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Six syndicats de salariés, la CFDT, la CGT, la Force ouvrière, la CFTC, l'Unsa et la CFE-CGC, sont en passe d'être déclarés représentatifs pour la branche professionnelle des entreprises de prévention et de sécurité. C'est ce qu'indiquent les résultats de la mesure d'audience des organisations syndicales transmis par le ministère du Travail aux partenaires sociaux réunis au sein du HCDS (Haut conseil du dialogue social), vendredi 29 mars 2013.
Une trentaine de salariés de Securitas France manifestent devant le siège de l'entreprise, jeudi 28 mars 2013 à Paris, à l'appel de la fédération des métiers de la prévention et de la sécurité de l'Unsa, constate AEF Sécurité globale. Une délégation de trois personnes, reçue par la direction de l'entreprise, a demandé « l'arrêt de la casse sociale, le respect de l'obligation de reclassement des salariés et la fin des licenciements abusifs », rapporte Erik Biro, secrétaire général de l'Unsa-FMPS. Dans son appel à la manifestation, transmis à AEF Sécurité globale le 14 mars 2013, le syndicat déplorait « la dégradation des conditions de travail au mépris de la législation et des accords d'entreprises » et condamnait « les méthodes des directions qui multiplient les procédures disciplinaires »
« L'extension de l'accord sur la reprise du personnel était très attendue ». C'est ce qu'indique Pierre-André Testard, président de la commission sociale du Snes, à AEF Sécurité globale. Les dispositions de l'avenant du 28 janvier 2011 à l'accord relatif à la reprise du personnel dans les entreprises de prévention et de sécurité ont été rendues obligatoires par un arrêté d'extension du 29 novembre 2012 (AEF Sécurité globale n°200840). Pour tout changement effectif de prestataire intervenant à compter du 1er février 2013, la nouvelle entreprise de sécurité doit reprendre 100 % du personnel satisfaisant à plusieurs critères, notamment d'ancienneté. Ce texte, qui se substitue à l'accord du 5 mars 2002, a été conclu par les trois organisations patronales représentées au sein de la branche - le Sesa, le Snes et l'USP - et la FEETS-FO (Fédération de l'équipement, de l'environnement, des transports et des services-Force ouvrière).
« La CGT demande que les organisations syndicales de salariés siègent au Cnaps et puissent, par des commissions de recours, assister les salariés ». C'est ce que revendique Jean-Paul Horville, secrétaire fédéral de la fédération CGT Commerce et services, dans un article intitulé « Le livre noir de la sécurité », dont AEF Sécurité globale a eu copie. Cet article est à paraître dans le numéro d'octobre 2012 dans « Échanges », le mensuel des adhérents du syndicat. « Quel est cet organisme dont les membres seront contrôlés par leur propre service, où l'État et les employeurs siègent mais dont les organisations syndicales de salariés sont exclues, les salariés n'ayant qu'un seul recours, le tribunal administratif », s'interroge Jean-Paul Horville.