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« L'Anah, par son expérience acquise dans le programme Habiter mieux, sera l'opérateur privilégié du chantier de la lutte contre la précarité énergétique », relève Cécile Duflot, ministre de l'Égalité des territoires et du Logement, mardi 9 avril 2013, à l'occasion des rencontres nationales de la précarité énergétique organisées par l'Anah (Agence nationale d'amélioration de l'habitat). « C'est un chantier prioritaire du plan d'investissement pour le logement annoncé par François Hollande », rappelle la ministre (AEF n°193213), qui estime toutefois que le bilan du programme est « modeste ». Depuis sa mise en place en 2011, « 22 000 logements, dont 12 000 en 2012 », d'après l'Anah, ont bénéficié de travaux, alors que l'objectif 2010-2017 est d'aider à la rénovation de 300 000 logements. La ministre souhaite donc « accélérer le rythme », avec 30 000 logements rénovés en 2013, 38 000 en 2014 et 50 000 en 2015.
« Phébus » pour « performance de l'habitat, équipement, besoin et usage de l'énergie ». C'est le nom de l'enquête statistique lancée mardi 2 avril 2013 par la sous-direction des statistiques de l'énergie du ministère de l'Écologie (1). Céline Rouquette, la responsable du service, le fait savoir au cours de la séance exceptionnelle du conseil national du débat sur la transition énergétique, réuni jeudi 28 mars pour auditionner les acteurs de la lutte contre la précarité énergétique. Elle explique à AEF que cette enquête vise à compléter l'ENL (enquête nationale logement), imprécise sur ce paramètre. Elle sera réalisée sur un échantillon de 10 000 logements.
« Le caractère multidimensionnel de la précarité énergétique entraîne une forte multiplicité des acteurs et des démarches engagées » par les conseils généraux, les autres collectivités, les fournisseurs d'énergie et les acteurs du logement « dont la coordination n'est pas toujours aisée », constate l'UNCCAS (Union nationale des centres communaux d'action sociale) dans une enquête sur ce thème présentée mercredi 27 mars 2013. En 2006, l'Insee évaluait à 13 % le nombre de ménages en situation de précarité énergétique, part ayant depuis « très certainement fortement augmenté ». L'union nationale constate un niveau peu élevé de satisfaction des CCAS concernant les actions menées en faveur des économies d'énergie avec les fournisseurs, quels qu'ils soient. Et les CCAS proposant des aides au financement de travaux d'isolation thermique « restent très rares ».