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Les commissions des affaires économiques du Sénat et de l'Assemblée nationale se sont prononcées à l'unanimité en faveur de la nomination de Jean-Yves Le Gall à la présidence du Cnes (Centre national d'études spatiales), à l'issue de son audition le 26 mars par les sénateurs et le 27 mars par les députés. Sa candidature à cette fonction a été proposée le 6 mars par Jean-Marc Ayrault, Premier ministre (AEF n°194268). Lors de son passage devant les sénateurs, Jean-Yves Le Gall déclare notamment qu' « il faut continuer à avoir une très grande ambition » pour le Cnes, avec l'innovation pour « fil conducteur ». « Dans un contexte financier contraint, pour exister, il faut faire la course en tête. Dans de nombreux secteurs, c'est l'innovation qui fait la différence. Nous devons poursuivre nos efforts, et vous pouvez compter sur moi pour faire du Cnes un exemple en matière d'innovation. » « D'autant plus, précise-t-il, que cela crée des emplois – 16 000 emplois directs en France actuellement. »
Le budget primitif du Cnes (Centre national d'études spatiales) pour 2013 s'élève à 1,613 milliard d'euros, dont 743 millions d'euros au titre du « PMT multilatéral » (programme budgétaire à moyen terme), 71 millions apportés par les investissements d'avenir et 799 millions d'euros au titre de la contribution française à l'ESA (Agence spatiale européenne). C'est ce qu'indique le président du Cnes, Yannick d'Escatha, en présentant pour la dernière fois à la presse les perspectives de son organisme pour l'année à venir, lundi 4 février 2013. Il quittera en effet le Cnes en mars, atteignant la limite d'âge de 65 ans pour la fonction. Ce budget primitif est quasiment stable par rapport à celui de 2012 (1,605 milliard d'euros), mais les chiffres présentés par le Cnes font apparaître une baisse de 64 millions d'euros entre le budget « multilatéral » prévisionnel de 2012 (760 millions d'euros) et le budget finalement exécuté (696 millions d'euros). Interrogé sur cette différence, Yannick d'Escatha précise qu' « il y a eu des annulations de crédits qui ont été supérieures à la réserve de précaution ».
Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, rend public vendredi 2 décembre 2011 le « plan satellitaire » de son ministère, qui « identifie les contributions que les applications satellitaires peuvent apporter à l'horizon 2015 sur les champs d'intervention du ministère » afin que l'environnement puisse « tirer un meilleur profit des outils spatiaux ». Le plan « aidera les différents services du ministère et établissements sous tutelle à établir leurs priorités dans ces domaines », et tout particulièrement dans « quatre chantiers prioritaires : systèmes d'observation globale de la Terre, développement durable des territoires, gestion durable du littoral, mobilité durable ». « De nouvelles applications et services satellitaires devraient pouvoir ainsi émerger, ou se déployer dans les cinq ans à venir, qui contribueront aux objectifs du Grenelle de l'environnement et du Grenelle de la mer, ainsi qu'à la mise en oeuvre des législations nationales et européennes », souligne le ministère. C'est le CETE (Centre d'études techniques de l'équipement) du Sud-Ouest qui « jouera le rôle de pôle de compétence et d'innovation pour les applications satellitaires et les télécommunications au sein du MEDDTL ».