositif, accompagné de Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, et de George Pau-Langevin, ministre déléguée, chargée de la Réussite éducative. « Nous avons ouvert 4 000 postes en janvier et nous en sommes à plus de 2 500 [signés]. D'ici à trois semaines, nous en serons à 4 000 », indique Vincent Peillon, à l'occasion de la table ronde avec les étudiants rémois concernés, quatre tuteurs et des chefs d'établissement.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :