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L'Institut polytechnique de Bordeaux, qui regroupe cinq écoles d'ingénieurs à Bordeaux, crée, par le biais de conventions avec d'autres écoles, un groupe régional « IPB Bordeaux-Aquitaine » affichant une « marque commune ». Déjà lié depuis fin 2011 à l'école d'agronomie, Bordeaux Sciences Agro, l'IPB conclut un partenariat en ce sens avec les deux écoles d'ingénieurs de l'UPPA (université de Pau et des Pays de l'Adour), l'ENSGTI et l'ISA-BTP le 8 avril 2013 à Pau. L'objectif est de définir ensemble une carte régionale des formations d'ingénieurs. Les étudiants de ces huit écoles (les cinq internes à l'IPB et les trois conventionnées) pourront ainsi suivre des enseignements dans l'une ou l'autre des écoles, sans s'acquitter de nouveaux droits d'inscription. Les enseignants de chaque école pourront effectuer une partie de leur service dans une autre. Des mutualisations sont aussi prévues pour les activités de recherche partenariale et les relations internationales.
Le projet de décret de création de la NUB (nouvelle université de Bordeaux), qui fusionnera au 1er janvier 2014 les universités Bordeaux-I, Bordeaux-Segalen et Bordeaux-IV, sera « présenté au Cneser avant l'été, après avoir été soumis au vote des comités techniques et conseils d'administration de chaque université. La création du nouvel établissement devrait être effective en août ou septembre 2013 et l'élection de son président devrait intervenir avant la fin de l'année ou début janvier », assurent les partenaires de ce projet le 4 avril 2013n dans un communiqué commun. Un groupe de travail mixte Dgesip - Université de Bordeaux a été mis en place pour préparer la rédaction des statuts du nouvel établissement et de son règlement intérieur, suite à la visite, le 25 mars dernier, à Bordeaux de Simone Bonnafous, la Dgesip, et de Bernard Carrière, conseiller spécial en charge de la stratégie territoriale et des politiques de site.
L'IPB (Institut polytechnique de Bordeaux) et Sciences Po Bordeaux se retirent du processus de fusion engagé depuis deux ans pour construire une université de site à Bordeaux, qui aurait dû rassembler à l'horizon 2014 trois des quatre universités bordelaises et ces deux instituts. Leurs conseils d'administration ont rejeté, les 19 et 21 décembre 2012, l'ébauche de statuts proposée pour cette nouvelle université de Bordeaux, estimant que leur autonomie administrative et financière n'y était pas suffisamment garantie. En revanche, les CA des universités Bordeaux-I, Bordeaux-Segalen et Bordeaux-IV se sont prononcés en faveur de la poursuite de la construction de la NUB (Nouvelle université de Bordeaux). « On peut regretter de partir à trois et non à cinq mais cela ne déstabilise pas le projet », assure Alain Boudou, le président du PRES bordelais, à AEF, vendredi 21 décembre. « La dynamique de construction d'une grande université pluridisciplinaire à Bordeaux demeure et va s'amplifier. Nous allons mettre en place le premier étage de la fusée, en espérant que la future loi proposera des modalités assez dérogatoires pour que les instituts reviennent dans la NUB ».
La NUB (nouvelle université de Bordeaux) ne se constituera pas sous forme de grand établissement ; l'option serait écartée, selon les informations recueillies par AEF, la nouvelle équipe en place au MESR ayant fait savoir qu'elle ne voulait pas de ce statut. Dix-huit mois après le lancement du chantier, l'organisation et les règles de gouvernance de la future université unique qui doit réunir d'ici à 2014 trois des quatre universités du site (1), l'IEP et l'IPB (institut polytechnique), ne font pas l'objet d'un consensus. L'abandon du statut de grand établissement oblige les acteurs bordelais à imaginer un modèle d'université dérogatoire, garantissant un fort niveau de subsidiarité aux échelons inférieurs, afin de rester fidèles à leur schéma de « nouveau modèle d'université », défini en 2008, et de garder l'IEP et l'IPB dans le périmètre de la fusion.
Les conseils d'administration de l'IPB (Institut polytechnique de Bordeaux) et de l'Enitab (École nationale d'ingénieurs en travaux agricoles de Bordeaux) ont validé, respectivement les 25 et 31 mars 2011, le principe d'un rattachement de l'Enitab à l'IPB sur la base de l'article L719-10 du code de l'éducation (ex-article 43). « Cette convention de rattachement, qui demande encore à être approuvée par le Cneser, devrait être effective au 1er janvier 2012 », explique François Cansell à AEF le 13 avril 2011. Le directeur général de l'Institut polytechnique bordelais espère aussi conclure d'ici à la fin de l'année une convention de partenariat avec les deux écoles d'ingénieurs du sud-aquitain, l'Isa-BTP (Institut supérieur aquitain du bâtiment et des travaux publics) et l'ENSGTI (École nationale supérieure en génie des technologies industrielles), toutes deux écoles internes de l'UPPA (université de Pau et des pays de l'Adour) afin de promouvoir de concert une offre régionale de formations d'ingénieurs.
L'Institut polytechnique de Bordeaux est désormais doté de cinq et non plus quatre écoles d'ingénieurs, depuis l'arrêté du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche publié au BO du 10 mars 2011, qui créé l'Ensegid, École nationale supérieure en environnement, géoressources et ingénierie du développement durable. Cette nouvelle école interne de l'IPB, qui accueillera sa première promotion à la rentrée 2011, prend la suite de l'institut Egid de l'université Montaigne Bordeaux-III, créé en 1969 sous la forme d'une MST (maîtrise des sciences et techniques) de géologie pratique ; elle reste dirigée par Jean-Marie Malézieux. L'Ensegid proposera un diplôme d'ingénieur dans le domaine des géosciences, avec pour objectif de « diplômer 60 ingénieurs par an pour répondre aux besoins croissants en science de la terre, en particulier dans les domaines de l'eau et de l'environnement comme l'a souligné l'enquête du BRGM publiée en 2008 », explique l'IPB le 17 mars 2011.
Le regroupement des formations d'ingénieurs au sein de l'IPB (Institut polytechnique de Bordeaux), fortement soutenu par la région Aquitaine, a été « salutaire pour le site [bordelais] » mais le nouvel institut manque d'une stratégie claire et ne suscite pas encore suffisamment l'adhésion des acteurs, conclut l'Aeres dans un rapport daté de juillet 2010. « Un tel projet ne saurait se contenter d'une politique au jour le jour, uniquement pilotée en fonction des intérêts exercés par les différents acteurs. Cette prise de responsabilité se fera nécessairement par l'abandon de certaines prérogatives par les écoles et l'alignement de celles-ci sur la mieux-disante d'entre elles à partir de critères de performance établis en concertation. La démarche est entamée, elle doit être accélérée », estime l'agence d'évaluation, qui a audité l'IBP en janvier 2010, peu de temps après sa création.