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Un écart de vingt points sépare les Français interrogés sur leur appréciation du caractère « facile » ou « difficile » de l'accès aux soins médicaux en France selon leur niveau de revenus. L'écart n'est plus que de dix points sur la même question si l'on considère la taille de l'agglomération dans laquelle résident les répondants. C'est l'un des enseignements du « baromètre Santé 2013 Deloitte/Harris Interactive » rendu public ce jeudi 4 avril 2013 par le cabinet Deloitte SA, membre de Deloitte Touche Tohmatsu Limited (1). En effet, si 71 % des Français questionnés entre les 7 et 18 février derniers qualifient de facile et plutôt facile l'accès aux soins en France, ils sont 82 % à le trouver facile lorsqu'ils gagnent plus de 50 000 euros par an et seulement 63 % à émettre le même jugement lorsqu'ils ont des revenus inférieurs à 20 000 euros annuels. La taille de l'agglomération entre moins en ligne de compte puisque ceux qui habitent une agglomération de plus de 100 000 habitants sont 76 % à trouver l'accès facile, seulement cinq points de plus que la moyenne des Français et cinq points de plus que ceux qui résident en zone rurale (moins de 2 000 habitants).
La part des actifs âgés de 25 à 34 ans qui déclarent avoir débuté la préparation (financière) de leur retraite est passée de 11 % en 2011 à 16 % cette année, selon le deuxième baromètre Deloitte/Harris Interactive sur « les Français et la préparation de la retraite », présenté mardi 27 novembre 2012 (1). En moyenne, c'est vers le milieu de la quarantaine que la plupart des Français commencent à préparer financièrement leur retraite. Ainsi, la durée moyenne de préparation est d'environ 20 ans alors que les retraités d'aujourd'hui déclarent avoir projeté leur retraite environ sept années avant de liquider leurs droits, souligne Hugues Magron, directeur conseil du secteur assurance chez Deloitte. Les 25-34 ans sont même « deux fois plus nombreux que la génération des 35-44 ans à se préoccuper de leur retraite avant 35 ans » (44 % contre 20 %). Interrogés sur les moyens qu'ils privilégient pour s'assurer d'un niveau de vie suffisant à la retraite, 40 % des actifs citent avant tout la constitution d'une épargne financière individuelle, devant l'accession à la propriété (20 %), la poursuite d'une activité rémunérée (15 %), la pension prévue par le régime obligatoire (14 %) ou l'investissement locatif (9 %). Leurs aînés (les retraités) comptaient avant tout sur l'accession à la propriété (37 %) et la pension de la sécurité sociale (26 %), devant l'épargne individuelle (23 %) et envisageaient peu de recourir à la poursuite d'une activité rémunérée (6 %) ou à un investissement locatif (6 %). En moyenne, les Français utilisent 2,7 produits financiers ou immobiliers pour préparer leur retraite.
Si 73 % des Français estiment que leur système de santé est « plus performant » que celui de la plupart des pays et en ont une appréciation plutôt bonne (51 % d'appréciation positive, 50 % au Canada, 46 % au Royaume-Uni et 39 % en Allemagne mais 69 % au Luxembourg), ils sont près de 40 % à juger que l'efficacité de l'ensemble des services de santé s'est dégradée au cours des cinq dernières années, alors que 10 % considèrent qu'elle s'est améliorée. Tel est le « ressenti » d'un échantillon de 1001 adultes français interrogés en mai 2011 par Ipsos pour le compte du cabinet Deloitte qui publie, ce mardi 17 janvier 2012, une étude à partir des 78 questions posées à un panel de 15 000 consommateurs. L'amélioration de l'accès aux soins est considéré comme un critère important pour 84 % des sondés français vis-à-vis des politiques aspirant à se faire élire. En ce qui concerne l'hôpital public, les Français interrogés estiment que le recrutement de nouveaux médecins (66 %) et la réduction des temps d'attente aux urgences (59 %) sont des enjeux prioritaires. Par ailleurs, ils sont près des deux tiers (62 %) à être d'accord avec l'idée d'une suppression ou d'une augmentation du numerus clausus pour l'accès aux études médicales.
Près d'un actif sur deux (et deux tiers des retraités) estiment que la réforme 2010 des retraites était nécessaire (45 % contre 42 % qui pensent le contraire) mais l'ensemble des Français (actifs comme retraités) jugent qu'elle ne sera pas « suffisante pour préserver durablement » le système de retraite par répartition. C'est l'un des chiffres tirés du baromètre sur les perceptions des Français vis-à-vis de la retraite publié ce lundi 5 décembre 2011 par le cabinet de conseil Deloitte au terme du premier anniversaire de la loi du 9 novembre 2010 portant réforme des retraites. Une majorité de Français ne voient pas non plus d'améliorations leur permettant de mieux de mieux anticiper leur retraite. 55 % des actifs se disent également « fortement préoccupés » par la retraite, plus particulièrement les 55-64 ans (68 %), les salariés des TPE-PME (64 %) ainsi que, dans une moindre mesure les ouvriers et employés (57 %). De même, plus de huit Français sur dix sont inquiets du montant de leur retraite mais 58 % ont engagé à ce jour une démarche d'épargne pour leur retraite.