En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Les femmes représentent 6 % des dirigeants d'établissements d'enseignement supérieur en France et 15,5 % dans l'Union européenne en 2010, selon la Commission européenne qui publie, vendredi 5 avril 2013, un rapport intitulé « She Figures », qui compile les statistiques sur « le genre dans la recherche et l'innovation » en Europe (AEF n°192166). La France est à ce titre la dernière du classement des États membres de l'Union européenne, abstraction faite du Luxembourg qui ne compte qu'une université, dirigée par un homme. La Norvège arrive en tête de ce classement avec 31,8 % des établissements d'enseignement supérieur dirigés par des femmes, suivie par la Suède (26,9 %), la Finlande (25 %), l'Italie (23,4 %) et la Lituanie (22,2 %).
« Le droit actuel est bien plus ambitieux [que] le projet du gouvernement [qui] est de promouvoir la parité des candidats, pas celle des élus », écrit Yann Bisiou, vice-président du conseil d'administration de l'université Montpellier-III Paul-Valéry, dans un « billet » daté du 4 février 2013 dont AEF a eu copie. Il réagit au projet de loi sur l'ESR, actuellement en discussion, qui prévoit pour les élections des conseils des universités que « chaque liste [soit] composée alternativement d'un candidat de chaque sexe » (AEF n°196849).
« La parité n'est pas une contrainte dont on s'acquitterait pour se donner bonne conscience. C'est un atout », déclare Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, lundi 28 janvier 2013, à l'occasion de la signature de la charte pour l'égalité femmes-hommes, élaborée et ratifiée par la CPU (Conférence des présidents d'université), la Cdefi (Conférence des directeurs d'écoles françaises d'ingénieurs) et la CGE (Conférence des grandes écoles). Cette charte est un « document non contraignant » qui doit « permettre d'accompagner la mise en œuvre de la parité dans la gouvernance » des 300 établissements d'enseignement supérieur représentés par les trois conférences.
« Il y a une résistance du milieu de l'enseignement supérieur très forte sur cette problématique d'égalité hommes-femmes ». Voici ce qu'affirme Simone Bonnafous, Dgesip, lors des « Rencontres de l'éducation à l'égalité femme-homme dans l'enseignement supérieur ». Organisées par l'association Social Builder, qui présentait le même jour une boîte à outils visant à « encourager les acteurs de l'enseignement supérieur à développer des actions de sensibilisation et de formation des jeunes aux thématiques d'égalité femmes-hommes », ces rencontres ont été ouvertes par Simone Bonnafous, qui propose d'introduire dans les prochains contrats quinquennaux entre l'État et les universités de la vague C « des indicateurs sur l'égalité entre hommes et femmes ».
« L'enseignement supérieur et la recherche peuvent et doivent apporter leur pierre au grand débat public sur l'égalité entre les femmes et les hommes », déclare Najat Vallaud-Belkacem, ministre du Droit des femmes et porte-parole du gouvernement, dans sa contribution aux assises de l'enseignement supérieur et de la recherche. La ministre a été auditionnée par le comité de pilotage des assises le 31 août 2012. « Elle a tenu à se déplacer en personne afin de montrer le volontarisme politique qui est celui du gouvernement autour de cette question de l'égalité femmes-hommes », indique à AEF l'entourage de la ministre. « Elle a axé son propos sur les études de genre et la lutte contre les violences faites aux femmes. Car si on a l'impression que l'université est un univers protégé en la matière, les chiffres montrent que rien n'est réglé. »
La Grande école du numérique a annoncé mercredi 11 mai 2022 la mise en ligne le 9 mai d’une nouvelle version de son site internet conçu sous la forme d’un portail, qui en plus de son offre de formation à destination des publics éloignés de l’emploi, recense près de 15 000 parcours via son moteur de recherche Gen scan (lire sur AEF info). "Ce moteur de recherche a vocation à être régulièrement enrichi et offrira en fin d’année des options de "matching" plus élaborées pour proposer notamment à chacun le métier du numérique le plus proche de ses compétences", souligne la GEN. Le portail donne également accès à 70 fiches métiers, un "Top 15" des professions du numérique en tension dans chaque région réalisé par les observatoires des formations et compétences du numérique.
Dans son intervention devant le conseil d’administration de la caisse centrale de la MSA, le 19 mai 2022, le collège des commissaires aux comptes composé des cabinets Deloitte et Mazars a annoncé avoir certifié les comptes consolidés du régime agricole pour 2021, annonce la caisse dans un communiqué le 19 mai 2022. Une réserve est maintenue, non imputable au régime agricole. Elle est liée à l’intégration dans la comptabilité de la CCMSA des flux notifiés par les organismes tiers dont les comptes font eux-mêmes l’objet de réserve ou de refus de certification. Concernant le régime général, le rapport de la Cour des comptes sur la certification des comptes de la sécurité sociale sera présenté le mardi 24 mai 2022.