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La CNSA va participer à hauteur de 189 968 euros au financement du programme 2013 de l'Unafam qui forme et accompagne les familles et l'entourage de personnes souffrant de troubles psychiques sévères, indique-t-elle dans un communiqué daté du 3 avril 2013. Depuis la loi HPST de 2009 qui a confié à la caisse le soutien à la formation des aidants, celle-ci s'est engagée aux côtés de France Alzheimer et de la Fédération nationale des aphasiques de France. L'Unafam est ainsi la troisième association accompagnée pour un programme de formation qui s'adresse aux aidants familiaux ainsi qu'aux formateurs de l'association. La convention signée entre la CNSA et l'Unafam couvre la période 2013-2015 pour un programme de 1,3 million d'euros. La CNSA pourra reconduire sa subvention les années suivantes. Pour l'année 2013, la subvention de la CNSA couvre la moitié du coût du programme (380 000 euros).
Appréhender la situation des aidants familiaux, connaître les actions mises en place pour ces aidants sur un territoire donné, et formuler des préconisations pour faciliter leur quotidien : tels étaient les objectifs de l'étude intitulée « connaître les besoins des aidants familiaux », réalisée par Marie-Ange Cotteret, chercheur en sciences sociales, à partir de rencontres collectives et individuelles avec des aidants familiaux, et de questionnaires envoyés à des usagers des Clic et des bénéficiaires de l'APA à domicile. Au terme de cette étude, l'auteur formule six préconisations, en matière d'information, de démarches administratives, de prévention, de coordination des services, de répits et d'échanges sociaux.
Le conseil de la CNSA a adopté hier, mardi 13 novembre 2012, son budget prévisionnel 2013 à une large majorité : 50 voix pour, 4 contre (1) et 19 absentions. Ce budget qui s'élève à 21,113 milliards d'euros (+3 % contre +3,8 % en 2011) prévoit de consacrer 18,25 milliards d'euros aux établissements et services médico-sociaux (ESMS) pour personnes âgées et personnes handicapées. 147 millions sont prévus au titre de la médicalisation des Ehpad en 2013 (contre 140 millions en 2012) et 248,5 millions d'euros financeront l'ouverture de nouvelles places à la fois au titre du plan Solidarité grand âge, du plan Alzheimer ou du programme pour un accompagnement adapté du handicap tout au long de la vie. Les membres du GR31 (associations représentant les personnes âgées et handicapées, leur famille ainsi que les professionnels du secteur) se sont abstenus, saluant certes l'augmentation de l'Ondam de 4 % mais déplorant dans le même temps le maintien de la convergence tarifaire à laquelle l'AD-PA attribue la suppression à venir de 8 000 emplois. Pour le GR31, cette convergence tarifaire maintenue est « provocatrice au regard de la persistance de la sous-consommation des crédits pour les personnes âgées ».
La ministre déléguée aux Personnes âgées et à l'Autonomie, Michèle Delaunay, a rencontré ce lundi 15 octobre 2012, à l'occasion du premier jour de la « Semaine Bleue » huit associations de soutien et de conseils aux aidants familiaux à l'espace de co-working « La Mutinerie » (Paris 19ème). Dans un communiqué, la ministre rappelle qu'elle « a souhaité mettre en avant le rôle primordial des aidants familiaux dans la société » et qu' « en France, près de 4 millions de personnes s'occupent de proches atteints de maladie ou dépendants ». A l'heure actuelle, les aidants familiaux bénéficient de structures de soutien : 78 plateformes de répit sont aujourd'hui ouvertes et plus de 11 000 places disponibles en accueils de jour. Quant à la convention de partenariat sur la formation des aidants familiaux entre l'Etat, la CNSA et France Alzheimer, elle a été prolongée en juillet dernier, et plus de 10 000 aidants ont déjà été formés.
« À l'exception des pays scandinaves et des Pays-Bas, il n'y a pas de véritable politique d'aide aux aidants répondant aux besoins et attentes des aidants tout en s'insérant dans la politique globale d'aide aux personnes âgées en perte d'autonomie », estime Michel Naiditch, expert et médecin en santé publique à l'Irdes, dans son rapport publié dans le numéro de mai 2012 de « Questions d'économie de la santé » (n°176). À partir d'éléments de comparaison avec des pays européens, le chercheur conclut qu'il faut, en France, « faire de la conciliation entre travail et aide un des axes prioritaires de la nouvelle politique d'aide aux aidants », ce qui « suppose une véritable refondation de la politique visant les personnes âgées dépendantes ». Grâce au travail de comparaison des politiques d'aide aux aidants des personnes âgées dépendantes dans les pays scandinaves, aux Pays-Bas, en Angleterre, en Italie et en France réalisé dans le cadre du programme de recherche européen Interlinks, l'étude menée par Michel Naiditch souligne les contours d'une politique d'aide aux aidants compatible avec l'emploi.