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« Les contraintes budgétaires que connaît la gendarmerie, comme l'ensemble des institutions françaises, nous obligent à revoir les objectifs fixés pour la réserve. » C'est ce qu'affirme à AEF Sécurité globale le général Jean-Philippe Danède, délégué aux réserves (1) de la gendarmerie nationale. « Nous réduisons aujourd'hui l'activité des réservistes, mais il y a un seuil minimal en dessous duquel nous ne pouvons pas descendre, sinon l'investissement devient inutile tant pour le réserviste que pour la gendarmerie », souligne-t-il. Il estime nécessaire de « maintenir la réserve à un niveau suffisant » et ajoute : « Il faudra savoir à partir de quel seuil on devra réviser notre format et notre concept de la réserve, mais nous n'en sommes pas là. » Jean-Philippe Danède répond par ailleurs au Syndicat des cadres de la sécurité intérieure, qui a dénoncé, en mars 2013, « l'utilisation détournée » de la réserve citoyenne de la gendarmerie (AEF Sécurité globale n°194404). Il précise que « ce dispositif a été déterminé par les textes ministériels et remplit parfaitement la fonction qui lui a été confiée par les différents ministres de la Défense et de l'ntérieur ».
« C'est la première fois que, dans le cadre de la réserve citoyenne, on traite d'un sujet complètement transverse, au profit d'une grande cause nationale, la cybersécurité, qui concerne autant le citoyen dans sa vie privée, que les professionnels dans les entreprises, la sécurité et la défense nationales. » C'est ce qu'indique le contre-amiral Arnaud Coustillière, officier général à la cyberdéfense de l'état-major des armées lors de la présentation du réseau de réserve citoyenne cyberdéfense, mardi 2 avril 2013 à Paris. Ce réseau a été « mis en place l'été dernier et a réellement commencé ses travaux en octobre 2012 », précise-t-il. Il compte « une cinquantaine de membres actifs », dont des professionnels « des grandes sociétés spécialisées dans les questions de sécurité, tels que Thales, Orange, Cassidian, des avocats, des magistrats… », détaille Arnaud Coustillière. Il associe également « des organismes étatiques » tels que l'état-major des armées, l'Anssi et la direction générale de l'armement.
« La réserve citoyenne de la gendarmerie ne fonctionne pas comme celle de la police. Nous souhaitons une harmonisation des modes de fonctionnement » avec la réserve de la police nationale. C'est ce qu'indique Chantal Pons-Mesouaki, secrétaire générale adjointe du Syndicat des cadres de la sécurité intérieure à AEF Sécurité globale, lundi 4 mars 2013. Le syndicat publie en effet sur son site internet un communiqué sur la réserve citoyenne de la gendarmerie. Il estime que « l'utilisation détournée » de cette réserve « pour recruter massivement tous les élus locaux et parlementaires en charge de la sécurité ou de postes stratégiques devra faire l'objet d'un débat démocratique ».
« Le ministre de l'Intérieur estime que les réservistes apportent un soutien utile et de qualité aux forces de police, qui bénéficient ainsi du renfort et des compétences de personnels qualifiés, motivés et aux profils variés. Sans s'interdire d'éventuels ajustements ou améliorations, il n'entre donc nullement dans ses intentions de remettre en cause ce dispositif. » C'est ce qu'indiquent les services du nouveau ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, mardi 28 août 2012, en réponse à une question écrite du député Marc Dolez (Gauche démocrate et républicaine, Nord) portant sur la réserve civile volontaire de la police nationale.