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« Le FFEM joue le rôle de 'poisson-pilote' de l'AFD (Agence française de développement), autrement dit de laboratoire d'innovation, en finançant des projets démonstratifs qui ont vocation à être répliqués à plus grande échelle ensuite par l'AFD », explique François-Xavier Duporge, secrétaire général du FFEM (Fonds français pour l'environnement mondial), lors d'une interview accordée à AEF Développement durable, au cours du mois de mars 2013. Il revient sur la gouvernance du FFEM, ainsi que sur les orientations du cadre de programmation stratégique 2013-2014.
L'AFD (Agence française de développement) a consacré en 2011 deux milliards d'euros à des programmes liés aux changements climatiques, contre 2,4 milliards d'euros en 2009 et 2,3 milliards d'euros en 2010. Ces financements concernent un total de 43 projets contre plus de 70 les années précédentes. C'est ce qu'indique Dov Zerah, directeur général de l'AFD, qui présente, mardi 22 mai 2012, le bilan 2011 de son agence. Cet établissement public chargé de mettre en oeuvre la politique de développement du gouvernement a financé des projets à hauteur de 6,9 milliards d'euros au total en 2011, soit 31 % de l'aide publique au développement de la France.
« Le FFEM (Fonds français pour l'environnement mondial) établit un lien avec le secteur privé, que ce soit des entreprises, PME, bureaux d'études ou banques. Il promeut des politiques publiques environnementales qui permettent au secteur privé de bénéficier d'un cadre stable », affirme Marc-Antoine Martin, secrétaire général du FFEM, lors d'un colloque intitulé « Transformer les défis environnementaux globaux en opportunités. L'exemple du FFEM », organisé à Paris, mardi 6 avril 2010. Le FFEM, créé en 1994, se présente comme « un instrument de la coopération et du développement de la France à l'étranger pour la promotion d'innovations dans le domaine de l'environnement mondial, intégrées dans des programmes et projets de développement durable, comme la biodiversité, le changement climatique, les eaux internationales, la dégradation des terres, les polluants organiques persistants et la couche d'ozone stratosphérique ».