Politique de cookies
Le groupe AEF info utilise des cookies pour vous offrir une expérience utilisateur de qualité, mesurer l’audience, optimiser les fonctionnalités et vous proposer des contenus personnalisés. Avant de continuer votre navigation sur ce site, vous pouvez également choisir de modifier vos réglages en matière de cookies.
Politique de protection des données personnelles
Les propositions du rapport Pénicaud-Lachmann-Larose « Bien-être et efficacité au travail », publié en février 2010 (AEF n°275408), « furent unanimement saluées pour leur pertinence… mais leur mise en oeuvre reste aujourd'hui très inégale et dans l'ensemble lacunaire ». Tel est le principal constat de Martin Richer, consultant en RSE (responsabilité sociale des entreprises), dans sa note « Bien-être et efficacité : pour une politique de qualité de vie au travail », publiée par le think tank Terra Nova le 18 mars 2013. Alors que la négociation interprofessionnelle sur la qualité de vie au travail se poursuit, la note fait « le point sur chacun des cinq champs de progrès proposés en formulant des recommandations dont les partenaires sociaux, les entreprises et les pouvoirs publics pourraient utilement se saisir ».
Que diriez-vous de découvrir nos services d’information en temps réel ainsi que les dossiers thématiques et les newsletters de nos rédactions ?
Nous vous invitons à formuler une demande de test pour accéder à AEF info.
« Nous devrions pouvoir nous donner comme objectif d'arriver à un accord avant juin 2013 », indique Benoît Roger-Vasselin (Medef), chef de file de la délégation patronale vendredi 22 février 2013, en introduction de la cinquième séance de négociation interprofessionnelle relative à la qualité de vie au travail. Cette négociation a repris entre les partenaires sociaux après quatre mois de suspension, compte tenu des impératifs de l'agenda social, notamment de la négociation sur la sécurisation de l'emploi qui se tenait en parallèle et s'est achevée par la conclusion de l'ANI du 11 janvier 2013 (AEF n°198255). Ainsi, « nous ne pourrons évidemment pas aboutir à un accord pour le 8 mars, comme l'a souhaité la ministre en charge de l'Égalité professionnelle », Najat Vallaud-Belkacem, lors de la conférence sociale de juillet 2012 (AEF n°210642), précise Benoît Roger-Vasselin. Les partenaires sociaux ont défini un calendrier de réunions « assez soutenu », à raison d'une réunion tous les quinze jours jusqu'à fin juin 2013. La prochaine réunion se tiendra le 6 mars. Les organisations syndicales ont prévu de se retrouver dès la semaine prochaine pour élaborer une déclaration commune en amont de cette rencontre.
« La qualité de vie au travail passe par de nouveaux horizons de dialogue social. La négociation interprofessionnelle en cours est là pour renforcer cette démarche et nous devrons nous appuyer sur le futur accord. » C'est ce qu'indique Alain Benlezar, responsable corporate qualité de vie au travail du groupe Air France, lors d'une matinée de témoignages autour des enjeux de qualité de vie au travail, organisée par le Club QVT, l'Anact et l'association Réalités du dialogue social, mardi 29 janvier 2013 (1). Alors que le cadre juridique et conventionnel ne prévoyait encore rien sur la qualité de vie au travail, certaines entreprises se sont penchées sur le sujet, cherchant à organiser la transition entre l'exigence de gestion des risques psychosociaux et la qualité de vie au travail. C'est notamment le cas d'Air France, qui développe depuis une vingtaine d'années une politique de prévention, en agissant sur de nombreux facteurs de risques psychosociaux, au-delà du seul stress.
« Seule une minorité d'entreprises semble traiter efficacement du problème du stress au travail : 19 % des entreprises ont affiché un engagement public en faveur de la prévention du stress, et seules la moitié d'entre elles ont fait état d'actions concrètes, ces mesures de prévention restant elles-mêmes très limitées dans la plupart des cas », indique Vigeo, en conclusion d'une étude rendue publique jeudi 3 janvier 2013, intitulée « Le stress au travail, nouvelle épidémie mondiale ? Une affaire de responsabilité sociale ». Le groupe de notation extra-financière, dont l'étude « porte sur le niveau d'attention et l'approche de 700 grandes entreprises européennes et nord-américaines à l'égard du stress professionnel » (1), souligne toutefois que « le tabou tombe, et quelques entreprises, certes minoritaires, ont développé des approches innovantes ».
« La prévention des risques professionnels est une priorité du gouvernement », affirme le Premier ministre, François Fillon, lors de la remise du rapport « Bien-être et efficacité au travail », mercredi 17 février 2010, à l'Hôtel de Matignon. Ce rapport a été réalisé à sa demande, en vue de proposer des mesures pour améliorer les conditions de santé psychologique au travail, par Muriel Pénicaud, directrice générale en charge des ressources humaines de Danone, Henri Lachmann, président du conseil de surveillance de Schneider Electric, et Christian Larose (CGT), vice-président du Conseil économique, social et environnemental (AEF n°287001), avec l'appui de Marguerite Moleux, membre de l'Inspection générale des affaires sociales. « Ce rapport sera examiné lors de la prochaine réunion du Conseil d'orientation des conditions de travail le 24 février prochain, et contribuera au futur plan santé au travail », ajoute le Premier ministre, qui relève que « notre système de prévention des risques professionnels doit s'adapter en permanence à l'évolution des risques professionnels ». Les auteurs émettent « 10 propositions pour améliorer la santé psychologique au travail ». Ils insistent notamment sur le rôle du manager de proximité et sur l'importance de la mesure de la santé au travail dans les entreprises. Voici le détail de ces préconisations.