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« Trop souvent, en période de restructuration, nous observons des entreprises tentées de mettre en sommeil les premières actions engagées et de relâcher leurs efforts de prévention des RPS (risques psychosociaux). Compte tenu de l'aggravation des risques, il faut au contraire accentuer ces efforts », écrivent les membres de la Firps (Fédération des intervenants en prévention des risques psychosociaux) dans un texte sur « la prévention des risques psychosociaux dans les restructurations », publié à l'issue d'une journée de travail sur le sujet, mercredi 10 avril 2013. Ils proposent également de « mettre en place un dialogue social de qualité autour de l'annonce du plan de restructurations », de « porter une grande attention au travail de ceux qui restent », de « créer les conditions d'une mise en réseau des acteurs de la prévention », ou de « prévenir la dégradation de la santé des personnels licenciés ».
Le cabinet d'évaluation et de prévention des risques psychosociaux Technologia quitte la Firps (Fédération des intervenants en prévention des risques psychosociaux), en raison de la « divergence » entre les cabinets membres sur « l'importance donnée au dialogue social, au respect des représentants des salariés et à la position d'équidistance au sein des entreprises ». Dans un courrier adressé au président de la fédération le 20 décembre 2012, Jean-Claude Delgenes, directeur général de Technologia, regrette que « l'exigence de traiter les salariés et leurs représentants comme partie entière, indispensable et mature de la prévention » ne soit « plus ni partagée et encore moins dominante à l'intérieur de la Firps ».
« Développer une meilleure connaissance du suicide », « agir dans le temps qui suit immédiatement un suicide », ou « comprendre 'ce qu'un suicide nous dit du travail' ». Ce sont les trois recommandations que formule la Firps (Fédération des intervenants en risques psychosociaux) à l'adresse des intervenants en risques psychosociaux, sur la question des suicides au travail, indique-t-elle à l'AEF, vendredi 11 mai 2012. La prévention du risque suicidaire en entreprise a été l'un des axes des premières rencontres de la Fédération, qui se sont tenues en novembre 2011. En effet, « les suicides au travail sont une réalité qui émeut, à juste titre, l'opinion publique et interpelle fortement le monde du travail, les directions des entreprises et les représentants du personnel ». Ainsi, « les membres de la FIRPS ont conscience du rôle qu'ils ont à jouer pour aider les entreprises à mieux aborder cette problématique et mettre en place de véritables actions pour lutter efficacement pour prévenir ces drames humains ».
« Vouloir réduire les questions de santé au travail au périmètres des expertises du CHSCT, aussi honorable que soit cette profession, est un peu réducteur. » C'est ce qu'écrit, le 5 mai 2011, François Cochet, directeur des activités santé au travail de Secafi (groupe Alpha), dans une « lettre ouverte à Daniel Sanchis, cabinet Degest », en réponse au communiqué des 17 cabinets ou intervenants sur les questions de santé au travail, rendant publique leur « position commune dans le débat qui s'est instauré sur la qualité des intervenants sur les 'risques psychosociaux' ». Ces 17 cabinets ne se reconnaissent pas dans la FIRPS (Fédération des intervenants en risques psychosociaux), qu'a rejoint Secafi en février 2011. Ils font tous partie des 77 cabinets disposant d'un agrément d'expert CHSCT.
Six cabinets de conseil dans le domaine des risques psychosociaux Artelie Conseil, Capital Santé, IAPR (Institut d'accompagnement psychologique et de ressources), IFAS, Psya et Stimulus ont créé la Fédération des intervenants en risques psychosociaux (FIRPS) lors d'une assemblée générale constitutive le 17 novembre 2010, annonce un communiqué de presse du 6 décembre 2010. Cette initiative intervient « dans un contexte où la prise en compte des risques psychosociaux dans le monde du travail se développe très fortement, les entreprises éprouvant de plus en plus le besoin de faire appel à des cabinets spécialisés ». De son côté, le ministère du Travail prépare avec un réseau de plus de 70 consultants un cahier des charges permettant d'aider les entreprises à choisir un cabinet de consultants dans ce domaine.