En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Le Cercle Magellan et le Centre de crise du ministère des Affaires étrangères ont signé une convention sur « la prévention et la gestion de crise concernant des salariés français à l'étranger », le 26 mars 2013. La convention vise à « officialiser » une coopération engagée depuis plusieurs années. « Il s'agit de systématiser des pratiques existantes, dans un monde où la crise devient presque le mode de vie habituel », précise à l'AEF Jean Pautrot, président du conseil Magellan de l'international. Grâce à cette convention, les quelque 200 groupes internationaux membres du Cercle Magellan bénéficieront d'une information en temps réel sur les situations de crise en cours dans les pays où ils sont implantés.
« Les entreprises sous-estiment souvent les risques liés à la mobilité » internationale, et ont « une faible analyse des conséquences humaines et financières des risques », constate Aon Hewitt dans un « livre blanc de l'expatriation » publié mercredi 7 décembre 2011. Pourtant, rappelle le cabinet de conseil, il est « primordial de prévoir des protocoles de sécurité, de protection et de prévoyance », notamment parce que « les entreprises ont l'obligation légale de protéger et d'informer leurs salariés pendant leurs déplacements ». D'après Aon Hewitt, de plus en plus de salariés sont envoyés dans des pays à hauts risques et, si certaines entreprises continuent d'expatrier leurs collaborateurs sur de longues durées, les déplacements se font de plus en plus pour de courtes périodes. Les risques identifiés sont le terrorisme, le kidnapping avec demande de rançon, l'instabilité, les problèmes médicaux, les accidents de la circulation, les décès et incapacités de travail ainsi que des pertes au niveau de la retraite.
La crise économique n'a pas freiné le développement de la mobilité internationale dans les entreprises. Ainsi, une étude menée par la société de conseil en mobilité ECA International à l'été 2009 démontre qu'une majorité d'entreprises (70 %) prévoyaient d'augmenter le nombre d'expatriations. Cependant, « la pression sur les coûts progresse », relève Frédéric Franchi, expert en mobilité internationale. « Les entreprises ont une gestion beaucoup plus avisée des coûts de la mission. Ce n'est pas forcément la rémunération du salarié qui diminue, mais le coût global, fiscalité et avantages en nature inclus. » Frédéric Franchi répond aux questions d'AEF.