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L'idée selon laquelle « l'organisation de la formation [des masters MEEF] serait assurée par les universités et non plus par les Espé » (écoles supérieures du professorat et de l'éducation) est un « malentendu que nous souhaitons dissiper », indique le MESR dans un communiqué envoyé à AEF mercredi 3 avril 2013, à la suite de la publication d'une dépêche sur la note concernant le cadre national des formations (AEF n°192457). Le MEN indique à AEF être « sur la même ligne » que le MESR.
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Une note d'information relative au cadre national des formations liées aux métiers du professorat du premier et du second degré et de l'éducation adressée fin mars 2013 par la Dgesip (MESR) et la Dgesco (MEN) aux présidents d'université et aux recteurs d'académie remplace toutes les mentions aux Espé (écoles supérieures du professorat et de l'éducation) par celle d' « universités » par rapport à une précédente version datée du 21 mars 2013 (AEF n°193076). Dans cette version définitive dont AEF a eu copie, « la formation initiale des personnels enseignants et d'éducation est organisée par les universités [et non plus « par les Espé »] articule des enseignements théoriques et des périodes d'alternance ». Sur les autres points, cette version diffère peu de la version datée du 21 mars.
Un document de travail intitulé « Cadre national des formations liées aux métiers du professorat du premier et du second degré et de l'éducation », daté du 21 mars 2013, signé par le MESR et le MEN, prévoit que le tutorat pour les « professeurs ou CPE stagiaires » sera « constitué d'un binôme » composé d'« un personnel de la structure d'accueil et d'un personnel désigné par l'Espé ». Ce document, dont AEF a eu copie, serait la version finale servant de base à une circulaire qui devrait être publiée dans les prochains jours, selon plusieurs sources. La validation du « stage en alternance qui place l'étudiant en situation de responsabilité au sein d'un établissement scolaire ou d'une école » « confère a minima 20 crédits sur les 60 crédits validés en deuxième année de master », précise par ailleurs cette nouvelle version. Une version précédente datée du 11 décembre 2012 (AEF n°199689) prévoyait 30 crédits « pour le volet professionnel ». Une nouvelle partie relative au mémoire de master est par ailleurs ajoutée à cette nouvelle version.
Le CSM (Comité de suivi master) « ne partage pas le postulat selon lequel le travail de mémoire devrait nécessairement être intégré dans le bloc 'recherche' » des maquettes de master MEEF (métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation) - parcours PLC (Professeur des lycées et collèges). C'est ce qu'indique Nicole Ménager, présidente du CSM, dans un courrier adressé lundi 18 février 2013 à un collectif d'enseignants-chercheurs (1) demandant la sortie de ce mémoire du bloc « mises en situation professionnelle » dans lequel il se trouve actuellement. Cela, quelques jours après le CSM du jeudi 14 février, au cours duquel les débats ont principalement porté sur « la place du mémoire ainsi que sur son intitulé », indique à AEF Didier Geiger, directeur de l'IUFM de Créteil, invité à participer au CSM comme représentant de la CDIUFM. À cette occasion, le comité a finalisé ses propositions de définition des blocs - autour desquels s'organisent les maquettes - et leur pondération en ECTS (système européen de transfert de crédits). L'ensemble des membres du CSM s'est accordé sur cette structuration, à l'exception du Snesup-FSU qui s'y oppose. Les propositions du CSM, émanation du Cneser, sont transmises à la Dgesip.
« Le comité de suivi master propose un cinquième ‘bloc de compétences' relatif aux ‘mises en situation professionnelle' - c'est-à-dire aux stages et à l'alternance - pour les futurs masters dédiés à la formation des enseignants, », indique Nicole Ménager, nouvelle présidente du CSM, interrogée par AEF à l'issue du comité du 13 décembre 2012. Ce cinquième bloc s'ajouterait aux quatre blocs que préconisait le rapport « Principes et recommandations pour une réforme réussie de la formation des enseignants » (AEF n°297064). Ce rapport, daté du 17 juillet 2009, émanait d'un « groupe interconférences universitaires », présidé par Daniel Filâtre, alors président de l'université Toulouse-II-Le Mirail et président de la commission pédagogie et formation continue de la CPU, et aujourd'hui conseiller de Geneviève Fioraso (AEF n°214030). La proposition du cinquième bloc de compétences « permet de ne pas intégrer ces mises en situation à l'un des quatre blocs puisque les compétences travaillées lors de ces mises en situation sont transversales aux quatre autres blocs. De plus, de cette proposition pourrait découler la possibilité de rendre obligatoire l'obtention de ce bloc pour la validation du master », explique Nicole Ménager.
Un document de travail « soumis à la concertation » intitulé « Cadrage national des formations liées aux métiers du professorat du premier et du second degré et de l'éducation », daté du 11 décembre 2012, signé des MESR et MEN, prévoit « des périodes d'alternance dans le cadre d'un service d'enseignement ou d'éducation en établissement scolaire du premier ou du second degré ». « Les lauréats des concours ayant validé les deux premiers semestres du cursus de master bénéficient au sein de leur deuxième année du master, d'une formation alternée qui se déroule pour une part en situation professionnelle dans un établissement scolaire du premier ou du second degré et pour une autre part dans un établissement d'enseignement supérieur au sein de l'Espé », indique le document qu'AEF s'est procuré lundi 17 décembre 2012. Si les lauréats ont déjà validé un master ou « tout autre diplôme qui en confère le grade », ils devront s'inscrire « en deuxième année de master » pour « compléter leur formation antérieure par l'acquisition de modules en vue de la validation du master MEEF [métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation] et de leur titularisation ».