En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Des actions à court terme, à travers une sensibilisation de la profession médicale et du grand public, et des actions à long terme, passant par la réforme de l'enseignement médical et la structuration de filières de soins ; ce sont les deux types de préconisations d'un rapport que publie, ce mercredi 10 avril 2013, l'Académie de médecine intitulé « Améliorer la pertinence des stratégies médicales ». Ses auteurs, les professeurs René Mornex, Jean Dubousset et Guy Nicolas, rappellent que l'acte médical pertinent est « celui qui convient au malade à un moment donné », et qui est « le plus adapté et le plus efficace ». Une stratégie médicale pertinente consiste donc « à prescrire et programme chacun des actes dans un ordre approprié, adapté à chaque situation clinique, compte tenu des disponibilités des ressources de santé, dans un esprit d'efficience, qu'il s'agisse du diagnostic ou de la thérapeutique ». Examinant du point de vue de la pertinence la réalisation de bilans de santé, la pratique des dépistages de masse, d'examens biologiques, radiologiques, d'actes de chirurgie ou encore la thérapeutique médicamenteuse, ils pointent des dérives, situent les responsabilités et proposent des pistes d'amélioration.
Les déclarations des responsables hospitaliers publics de la FHF appelant, mardi 14 décembre 2010, les médecins hospitaliers publics au respect des référentiels de bonnes pratiques émis par la HAS (AEF n°253028) suscitent les réactions du Collège professionnel de la radiologie et de l'Umespe-CSMF. L'instance professionnelle des radiologues exprime vendredi 17 décembre sa « consternation » face aux propos tenus sur le nombre élevé des radiographies du crâne effectuées et se dit « heurtée par la présentation que s'attache à donner la FHF des médecins radiologues". Elle rappelle qu'elle "intègre l'enseignement des bonnes pratiques pour la spécialité en formation initiale et continue ». L'Umespe-CSMF demande, elle, à la FHF de « s'occuper prioritairement de ses structures en termes de prescriptions hospitalières faites dans l'enveloppe de ville », dont elle souligne l'augmentation annuelle de 7 %, « l'absence de respect des référentiels notamment en cardiologie rendant la tâche des médecins généralistes et cardiologues de ville difficile face aux objectifs de maîtrise médicalisée et d'augmentation importante des prescriptions de transports ».
Les responsables de la FHF entendent inciter le corps médical des hôpitaux publics à s'approprier les référentiels de bonne pratique émis par la HAS dans une optique de « faire mieux, à défaut de faire plus » dans la perspective d'un Ondam à +2,9 % en 2011 puis +2,8 % en 2012. Pour Jean Léonetti en effet, « l'augmentation des volumes d'actes menace notre équilibre financier ». Car, note le président de la FHF, « la seule marge d'ajustement, ce sont les missions d'intérêt général », « un poste pas très bien défini à l'intérieur de l'enveloppe hospitalière ». Or, explique-t-il, diminuer le financement des missions d'intérêt général, « cela dégrade à terme la qualité des soins ». D'où l'appel lancé par le Pr René Mornex, doyen honoraire de la faculté de médecine de Lyon et président de l'Union des régions hospitalières du Sud-Est, en faveur d'une « médecine sobre qui doit être recherchée non pour les économies induites mais parce qu'elle est une médecine du confort du malade ».
Le conseil de l'assurance maladie examinera demain, jeudi 1er juillet 2010, un document de 50 pages intitulé « Propositions de l'assurance maladie sur les charges et produits pour l'année 2011 », condensé de l'analyse de la direction de la Cnamts sur les axes qu'il conviendrait, selon elle, de mettre en oeuvre afin de tenir l'objectif présidentiel d'une progression des dépenses d'assurance maladie contenue à hauteur de +2,9 % en 2011 (et +2,8 % en 2012). Le conseil se réunira une nouvelle fois le 8 juillet pour voter sur un texte définitif amendé qui contiendra une série de propositions concrètes de la Cnamts. La direction de l'assurance maladie met l'accent dans ce document sur « l'importance des marges de manoeuvre » qui subsistent dans les modes de recours et l'organisation du système de soins, la fixation des tarifs, « et à moyen terme, l'évolution des comportements et le développement de la prévention ». « Il apparaît plus que jamais important de mettre en oeuvre des mesures structurelles dont les bénéfices seront observables à moyen terme en accroissant la qualité de notre système de santé tout en augmentant son efficience », insiste le document.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :