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« Ce dont les ARS [agences régionales de santé] ont besoin c'est d'une observation-action, comme on parle de recherche-action, c'est-à-dire d'une aide dans la phase aval, dans l'accompagnement de l'utilisation des données de santé. Nous avons aussi besoin de plus en plus d'informations territorialisées pour que les diagnostics puissent être partagés localement ». C'est la requête formulée par Michel Laforcade, directeur général de l'ARS Aquitaine, aux observatoires régionaux de la santé, le 5 avril 2013, en clôture de leur 13e congrès à Bordeaux. Une idée reprise par la ministre déléguée aux Personnes âgées et à l'Autonomie, Michèle Delaunay, qui a proposé d'utiliser ces données locales, par exemple sur les méfaits du tabagisme, pour tenter de faire progresser, territoire par territoire, une prévention qui peine à intéresser au niveau national. La connaissance, l'évaluation constituent aussi des « moteurs » pour la « politique de l'âge » selon la ministre.
L'Observatoire national de la fin de vie, créé auprès du ministre en charge de la Santé en février 2010 (1), se propose, dans son rapport annuel publié lundi 18 mars 2013, « d'ouvrir des pistes concrètes pour améliorer les conditions de la fin de vie à domicile ». Ces pistes sont regroupées sous trois têtes de chapitres : « mettre en place une véritable politique d'aide aux aidants », « faire évoluer le bénévolat et développer de nouvelles formes de solidarités de proximité », « mettre en place une politique nationale » de développement des soins palliatifs à domicile et, enfin, « considérer l'hôpital comme une ressource ». Plus de 80 % des Français souhaiteraient passer leurs derniers moments chez eux, mais seulement 25,5 % des décès surviennent effectivement à domicile. L'Observatoire apporte des explications à cet écart, qui reste identique à celui observé au début des années 90, et qui fait de la France l'un des pays européens où l'on meurt le moins à domicile.
Permettre les échanges entre tous les acteurs du grand âge sur le territoire dijonnais, et veiller à la mise en œuvre des orientations municipales et des propositions issues d'ateliers participatifs composés de citoyens et experts. Ce sont deux des objectifs prioritaires du nouvel observatoire de l' âge, inauguré par Michèle Delaunay, la ministre déléguée en charge des Personnes âgées et de l'Autonomie, jeudi 13 septembre 2012 à Dijon. Ce projet d'observatoire, inédit en France, a été initié en 2011, à la suite de l'obtention par Dijon du label « Villes-amies des aînés » décerné par l'OMS. Structuré en différents collèges, l'observatoire rassemble des habitants et des retraités, des élus, des associations, des syndicats, des chercheurs et des professionnels du médico-social.
« Partager et promouvoir des actions innovantes » en matière de dépendance et de perte d'autonomie : tels sont les objectifs de l'Oraida (Observatoire régional des actions innovantes sur la dépendance et l'autonomie), lancé officiellement par l'ARS Rhône-Alpes mardi 26 mai 2012 à Lyon. Le projet est né à la suite du débat interdépartemental sur la dépendance qui a eu lieu le 6 mai 2011 en Rhône-Alpes, en partenariat avec la commission de coordination des politiques publiques médico-sociales, la CRSA (Conférence régionale de la santé et de l'autonomie) Rhône-Alpes et des instances de démocratie sanitaire, des usagers, des associatifs et des institutionnels (1). « L'innovation ne vient pas d'aujourd'hui, mais les enjeux de la dépendance et de la perte d'autonomie nécessitent d'accélérer le processus d'essaimage des bonnes pratiques », explique Laure Chareyre, directrice de l'Uriopss. « Toutes les solutions ne peuvent dépendre de la réforme de la dépendance ».
L'ARS Nord-Pas-de-Calais veut impliquer les patients et les médecins de ville dans la lutte contre le mauvais usage des antibiotiques sur son territoire. « Leur surconsommation représente à la fois un risque sanitaire et une dépense inutile », souligne Daniel Lenoir, son directeur général, lors d'une conférence de presse mardi 21 février 2012. L'observatoire régional de la consommation des antibiotiques, mis en place en novembre 2011 (AEF n°229627), montre que près d'un habitant sur deux a consommé un antibiotique en 2010, ce qui fait du Nord-Pas-de-Calais la région la plus utilisatrice de ce type de traitement en France. Mais la principale nouveauté de ces travaux réside dans la mise en évidence de différences importantes d'un territoire de santé à l'autre, dans le niveau de la consommation mais aussi par classe thérapeutique.