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La future Espé de Poitou-Charentes, dont le projet est porté par les universités de Poitiers et La Rochelle, par le rectorat de Poitiers et le Cned, affiche dans son dossier de préfiguration l'ambition de former des enseignants de l'ère numérique, maîtrisant les outils et leur production, les concepts et les pédagogies associées. Elle a également l'ambition de promouvoir l'enseignement des sciences auprès des professeurs des écoles et des étudiants, en s'appuyant sur le CCSTI régional (l'Espace Mendès-France). Elle entend aussi poursuivre et densifier les perspectives de mobilité internationale que propose l'IUFM aux stagiaires (1), en adaptant en conséquence maquettes pédagogiques et stages en M2. Envisagée comme une école interne de l'université de Poitiers - comme l'est l'IUFM depuis 2008 -, cette Espé fonctionnerait en partenariat étroit avec les trois autres entités fondatrices, dans le cadre d'un conseil stratégique de douze membres et d'une commission commune de gestion des ressources humaines.
L'idée selon laquelle « l'organisation de la formation [des masters MEEF] serait assurée par les universités et non plus par les Espé » (écoles supérieures du professorat et de l'éducation) est un « malentendu que nous souhaitons dissiper », indique le MESR dans un communiqué envoyé à AEF mercredi 3 avril 2013, à la suite de la publication d'une dépêche sur la note concernant le cadre national des formations (AEF n°192470). Le MEN indique à AEF être « sur la même ligne » que le MESR.
Une note d'information relative au cadre national des formations liées aux métiers du professorat du premier et du second degré et de l'éducation adressée fin mars 2013 par la Dgesip (MESR) et la Dgesco (MEN) aux présidents d'université et aux recteurs d'académie remplace toutes les mentions aux Espé (écoles supérieures du professorat et de l'éducation) par celle d' « universités » par rapport à une précédente version datée du 21 mars 2013 (AEF n°193076). Dans cette version définitive dont AEF a eu copie, « la formation initiale des personnels enseignants et d'éducation est organisée par les universités [et non plus « par les Espé »] articule des enseignements théoriques et des périodes d'alternance ». Sur les autres points, cette version diffère peu de la version datée du 21 mars.
Le projet d'accréditation de l'Espé de l'académie de Besançon est porté par l'université de Franche-Comté, qui propose de délivrer trois mentions de master MEEF (métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation) : une mention MEEF-PE (professeurs des écoles), une mention MEEF-CPE (conseiller principal d'éducation) et une mention MEEF-PLC-PLP (professeur de lycée et collège, professeur de lycée professionnel). L'Espé assurera le rôle de coordination des masters MEEF et inscrira au niveau pédagogique les étudiants visant les concours de PE, de professeur documentaliste et de CPE. Les étudiants visant les concours de PLC-PLP seront, quant à eux, inscrits à l'UFR (unité de formation et de recherche) impliquée dans leur parcours disciplinaire. Ainsi, « tout n'est pas intégré dans l'Espé », souligne Éric Martin, recteur de l'académie de Besançon, à l'initiative du groupe de pilotage académique, constitué pour moitié de représentants de l'Éducation nationale et pour moitié de représentants de l'UFC. Les quatre sites de formation de Besançon, Belfort, Vesoul et Lons-le-Saunier sont maintenus.
Dans le cadre de la création des Espé (écoles supérieures du professorat et de l'éducation), « nous n'allions pas tourner le dos à l'université, ni négliger l'apport des praticiens », explique le ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon, mercredi 27 mars 2013. Le ministre a été auditionné par la commission de la culture, de l'éducation et de la communication du Sénat sur le projet de loi d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école, qui doit être examiné au Sénat à partir du 21 mai (AEF n°193349). Le sénateur Jacques-Bernard Magner (PS, Puy-de-Dôme) avait indiqué le 20 mars lors de la présentation des conclusions de son groupe de travail sur le prérecrutement qu'il fallait « privilégier les besoins et la volonté de l'employeur » dans les Espé, en soulignant que « l'université n'[était] pas professionnalisante et ne [voulait] pas l'être ».
Le projet d'accréditation de l'Espé de l'Académie de Besançon est porté par l'UFC, qui propose de délivrer trois mentions de master MEEF : une mention MEEF-PE (professeurs des écoles), une mention MEEF-CPE (conseiller principal d'éducation) et une mention MEEF-PLC-PLP (professeur de lycée et collège, professeur de lycée professionnel). L'Espé assurera le rôle de coordination des masters MEEF et inscrira au niveau pédagogique les étudiants visant les concours de PE, de professeur documentaliste et de CPE. Les étudiants visant les concours de PLC-PLP seront, quant à eux, inscrits à l'UFR impliquée dans leur parcours disciplinaire. Ainsi, « tout n'est pas intégré dans l'Espé », souligne Éric Martin, recteur de l'académie de Besançon, à l'initiative du groupe de pilotage académique, constitué pour moitié de représentants de l'Éducation nationale et pour moitié de représentants de l'UFC. Les quatre sites de formation de Besançon, Belfort, Vesoul et Lons-le-Saunier sont maintenus.
Dans l'académie de Nantes, « les trois universités de la région (Nantes, Angers, Le Mans) ont accepté que l'Espé soit rattachée à l'université de Nantes », écrit Michel Heichette, directeur de l'IUFM des Pays-de-la-Loire, et l'un des deux chefs de projet Espé (avec Christophe Rehel, doyen des IA-IPR), dans « Le Journal » de l'IUFM de février 2013. Selon le dossier de préfiguration de l'Espé de l'académie de Nantes, qu'AEF s'est procuré, l'École supérieure du professorat et de l'éducation aura donc le statut de composante d'un EPCSCP. Le schéma de gouvernance initialement proposé prévoyait que l'organe de pilotage de l'Espé soit le conseil d'orientation scientifique et pédagogique, avec une composition proche de celle de l'actuel comité de pilotage du projet Espé (1). Un projet retoqué par les ministères dans la « fiche d'accompagnement » qui constitue leur réponse au dossier de pré-accréditation de l'Espé de l'académie de Nantes.