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Damien Verhaeghe a été désigné président par intérim de l'Association des directeurs généraux des services d'établissements publics d'enseignement supérieur, après la nomination de François Paquis, DGS de l'université Paris-Descartes, à l'IGAENR (Inspection générale de l'administration de l'Education nationale et de la Recherche) (AEF n°192530). Damien Verhaeghe est DGS d'Aix-Marseille Université depuis février 2012, suite à la fusion des trois universités d'Aix-Marseille (AEF n°221821). Il était également premier vice-président de l'ADGS. Un nouveau président de l'association devrait être élu lors de la prochaine assemblée générale qui se tiendra à l'occasion de son colloque annuel, les 30 et 31 mai 2013 à Besançon, colloque qui aura pour thème : « Quel(s) modèle(s) économique(s) pour des universités de service public autonomes ? ».
Mireille Emaer, Rémy Gicquel, Pierre Lussiana, Pierre Moya et François Paquis sont nommés IGAENR de seconde classe au JO du 22 mars 2013 (AEF n°193139).
« Il serait discutable de déterminer la politique scientifique d'un établissement en fonction du GVT (glissement vieillesse technicité) (1) », affirme à AEF François Paquis, président de l'ASG et directeur général des services de l'université Paris-Descartes (Paris-V). « En effet, il serait étonnant de demander à un comité de sélection, charger de remplacer, par exemple, un professeur de classe exceptionnelle partant en retraite, de regarder le niveau de salaire des candidats, et de choisir un maître de conférences plutôt qu'un professeur pour des raisons financières. » Il estime ainsi, comme Lionel Collet, président de la CPU (AEF n°256913), que « l'État devrait prendre en compte et compenser, dans la masse salariale des établissements, les éléments qui relèvent de sa décision, et le GVT en fait partie puisque les universités ne maîtrisent pas l'évolution des carrières des fonctionnaires. » En revanche, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, s'exprimant le 26 octobre 2010 devant des députés, considère (AEF n°257072) que désormais, « il revient à chaque université de piloter sa masse salariale et d'y intégrer son GVT » et que sa « couverture systématique par l'État est antinomique avec la notion d'autonomie ».
« Le ministère accorde l'autonomie aux universités tout en lui imposant un prestataire de paie ! C'est incohérent ! », estime Claude Ronceray, secrétaire général de l'UPMC à l'occasion d'un débat entre Claire Bazy-Malaurie, rapporteur général à la Cour des comptes et présidente du comité de suivi de la loi LRU, et six secrétaires généraux d'université (1) organisé par AEF, vendredi 27 novembre 2009. Il s'exprimait sur l'organisation de la paie à façon, qui consiste, pour les universités passées aux RCE, à confier aux trésoreries générales la paie des agents de l'État (AEF n°312828). Or les trésoreries n'étaient « pas préparées », selon Claude Ronceray. Pour plusieurs secrétaires généraux, la paie à façon est le « point noir » du passage aux RCE.