En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« Nous ne pourrons pas conclure le contrat de site Alsace avant le mois de mai : nous voulons un processus partagé, approprié en interne », souligne Alain Beretz, président de l'université de Strasbourg, vendredi 5 avril 2013, lors d'un point presse sur les enjeux de ce contrat de site, qui concerne les quatre établissements dépendant du MESR, à savoir les universités de Strasbourg et de Haute-Alsace, la BNU de Strasbourg et l'Insa-Strasbourg, et qui porte sur la période 2013-2017. Alain Beretz indique avoir « demandé à décaler les délais de signature », celle-ci étant, récemment, envisagée à la mi-avril. Cette annonce intervient alors que les communautés scientifiques s'interrogent sur la gouvernance de ce nouveau contrat de site, le rôle de chaque établissement, les modalités de la coordination ainsi que la répartition des moyens.
« Le projet de loi crée un contrat de site dans lequel chaque établissement aura son chapitre, qui sera finalement l'équivalent du contrat que passaient les établissements avec le ministère. Cela est dit clairement dans la loi. En revanche, ce qui n'est pas clair, c'est la mise en oeuvre des moyens dans ce cadre. » Voilà ce qu'indique Gérard Blanchard, président de l'université de La Rochelle et vice-président de la CPU, à l'occasion d'une rencontre portant sur le projet de loi ESR, organisée par l'Ajé (Association des journalistes d'éducation), jeudi 4 avril 2013. Il précise : « Il est normal que ce volet [financier des contrats de site] ne soit pas encore défini car nous sommes en train de le négocier, et il y a pour l'instant une différence de vue significative entre le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche qui veut concentrer les moyens au niveau du site et la CPU, qui y est opposée. »
« Parmi les pistes qui se dessinent [pour la future loi en préparation], il devrait apparaître des outils facilitant les rapprochements entre établissements, des outils permettant de travailler ensemble, sans qu'il y ait forcément de lien de dépendance ou de projet de fusion », souligne Michel Granet, rapporteur territorial des assises de l'ESR en Alsace, à l'issue de la table ronde sur le thème « contribuer à la définition du nouveau paysage de l'enseignement supérieur et de la recherche », mardi 16 octobre 2012 au Palais universitaire de Strasbourg. Ce thème avait été préparé en amont par trois ateliers (sur l'organisation territoriale, le rôle des collectivités et l'autonomie). En particulier, « la région Alsace fait figure de pionnière avec le rattachement de l'UHA à l'Unistra : cela a intéressé le rapporteur national [Vincent Berger] et devrait être source d'inspiration ».
L'échéance pour le vote de la convention-cadre de rattachement de l'UHA (université de Haute-Alsace) à l'Unistra (université de Strasbourg), initialement fixée au 1er mars 2012, « n'a pu être tenue, dans le contexte d'instabilité institutionnelle qui a marqué récemment l'université de Haute-Alsace », indique à AEF Alain Beretz, président de l'université de Strasbourg, le 20 avril 2012, près d'un an après le vote par les deux conseils d'administration d'une résolution lançant le processus (AEF n°241202). À l'UHA (Mulhouse-Colmar), le conseil d'administration a requis la démission du président Alain Brillard, fin 2011, à quelques mois du renouvellement des conseils centraux fin mai ou début juin prochains. Alain Beretz précise : « Il est évident que nous ne retravaillerons sur cette convention de rattachement qu'avec la nouvelle équipe [élue à la tête de l'UHA] ». AEF fait le point sur l'état d'avancement de ce projet, les discussions ayant porté sur le degré d'intégration des deux universités et le partage de l'appellation « université de Strasbourg ».
« Nous vivons un petit moment historique. (…) Les hommes et les femmes politiques aiment célébrer des mariages. Et là, c'est plus que des fiançailles, c'est un Pacs. C'est l'union de deux volontés, de deux personnalités fortes, libres et indépendantes qui ont décidé d'unir leur destin », se réjouit Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, lors d'une rencontre consacrée à « la stratégie territoriale en Alsace » à l'université de Haute-Alsace à Mulhouse, vendredi 17 juin 2011. Au cours du printemps, les deux conseils d'administration des universités alsaciennes se sont prononcées en faveur du rattachement de l'UHA à l'université de Strasbourg (AEF n°245620) et n°242942), cette formule devant être effective au 1er janvier 2013 (AEF n°241202). La ministre estime avoir déjà vécu de tels « basculements historiques », notamment « quand nous avons marié Nancy et Metz et finalisé la fusion des universités d'Aix et Marseille ». Elle en espère encore « un ou deux », « entre les universités de Rennes et Nantes, et entre les universités de Normandie ».